Rencontre dans une ruelle [Ayméric et Mélina] [suite][-18]

"Viens... "

Ce simple mot avait déclenché une tornade. La louve sentait chacun de ses muscles le désirer, son bas ventre se crisper délicieusement. Elle passa un bras sur sa poitrine pour sa cacher un peu, sentant une étrange timidité monter en elle. La blonde le voulait et elle allait avoir droit à un baiser, délicieux, ardent. Il semblait avoir changé, ce baiser n'était en rien comparable avec le petit volé dans l’encadrement de la salle de bain, il était plus désireux, plus passionné. Rien que sa démarche pour la rejoindre en avait dit long, lui aussi il brûlait de désire.

Le coeur battant de plus en plus fort, la peau de ses joues lui brûlaient, elles devaient être rouge alors que son souffle était saccadé. Elle haletait suavement aux bords de ses lèvres, sentant son souffle chaud. Son haleine de poulet et son parfum... ce délicat parfum auquel celui de la louve se colle. Ce n'était plus un vulgaire attachement, Mélina savait que si elle se donnait à lui, plus aucun autre ne pourra s'approcher d'elle. Est-ce qu'il valait ce risque? Elle ne le connaissait pas, mais ces mots, cette légère poésie la comblait.

Le doute, alors qu'elle retrouvait ses lèvres en glissant les mains sur son dos. Elle le voulait, elle le voulait tellement que cela lui faisait peur. La louve se savait trop fragile que pour subir un rejet. Elle voulait tellement plus qu'une nuit emplis de tendresse, mais pouvait-elle y avoir droit? La louve glissa sa langue ente ses lèvres, et puis merde. Elle osait, elle se jetait à l'eau. Ses griffes de loup auraient bien déchiré cet habit entre elle et sa peau, mais elle attrapa le bord pour le soulever doucement. Méli voulait lui enlever, elle voulait sentir sa peau, son odeur, sa force.

La louve rompu le baiser pour lui enlever cet habit avant de le pousser sur le lit pour le coucher et se mettre sur lui. Elle se montrait dominante, mais cela n'allait pas duré, elle avait beau être une alpha, dans le lit c'était le mâle qui devait se montrer plus fort. A califourchon sur lui, elle se pencha sur son cou pour le lécher doucement avant de souffler à son oreille d'une voie suave.

"Homme femme... je te veux... je veux entendre... encore de ta poésie..."

Ses lèvres se posèrent doucement avec une grande douceur alors que ses ongles rappaient doucement son torse. Elle ne voulait pas lui faire mal, juste lui faire ressentir le plaisir qui l'envahissait cette envie brûlante qui la faisait doucement onduler sur lui. Elle frottait son bassin contre lui sien, doucement, très doucement, prenant son temps pour le faire réagir, le faire brûler.

La louve ferma les yeux en se retrouvant ainsi prise dans cette caresse ardente. Les sourcils froncés, elle pencha la tête en arrière en gémissant doucement, dégustant se plaisir profond qui monte en elle. Son coeur s'accélère encore, lui donnant un souffle saccadé, entre coupé par des soupires enivrant, son corps frisonne. Elle sent son être succomber à ce contacte qui provoque de papillonnement à travers sa chaire.

Doucement ses mains se glissent sur sa tête, elle sent son parfum, s'enivre en se penchant pour poser son nez sur ses cheveux tendit que ses doigts jouent avec. Son corps brule, son être la transporte ailleurs. Avait-elle déjà sentit un tel plaisir? Jamais, elle ne sentait non plus jamais laissée touché de la sorte par un être. Elle avait bien eut des contactes physique, charnelle, mais aucun avec cette passion, ce désire.

La louve rejeta sa tête en arrière, alors que son bas ventre se crispe, elle gémie suavement, regardant un instant le plafond avant de fermer les yeux. Son visage rougit par le plaisir. Elle tire doucement sur ses cheveux, les tournant autour de ses doigts. Elle le veut, lui comme aucun autre ne pourra jamais la combler. La louve se mord la lèvre inférieure, sentant le gout ferreux du sang envahir sa bouche, elle brulait, son corps brulait... son âme vibrait pour lui.

L'alpha sentit un pincement, elle se souvenait de ces histoires d'amour entre loup, ces amour puissant que seul un loup pouvait connaître. Un attachement tel, que le corps brule. L'âme reconnaît l'autre au point qu'elle s’imprègne. Etait-ce seulement possible? Certains loup disait que oui, que le coup de foudre des humains n'était qu'un très vague rattachement à cet attachement puissant. Comme les loups sauvages et purement animal qui vivent en forêt ne peuvent connaître qu'un seul grand amour.

