Ayméric - Aymeline Duhasard

Pour bien comprendre mon parcours, il faudrait partir de ma mère, je suppose. Eliade Duhasard. Une vampire parisienne de pur souche, et fière de l'être. Elle a toujours aimé sa nature et ne se privait d'en jouer pour accomplir ses méfaits. Son passe-temps ? Meurtre et sexe je dirais. En tout cas, je l'ai toujours connu pour ça. D'ailleurs, lorsqu'elle est tombé enceinte, elle ne pouvait dire qui était mon père vu le nombre de ses aventures d'un soir. Et ça l'a bien embêter par la suite. Elle pensait avoir dans son ventre l'héritier d'un vampire fort et puissant qui l'accompagnerait dans ses massacres. Mais le jour où je vins au monde, elle découvrit qu'en réalité, j'étais l'enfant d'une de ses conquêtes humaines ( qu'elle avait probablement tué après l'acte en bonne mante religieuse ). Pour cela, elle me voua une haine farouche et ma seule chance dans cette histoire fut que son instinct maternel l'empêchait de me tuer ce qui la gêna pas pour me faire vivre un enfer.
Pendant une dizaine d'année, je connu une existence pleine de punition, d'insulte et d'autres traitements peu appréciables. Mais, un soir alors que je finissais mes corvées. Je vis un inconnu dans le salon et ma mère au sol. Je compris rapidement que l'étranger venait de tuer ma génitrice. J'étais à la fois soulagé et terrorisé, surtout lorsque l'homme me menaça d'un pieu. Mais malgré mes bafouillement, je pus expliquer que je n'étais pas totalement vampire et que je ne souhaitais de mal à personne. Cela convaincu le chasseur, car c'était son domaine l'extermination des immortels, que je n'étais pas une menace et qu'il fallait pardonner mes gênes.
Ainsi, je me retrouva cette fois au contact avec les humains d'une autre manière. Je pus découvrir de nouvelles facettes du monde et voyager en plus de développer ma passion pour la poésie. Par contre, je ne pouvais profiter de tout ces bien faits comme je le voulais car Edward Gran, le chasseur, était tout sauf un tendre. Il m'apprenait l'art de la chasse avec sévérité et intransigeance. De plus, son comportement envers ses proies m'horrifiait. Il s'en prenaient à tous qu'ils soient dangereux ou non pour la population. Seules quelques lorialets pouvaient espérer la vie sauve et encore... c'était si rare.
Mais je ne pus suivre ses ordres. Il souhaitait détruire une famille entière de lycans qui n'avaient rien fais à l'encontre des humains. A la vue des enfants apeurés, je ne pu me résoudre à l'écouter et refusa de l'aider. Edward m'insulta avec violence et ne vit pas l'une de ses proies derrière lui qui trancha la gorge sans un bruit. Je fus donc à la fois libéré mais aussi emprisonné par le doute.
Qui devais je aider ? Les humains ? Les immortels ?
Je savais plus quoi faire et vagabondais en vain dans le monde... jusqu'à cette nuit là. J'étais en train de laisser la mélancolie me bercer par une douce nuit à York, jolie ville d'Angleterre quand soudain au hasard d'un croisement, je senti une odeur de sang le titiller. Interloqué je suivis l'odeur et aperçut un jeune homme gravement blessé traîner sur le trottoir. Je ne perdis pas une seconde pour lui venir en aide et me rendis vite compte que je n'avais pas affaire à un simple humain mais à un mister garou. Cela ne changea rien à mes plans. Je le ramenai chez moi et le soignai du mieux que j'ai pu. C'est comme ça que j'ai fais la connaissance de Ryan. Ce lycan au caractère un peu fou devint mon ami et mon compagnon de voyage. Il m'apprit surtout le plaisir de la musique et me permit de convertir mes poèmes en parole que je chantais pendant qu'il s'éclatait à la guitare. Ainsi est né Midnight's desire notre duo. Pour le moment, nos concerts se concentrent en Angleterre avec un petit public mais j'ai l'impression que mon coéquipier vise plus haut. Enfin pourquoi pas ! Ça nous change de cette fichu guerre qui vient d'éclater. D'ailleurs, ma décision était prise, que ce soit les humains ou les immortels, j'aiderai mon prochain sans distinction.