Cet attachement lui faisait peur et si... ce n'était pas réciproque, pas à ce niveau là. Elle ne connaissait rien de lui apparaît tout. La peur l'étrangla, et si cette plus fort que tout, si elle s'imprégnait de lui, mais que lui en aimait une autre. Le petit pincement grandit, elle le sentait en elle, ce signe significatif que sa forme de loup allait prendre le dessus. Elle regarda l'une de ses mains, ses os se tordaient déjà. Sa vue changeait, se muant, elle se recula en le repoussant. Si elle se transformait en étant aussi près d'Aymèric, elle pouvait le tuer sans même le vouloir.

Elle se laissa tomber en bas du lit, apportant devant son visage non pas sa main mais sa patte. Elle n'arrivait pas à l'arrêter, son corps changeait, mettant avant tout cette peur devant pour se protéger. Elle n'avait jamais perdu ainsi le contrôle sur elle même, ses os se déformaient, craquant, cette transformation était plus lente que n'importe qu'elle autre. Elle résistait, c'était horrible, sa peau s'étirait, se tordait, la douleur brisait le plaisir, effacé le désire qu'elle avait sentit. Sa transformation détruisit l'imprégnation qu'elle avait commencé.

La louve au poile blanc se retrouva couchée au sol, la queue entre les jambes, les pattes sur son museau. Elle avait honte, elle avait mal et peur... Pourquoi était-ce arrivé alors qu'elle était si bien dans ses bras. Elle n’osait le regarder, elle ne pouvait le faire. Et s'il la trouvait laide ainsi, trop animal que pour être sa compagne. Elle ne voulait pas y croire, son corps l'avait trahit, sa vrai forme rejetait cet amour, pourquoi? Parce qu'il n'était pas un loup? Cela n'avait aucun sens...

Pourquoi était-ce arrivé? Pourquoi ne pouvait-elle pas juste se laisser aller? Mélina n'y comprenait rien, elle avait peur et mal. Pourquoi souffrait-elle? Pour la simple et bonne raison qu'elle avait résisté, la première chose qu'elle devait faire s'était de laisser venir et non elle avait résisté à sa transformation. Sa véritable forme, elle avait essayé de l'arrêter, elle qui avait toujours été si fière de montrer son poil neige.

Elle eut un sursaut. Il venait de toucher sa truffe, pourquoi avait-il fait ça? Savait-il que chez les loups cela signifiait que le couple s'était promis l'un a l'autre? Surement pas. Il avait fait se geste pour la calmer, sauf que ça faisait tout le contraire. Elle était encore plus perdue, incapable de comprendre ce qu'elle devait faire. Il était là, elle voulait simplement se laisser aller. Mais elle ne le pouvait, il était un lorialet vampire et elle une louve alpha.

La belle ferma les yeux essayant de se calmer, de calmer ses pensées, de l'écouter. Il avait dit l'aimer, que savait-il de l'amour? Elle même n'y connaissait rien, mais cette force puissante qui la faisait vibrer. Elle voulait y goûter plus, elle voulait savoir ce qu'était cette imprégnation féroce qui était envers cet être. Elle voulait tellement le connaitre, le protéger, le rendre fière...

Les yeux entres ouvert elle posa son regard sur lui en le sentant faire. Sa forme refusait encore de la délivrer, mais elle se sentait déjà mieux, plus calme. Apaisée par cette étreinte, elle se laissa aller. Se détendant doucement alors que sa voie la calmait. Elle regrettait de ne pouvoir lui parler sous cette forme de loup, mais elle voulait tellement lui dire qu'il n'était en rien responsable à cette transformation. Quoi que, c'était parce qu'il l'attirait autant qu'elle avait eut cette peur qui s'était mué d'un grain de sable à une tempête en elle.

Elle secoua un peu la tête avant de sentir ses os se rétracter, reformant son corps d'humaine, le souffle court elle toussa. Elle avait mal, s'était surement l'épuisement qui avait aussi joué contre elle, mais dé qu'elle put bouger, elle lui vola ses lèvres. Elle avait encore peur, mais c'était normal d'avoir peur que tout son être en demande un autre. C'était normal de ne pas réussir à comprendre un tel sentiment. Si complexe et si simple à la foi.

Ses lèvres, se contacte si délicieux, si agréable, elle en voulait plus, ses bras passèrent autour de son cou pour se serrer contre lui. Mélina en voulait plus, encore plus. Elle voulait l'embrasser encore, sentir sa peau contre la sienne, sentir son souffle, entendre ses mot. Savoir son passé, savoir ses pensés. Tout elle voulait tout apprendre d'Aymeric, tout partager. Mais pour ça, elle devait lui dire, elle rompait doucement le baiser.

"Je... je te veux pour moi seul... je... j'ai peur... je m'im.. m’imprègne de toi..."Elle marqua une pause avant de reprendre son souffle en haletant avant de sourire doucement."Si je m'imprègne complètement... je... pourrais aimer que toi... jusqu'à ma mort..."

Elle lui avait dit, elle avait peur, elle sentait son coeur battre ses joues brûler de désir. S'il l'acceptait, plus jamais elle ne pourra désirer un autre comme lui, mais comprenait-il ce que cela signifiait.

Le souffle court. La louve le regardait, ses gestes ne collaient pas, la peur l'étranglait, les larmes montaient douloureusement, s'il venait à la repousser, s'il venait à le faire, autant lui arracher le coeur. Elle ne se sentait ni prête à s'imprégner, ni prête à se faire rejeté, pourtant les deux étaient là. Son coeur lui faisait mal dans sa poitrine sa gorge se serrait au point qu'elle ne pouvait avaler une gorgée d'air de plus. La peur du rejet, c'était la seule chose qui l'étouffait.  

Ca n'en fut pas un, pas vraiment, que devait-elle comprendre? L'odeur de la peur de l'angoisse même l'entourait. Etait-ce elle qui lui faisait ainsi peur? Elle avai tpeur, il tenait son visage le caressait doucement, son souffle toujours coupé elle attendait. Les larmes aux bords des yeux, durant un instant elle crut qu'il lui disait gentillement d'aller voir ailleurs, mais non!

La bouche entre ouverte, elle le regarde figée, les larmes roulèrent doucement sur son visage, il ressentait la même chose, que pouvait-elle demander de plus? Elle n'en savait rien, mais elle sous le choc, incapable de parler de bouger, les larmes coulaient doucement, glissant sur sa peau. Alors c'était ça l'imprégnation? Ce délice brûlant, cette joie immense.

Un fin sourire fendit ses lèvres, elle prit son visage en main, écoutant ses verres, avant de l'embrasser ardemment. Elle se colla contre lui, le poussant doucement avant de poser ses mains sur son torse. Elle voulait le toucher, sentir chaque morceau de son corps.

La louve rompu le baiser pour aller doucement embrasser son menton, descendre dans son cou, elle s'y arrêta un instant. Elle voulait goûter sa peau, son corps. Elle voulait le dévorer, le manger, le déguster. Elle posa ses lèvres sur son torse, laissant ses mains lui retirer ses habits alors qu'elle, elle était nue de sa transformation. S'il se trouvait indigne d'elle, il allait très vite apprendre, qu'elle n'avait rien d'une reine parfaite. Seul son visage était beau, seul son regard chaleureux, sa peau douce, mais son caractère était des plus sauvage. Elle avait ses défauts, ses difficultés et ses combats, mais pour lui, tout cela n'existait plus.

Ses mains glissaient, lui enlevant son pantalon, elle le voulait, là sur le sol. Elle voulait le sentir en elle, elle voulait qu'il la touche, qu'il apprenne son corps par coeur. La louve le regardait avec des yeux aveuglés d'amour, elle ne voyait plus rien d'autre que lui. C'était parfait, ça lui convenait alors qu'elle se penchait sur son membre. Elle voulait le gouter, lui faire sentir à quel point, elle était heureuse.

Ses lèvres l'entourèrent, sa langue glissa doucement entour alors qu'une main alla doucement se poser sur son ventre. Elle se redressa un instant pour le regarder encore, les yeux mis clos le visage rouge d'envie.

"Laisse... laisse moi faire..."

Le plaisir, pourquoi est-ce toujours si bon, si délicieux de partager ce que l'on veut ce que l'on a avec une autre personne? Pourquoi est-ce aussi enivrant que d'entendre les soupires de celui qu'on aime? Mélina se posait ses questions, jusque là le bonheur d'autrui ne l'avait jamais touchée, mais là, c'était tellement différent. Elle voulait l'entendre encore, ses soupires, son plaisir.

Sa langue glissait doucement alors qu'elle l'avalait un peu plus avant de reculer. Ce gout salé qui collait chaudement à sa langue la faisait fondre. Elle voulait savoir son plaisir à son maximum, mais il l'arrêta, elle se redressa pour le regarder d'un air perplexe et presque enfantin. Sur cette cour de jeu, elle n'y connait rien, l'amour est bien la seule chose qu'elle ne peut maîtriser.

La louve se retrouva bien vite à la place d'Ayme, elle papillonna des yeux en regardant le plafond avant de les fermer. Cette sensation délicieuse de sentir sa langue sur ses jambes la fit pousser un doux soupire d'appréhension. S'il continuait ainsi, avec si peu elle pourrait vite arriver à ce septième ciel, mais ce fut avec ses coups de langues qu'elle poussa un gémissement très surpris au départ.

Elle posa ses yeux sur lui en s'appuyant sur ses avant bras avant de se recoucher. Le plaisir montait, glissant en un frisson électrique dans son dos, touchant son épine dorsale avant de papillonner sous ses cheveux. Ses frissons si délicieux qui faisaient crisper son bas ventre, brûler son visage, elle voulait à jamais les sentir.

Le souffle coupé, elle regarda le plafond en refermant doucement ses jambes alors que ses mains glisses ses doigts dans ses cheveux. La louve s'arqua doucement, soulevant son dos en s'appuyant sur ses épaules et ses fesses. Elle retenait ce cris de plaisir qui allait la faire hurler comme le loup qu'elle est, mais au lieu, elle attrapa doucement son visage pour le relever avant de l'embrasser ardemment.

Elle voulait gouter ses lèvres, caresser son corps alors qu'il s'invitait en elle. La louve blanche voulait tout de lui, son bonheur, son plaisir le plus intense. Elle l'attira sur elle en se recouchant doucement, elle garda ses lèvres en glissant doucement ses jambes contre les siennes. Alors que ses pieds caressaient ses cuisses, elle glissa ses mains dans son dos pour sentir sa peau.

Le baiser, si profond cachait encore de loin les émotions qui tourbillonnaient en elle. La louve se perdait, l'odeur l'enivrait, le touché la brûlait, son corps entier était un volcan de désire et d’excitation. Elle voulait sentir son plaisir, elle voulait savoir ce qu'il éprouvait. Son odeur était si douce, si emplis d'hormone. Qu'il soit un vampire, un dieu, elle en avait que faire, elle voulait lui et personne d'autre.

Il lui dit doucement ces trois mots qui firent exploser un mur en elle. Ce mur était fait de glace et de pierre, il avait été attaqué, fissuré d'émotion et là, il explosa. Partant en morceau pour laisser place à un bonheur pure, si pure, si doux, si agréable. Des larmes montèrent à ses yeux pour rouler doucement, dévaler sa peau brûlante qui les effaça à mis chemin. Si seulement il pouvait sentir cette émotion brutal. Elle pouvait la lui faire ressentir, elle n'avait cas lui dire ce qu'elle éprouve, mais elle n'en n'eut pas le temps. Elle le sentit entrer, lui qui avait du sang de vampire était malgré tout tout aussi brûlant qu'elle.

Le plaisir était brute, plus fort que n'importe quoi sur cette terre. Elle gémissait avidement dans ce baiser, jusqu'à ce qu'il le rompe. Son corps vibrait, des frissons la parcouraient alors qu'elle le sentait. Ses ongles griffèrent son dos avec douceur, elle se serrait contre lui en fermant les yeux. Le visage légèrement penché en arrière, elle savourait plus que jamais le plaisir et l'entendre ainsi lui disait qu'elle n'était pas la seule.

La louve pleura silencieusement alors que des gémissements se transformèrent en cries de plaisir. Elle était si heureuse et le mot était faible, tellement faible. Elle voulait lui dire, mais aucun son ne sortait de ses lèvres hors des cris suaves. Elle voulait lui dire, cette envie de lui faire savoir alors que son bonheur était immense. Elle voulait qu'il sache, qu'il le ressente aussi, mais non... les mots se terraient sous ses cris de plaisir, son corps fondait.

Elle le serra, cherchant à inspirer assez d'air, mais chaque bouffée d'air fuyait rapidement ses poumons. Ses muscles se crispaient, se tordant doucement. Elle griffa son dos, regrettant déjà de sentir l'odeur de sang, s'étonnant même d'être encore capable de le sentir. Son corps entier était devenu des nerfs en ébullitions.

Elle se mordit la lèvre inférieure avant de retenir son souffle en gardant les yeux fermé. Ses mains le serrèrent contre elle, approchant son visage de son oreille pour souffler une première fou, chaudement, retenant un cris pour essayer d'articuler.

"Je... t'aime!..."

La joie s'empara d'elle alors qu'elle posait ses lèvres dans son cou pour l'embrasser doucement. Méli poussa un gémissement ardent avant de lécher son cou. Le plaisir montait encore, comme si cela pouvait être possible alors qu'elle sentait son corps s'engourdir. Elle allait jouir de plaisir, ça venait comme une dernière limite.

Elle le sentit, le plaisir explosa, elle retient son souffle, se crispa en le serrant fermement. C'était bon, si bon, si fort, si agréable. Elle ne pouvait demander mieux, ni plus. Son corps brûlait de l'intérieure, elle se sentait aux paradis et doucement elle retombait. Elle voulait ses lèvres, elle voulait aussi son plaisir. Elle n'avait jamais été aussi heureuse.

"*" Je l'avais voulu... maintenant je l'ai obtenu. Je croyais que cela ne m'arriverai jamais, que j'étais trop emplie de haine, maintenant j'ai une autre vision des choses."*"

Mélina ferma les yeux en souriant doucement, elle était si heureuse, plus jamais elle ne voudra qu'un autre la touche, son corps est à lui. Et lui, il semblait parfait, non il l'était. Doux, tendre, chaleureux et attentionné, elle ne savait pas si elle pourra être à la hauteur de cet être. Sera-t-elle à la hauteur de cet amour brûlant avec un grand A? Elle n'en savait rien, mais elle était sur d'une chose, si quelques heures au part avant, elle n'avait pas été aussi faible, elle l'aurait tué! Elle le savait ce qui était le plus blessant pour elle.

Les mots qu'il avait dit l'avait touché, elle aussi elle n'y avait pas cru. Pas vraiment, le terme du bonheur ne faisait pas partie de son vocabulaire. Elle avait toujours été très colérique, vexante et rarement gentille. Bien que cela, il allait vite comprendre que quand elle ne sait pas quoi dire, elle ne dit rien et quand il faut dire quelque chose, elle y va de manière peu délicate.

"Je suis si bien dans tes bras... quand je pense que si je n'avais pas été sous ce mauvais sort j'aurai essayé de te tuer... ça me fait peur."

La louve le serra doucement dans ses bras, elle passa une main dans ses cheveux en fermant les yeux, un doux sourire gravé sur ses lèvres. Il était parfait, pouvait-elle le cacher? Non, son coté maladroit avait son charme, plus qu'il ne pouvait le penser. Son coté vampire aussi avait un certains charme, cette peau un peu froide conte la sienne qui est brûlante.

Elle aurait aimée rester là, mais le sol n'était pas la chose la plus confortable, mais dans une chambre cinq étoiles... Pourtant elle ne voulait pas qu'il bouge, elle voulait tout simplement rester à jamais dans ses bras. Mais cela ne pouvait durer éternellement, à un moment donnée, ils devront bien se lever.

"Je suis si bien là... mais le sol est un peu dur... et j'avoue que j'ai encore un peu faim."

Et comme si le dire ne suffisait pas son estomac se fit entendre. Elle ouvrit de grands yeux surpris en rougissant. C'était gênant. Ils venaient de faire l'amour, comme jamais elle n'aurait pu l'imaginer, puis là son ventre ne demandait qu'une chose, manger... Pourquoi? La question bien que simple, elle ne voyait pas vraiment de réponse, hors le fait qu'elle n'avait rien mangé durant de longue journée et qu'elle venait de brûler le peu d'énergie qu'elle avait encore. La réponse était tout aussi simple...

Parfait! Le mot était faible, si faible que c'était presque mélancolique. Rien n'est éternellement parfait, pourtant, la louve voulait y croire. Plus que tout, cette rencontre maladroit où elle avait prit le risque de le laisser l'aider, de confier sa vie entre ses mains. Ca pouvait paraître rien comme ça, pourtant, pour un étranger fraîchement amant et aimée pour l'éternité, c'était plutôt le gros bordel!

Le coup de foudre, il avait frappé pas au plus mauvais moment, pas au pire, mais peut-être aurait-il mieux valu qu'ils se connaissent un peu mieux avant. Toujours était-il que c'était trop tard, la louve était heureuse comme ça, lui aussi. Alors le questionnement réaliste, au diable!

Mélina le regarde se relever, elle retient un petit rire avec un sourire doux en le voyant manquer de tomber au sol. Il était maladroit, c'était si mignon. La blonde se glissa sous la couverture, laissant tomber l'idée de s'habiller, elle avait bien autre chose en tête après avoir reprit un peu des force. L'amour, rend fou, fou d'amour rend heureux, et elle elle voulait encore le dévorer.

La louve blanche s'assit avec la couverture sur elle pour prend l'un des plats en le regardant. Lui pas la nourriture, pas la bonne odeur, lui. Elle l'observait attentivement en se servant dans l'un de plats. Le gout du poulet lui convenait, elle avait visité assez de pays pour savoir que seul lui poulet pouvait vraiment la rendre heureuse au niveau gastronomique.

La blonde eut un petit sourire avant de prendre un morceau de bœuf bourguignon dégoulinant de sauce et le mettre en bouche. Ne faisant pas vraiment attention à la sauce qui coule sur elle pour glisser sur le peu de chaire que la couverture ne recouvrait pas. Elle glissa un doigt sur la goûte sur le haut de sa poitrine avant de le mettre ne bouche. Il y avait cette petite étincelle de provocation dans les yeux. Elle voulait lui donner envie au point qu'il lui saute dessus. Et ce doigt en bouche promettait de devenir très érotique.

La belle glissa doucement ce doigt sur sa lèvre inférieure en le fixant. Elle prit un autre morceau et le porta doucement à sa bouche, laissant le jus glisser le long de son bras. Une foi le morceau entre ses lèvres, elle alla glisser sa langue sur sa peau, tel un chat, mais ses yeux étaient fixé sur lui.

Un regard, voilà ce qui suffisait. Son regard était brûlant, elle avait vue juste, il était claire qu'elle avait cet art d'être d'une beauté provocante. Elle avait ce regard, ce geste qui faisait lent et sensuelle, elle savait comment faire pour rendre un homme fou, fou d'elle. Bien qu'elle était plus douée pour les tuer qu'autre chose, là elle voulait que son bien. Et il mordit à l’hameçon. Il lui sauta dessus.

Sa langue sur sa peau la fit sourire doucement alors qu'une vague brûlante monta en elle. C'était agréable, si torride et envoûtant, qu'il ne s'arrête pas. Elle lui en voudrait, un peu, pas du tout... Elle ne saurait lui en vouloir pour si peu et même pour plus. Méli voulait qu'une chose, l'aimer et l'aimer encore. Ce n'était pas vraiment qu'un simple amour, c'était plus fort qu'elle, si puissant qu'aller contre serait la pire des tortures.

Chaque morceaux de chaires qu'il avait touché, brûlaient délicieusement. La louve passa ses mains dans ses cheveux alors que des frissons de délices parcouraient son corps pour descendre vers le sud, vers son bas ventre. Un soupire suave lui échappa, suivit rapidement par des petits gémissements.

La louve eut en sourire en l'entendant, il trouvait cela amusant. Il n'avait encore rien vu, dans les pires moment la louve comptait bien le rendre fou. Comment? En oubliant de mettre des sous-vêtement lors d'une soirée, en se montrant plus joueuse qu'elle ne l'est. Car oui, c'est une vilaine joueuse qui n'aime pas perdre.

Elle ne savait pas encore ce qu'elle comptait, faire, elle voulait juste sentir le lien qui les unis à jamais. Elle voulait le sentir l'aimer, lui faire tourner la tête. Elle voulait, elle ne voulait rien de plus que lui. C'était parfaitement normal non. Elle l'aime, elle l'aime tellement.

La blonde le regarda avant de sourire doucement pour le pousser sur le coté avant de se mettre sur lui. Elle se redressa doucement en se léchant les lèvres, le regard brûlant. Ses mains glissèrent doucement sur son torse, le caressant amoureusement avant de descendre vers son ventre. Méli recula un peu pour lui enlever son pantalon, pourquoi l'avait-il mit déjà? Elle n'en savait rien, mais il gênait.

Doucement elle se pencha pour poser en baiser sur son torse avant de remonter pour aller lécher son cou. Elle le voulait tout de suite, ses yeux le disaient, ses mains le hurlaient, ses lèvres dans son cou le murmuraient avidement.

" Ce que je désire... Ayméric Duhasard... c'est que vous me facies l'amour... A moi, Mélina Van Cress..."

Sa voie était cassé, brûlante d'envie et d'amour. Sa hanche se frotta doucement contre lui avec un certain jeu bien excitant. Elle soupira chaudement sur son cou, fermant les yeux en caressant son torse. Elle le voulait...

Ses mots, ceux qu'il disait avec tant de poésie que même les plus grands poètes pouvaient se retourner dans leurs tombes, de jalousie bien sur. Ses mots étaient pour elle, la redoutable louve arrogante et fière. Jusque là, elle n'avait jamais peut éprouver une parcelle de cet amour si vivace, si profond.

Mélina ne pouvait que le regarder, ses yeux bicolores dévoraient se visage d'amant. Elle le sentait en elle, si dur, si chaud. Un soupire suave s'échappa doucement de ses lèvres rouges alors qu'elle penchait un peu la tête en arrière. Ses bras se glissèrent doucement autour de son cou pour aller caresser ses épaules avant de remonter le long de sa nuque pour aller jouer dans ses cheveux.

Il la tenait, elle le tenait, elle ne pouvait retenir ses cris de délices, son sourire emplis de plaisir, son regard incandescent.  La blonde se laissa bercée par son rythme enivrant, elle brûlait de l'intérieure, sentant les frissons électriques remonter dans sa chaire. Jusqu'à cette main qui la caresse dans la nuque, faisant fondre de plaisir la louve.

Puis il la serra, elle ferma les yeux en serrant doucement les bras, pressant sa poitrine contre lui, elle voulait que cela dure éternellement, que le plaisir ne cesse jamais, qu'il se partage. Elle descendit une main dans son dos, alors que chaque endroit qu'il touchait déclenchait un brasier en elle. Le paradis était bien chaud ce soir...

Elle se recula un peu, elle voulait ses lèvres, elle les prit avidement, lui offrant un baiser fougueux. Sa langue s'invita entre ses lèvres pour aller chercher la sienne tendit que leurs corps dansaient. La belle griffa son dos en sentant une vague dévastatrice monter en elle un tourbillon de flamme et de plaisir qui la fit crier en décollant un peu ses lèvres. Elle sentit son corps se crisper, son être se tordre, son esprit se déchirer.

Mélina reprit le baiser de plus belle, les larmes roulaient sur ses joues. Elle ne pouvait être plus heureuse, sinon elle l'en mourrait. Cette idée lui faisait peur, mais si elle devait mourir, elle préférait que ce soit dans ses bras pour emporter avec elle, son regard aimant.

Ses lèvres se décolèrent, son souffle haletant étaient encore bercé sur le rythme de l'amant. La louve caressa son visage, espérant qu'il eut lui aussi ressentit un tel plaisir.

"Je t'aime... je t'aime... je t'aime..."

Elle le dit trois fois, telle une formule magique. Elle voulait que cela dure, que cela ne s'efface jamais, car son coeur battait pour lui et lui seul. Peut-être ne se rendait-il pas encore compte que ce qu'elle éprouve ne pourra jamais s'effacer? Mais cela lui importait peu, Mélina voulait qu'il soit heureux tout autant qu'elle l'est.

La louve ignorait encore bien ce qui allait lui arriver...

Mélina, belle louve au passé tumultueux. Comment pouvait-elle tout dire de sa vie? Elle n'en avait aucune idée, elle ne pouvait dévoiler autant de chose en si peu de temps. Par où devait-elle commencer? Ses parents morts alors qu'elle était petite, enfin savait-elle seulement la vérité sur eux? Sa vie de captive, son passé en cage qui la fait haïr plus que tout les humains. Ou encore, son long moment de louve solitaire.

Tant de chose et si peu de temps, le passé noir devrait-il resté caché? Elle préférait qu'il ne soit jamais dévoilé. Si elle devait parler d'une chose, ce n'était pas de sa vie intérieure, mais de l'avenir qui s'ouvrait devant elle. Là elle se sentait mieux, le passé reste la passé, l'avenir près de lui était tout ce qu'elle désirait.

Bien avant qu'elle ne puisse dire un mot, un somptueux baiser se posa sur ses lèvres. Elle ferma les yeux, sentant sa main caresser doucement son menton. Un frisson de délice la fit serrer un peu plus ses bras autour de lui. Elle voulait que lui, rien que lui à jamais.

"Je ne veux pas parler du passer... l'avenir dans tes bras me semble plus intéressent."

Ce qu'elle imaginait n'était peut-être qu'un rêvé irréalisable. Des siècles dans ses bras, loin de son devoir d'alpha , de chef de meute. Un petit paradis près de son aimé, rien de plus qu'une vie paisible et douce une vie parfaite. Si ce n'était l'absence de ce que peu désirer plus que tout une femme heureuse, une famille, des enfants...  une illusion impossible car malheureusement, les lorialet ne peuvent enfanter. Une bien triste chose qui allait blesser le pauvre coeur amoureux de la louve, mais elle ne lui en voudrait pas, il n'en pouvait rien.

La louve prit doucement son visage en main, elle voulait le regarder, se souvenir de chaque traits qui forment son visage. La blonde glissa ses doigts sur sa peau en soupirant d'aise. Heureuse, voilà tout ce qu'elle était.

Mélina posa un baiser sur ses lèvres, chaste et éphémère, elle était au paradis, sans savoir l'enfer qui allait lui arriver...

Le sommeil, il est vrai qu'il se faisait doucement ressentir. Les articulations plus difficiles, les mouvements plus lents, les yeux lourds,la réflexion lente. La louve n'en était pas encore là, elle se sentait un peu fatiguée, pas étonnant au vue des derniers événements,c'était normal. Bien qu'elle aurait encore profité d'avoir les yeux ouvert pour manger encore un bout, elle s'y refusa. Jugeant plus agréable de se cocher à coté de son aimé, elle lui sourit doucement en reposant une main sur son visage pour le caresser doucement. Qu'aurait-elle fait sans lui? Rien elle serait surement morte, elle ne serait plus rien....

Ses yeux se fermèrent avant même qu'elle sen rende compte, le noir profond l'avait engloutit. Son corps se détendit doucement, son visage garda une expression heureuse alors que sa respiration se faisait plus lente. Allait-elle rêvé? Surement, mais pas de ce doux confort qui se forme autour d'elle, son rêve allait être plus sombre. Très vite, les souvenirs affluèrent rapidement, un tourbillon angoissant.

Les images qui lui vinrent, n'allaient pas tarder à la faire ouvrir les yeux. Oubliant totalement le bonheur qu'elle venait d'avoir, quelque chose l'effrayait. Ce qu'elle avait vu, ce qu'elle refusait de croire, l'homme qui était avec le sorcier, cet homme, c'était... Non elle se le refusait il était mort, elle avait touché leurs ossements, gravés les initiales de leurs noms. Mort et bien mort.  Pourtant son estomac se tordit, elle sortit du lit rapidement sans faire de bruit pour entrer dans la salle de bain. Mélina se regarda dans la glace, elle était cadavérique, peau blanche, yeux cernés par le peur.

L'eau froide lui fit du bien, mais le doute grandissait encore. Elle ne savait pas si elle devait croire cette image ou si son cerveau essayait de la rendre folle. Bien qu'elle se posait la question, elle jugea bon d'en avoir le coeur net, pour ça ce n'était pas très compliqué, aller là où elle était. Rome. Ce lieu avait aussi un coté particulier, ce n'était pas qu'une vague impression ou une simple idée, elle savait que certaines choses se passaient là et elle allait y mettre un terme.

La blonde attrapa les vêtements sans faire de bruit, elle prit sa veste avant de remarquer cette odeur qui n'avait été qu'un murmure jusque là. Sa main retourna chacune de ses poches, jusqu'à trouvé l'objet en question. La louve serra les doigts avant de le regarder, c'était un morceau d'os, il dégageait ce parfum qu'elle ne pourra jamais oublier, l'odeur de son père... Mélina déglutit avant de regarder attentivement le petit morceau, il y avait les lettres X.V.C. gravé dessus. Sur la surprise elle le lâcha en reculant, c'était un bout de son père! Du moins du corps qui était dans son cercueil. Elle ne comprenait pas, elle ne voulait pas savoir pourquoi, elle voulait juste tuer la personne qui a osé faire ça.

D'un geste rapide elle reprit l'objet enfila son manteau avant de sortir discrètement de la chambre. Elle aurait du lui demander de l'accompagner, elle aurait du lui parler de ça! Mais elle avait toujours agis seule et elle ne voulait pas mêler Ayme à cette histoire. Si un sorcier avait presque réussi à la tuer,  si son paternel était en vie, il serait la dernière personne qui devra voir ça.

La louve arriva rapidement dans la rue, un flash la fit grimacé, il ne lui fallut pas plus de dis secondes pour voir l'homme avec son appareille. Voilà bien une chose qu'elle ne supporte pas, les photos, pourtant, elle aurait du laisser cet homme tranquille. La louve fronça les sourcils avant d'avancer vers lui, il n'avait pas prit la première photo en début de soiré, mais son appareille fini quand même en morceau. L'humain tremblait sous le regard noire de la louve, elle se pencha sur lui pour retenir son odeur avant de lui annoncer la pire menace au monde.

"J'ai ton odeur, prend encore une seule photo de moi et je tuerai tout ceux qui te son chère."

Sa voie était froide, furieuse et aussi angoissé. Elle devait faire quelque chose, elle regarda l'heure en s'éloigne du mortel. Le prochain avion pour Rome décollait bientôt. Elle n'aura que le temps de monter dans l'appareille, pour se retrouver face à son destin. Si elle avait choisi d'accepter de ne pas être seule, elle serait peut-être encore loin de cauchemar qui l'attend...