Now your nightmare come to life [ avec Ayméric Duhasard ; Seamus Mc Gregor ]

J'étais assis dans la loge en compagnie d'Ayméric ou Aymeline, je sais jamais comment l'appeler. Je me préparais au concert. Les lumières jaunes et luisantes de la loge brillaient et se reflétaient dans le miroir. La plupart des gens vous diraient qu'ils sont angoissés dans ces moments-là. Mais moi je ne voyais aucune raison de l'être. Ça n'est pas la première fois que l'on joue avec plus d'un millier de spectateurs. D'ailleurs, on commence à perdre un peu de public à cause du manque de batteur et de bassiste dans le groupe. Ça serait à nous de jouer dans une ou deux heures, une fois que la salle aura été chauffée par les autres artistes et jeunes pleins de talents, ou encore de comédiens.
Je pris ma guitare et décida de répéter les introductions et les solos des deux premières et de la dernière chanson. Ce sont les trois plus compliquées. Tiens c'est bizarre mais à chaque fois que je joue de la guitare, je pense à mon minable de père qui sautait des prostituées pour se consoler de la mort de ma mère, un événement que je lui rappelait juste en existant. Ce fut comme ça qu'il eut des dettes envers le bordel, et qu'il me vira de la maison pour s'en sortir.
Le son de la guitare emplissait mes oreilles et j'apercevais Aymeline / Ayméric du coin de l’œil. Je commençais à me laisser emporter par la mélodie. Ce soir, je le sentais, je serais au plus haut de ma forme ! Midnight's Desire serait au plus haut, du moins leur beau gosse de guitariste le serait. Je passais maintenant à la deuxième chanson à caractère plus doux et plus triste. J'espérais qu'Ayméric serait au summum de sa voix pour le concert de ce soir.
Après avoir revu les mélodies, je pris le programme et regarda qui passerait sur scène ce soir. Un certain James Ruff, jongleur de feu, puis un comique Rudolf Boeing. Après ce sera un groupe de danseur qui effectueront quatre chorégraphies de pop. J'allais encore devoir me replonger dans ma musique pour m'éviter cette migraine provoquée par cette musique que je trouve horrible. Puis un clown nommé Bozzo, et des acrobates. Ensuite ce sera un certain Seamus Mc Gregor, et ce sera à nous après Enora, une chanteuse de blues et son incroyable groupe Sunlight. Tiens, un nom me disait quelque chose, Seamus Mc Gregor... je crois qu'il avait joué le rôle du jardinier dans la pièce comique, nommée comment déjà, mince. Ah oui, « Madame de Serfeuil ». Ah ce qu'il avait pu être drôle ce type, en plus il est assez talentueux comme comédien. Si on allait lui rendre visite, juste histoire de voir qui c'est quand il n'est pas sur scène.

Ayméric ? T'en penses quoi de si on allait voir tous les autres qui ne sont pas passés pour leur souhaiter bonne chance sur scène et leur demander s'ils ont pas une bouteille ? J'ai oublié mon Eristoff.

J'aurais normalement du attendre une réponse avant de m'engager dans le couloir, mais comme d'habitude j'en fais qu'à ma tête. Le couloir était éclairé par des néons posés à l'intérieur de la rainure présente entre les murs et le sol. Il y avait du personnel de maintenance, un clown, sans doute Bozzo et quelques autres artistes. Je me présentai en lui serrant la main et lui souhaitai bonne chance. Il me répondit en pressant son nez qui fit un « pouéte » sonore. Je fis plusieurs sourires au personnel et partis sur ma gauche, vers les autres loges. En passant j'encourageai mes autres confrères. Puis, arrivé à la dernière porte à ma gauche, je frappai et déclarai : « Bonne chance l'ami ! », et ainsi de suite, sauf pour la cinquième porte, d'où sortait une musique pop insupportée par mon oreille délicate. Ensuite, à droite de notre loge, il restait une porte, qui, était fermée. Il y avait une plaque dorée fixée dessus avec gravé dessus : Seamus Mc Gregor, Comédien.
Je frappai à la porte. Mais je n'entendis pas dans ce brouhaha la réponse donc je décidai d'entrer comme ça en déclarant d'une voix forte :
- Salut l'ami ! Comment te sens-tu ?! Bonne chance ! Tiens, et pendant que j'y suis, t'aurais pas de l'Eristoff ?!

La soirée de ce soir s'annonçait pour le moins stressante. Voila plus d'un mois j'avais reçu cette lettre qui m'invitait a participer a une soirée caritative dont tout les fond serais reverser a une association pour réaliser les rêves d'un enfant malade. J'était flatter bien sur, le théâtre n'ai pas l'art le plus médiatiser de nos jours et il est assez rare que les enfants connaissent le nom de comédien. Je me demandait d'ailleurs ce que j'allais bien pourvoir faire entre les deux groupe assez rock Sunligth et  Midnight's Desire deux groupe montant de plus en plus connu et le clown, les jongleurs les humoristes. J'avais longuement réfléchis a ce que j'allais bien pouvoir faire de mon "talent" qui serais susceptible de plaire a des gamins malade avait de signé et d'envoyer ma réponse. J'avais aussi peur de me retrouver seul sur scène. J'était habitué a donner la réplique et même a improviser parfois mais jamais a faire de monologue mais j'était tellement fier et tellement content de pouvoir faire plaisir a des enfants. J'avais donc décider de ce que je ferais il y'a environs un mois. J'avais opter pour l'histoire de Pierrot de la lune. Décor minimaliste monologue poétique et costume noir et blanc. Depuis une demi heure je m'était endormi dans ma loge après une longue après-midi a travailler mon texte. Je suis réveiller par mon chat qui me saute littéralement sur le dos. Je me redresse en sursaut et sens sur ma poitrine le poids de deux seins, disons le, généreux. Mon dieu non ! Je suis sur scène dans une heure et quarante minutes je ne peux pas me montrer sur scène sous cette forme ! Je tourne en rond dans la loge essayant de me concentrer sur ma forme masculine " plus tu t’énerve moins sa marche " Me répète inlassablement la vois de la raison dans un coin de mon crane. Je fini par m'assoir, allumer une bougie sur la table basse et fermer les yeux, me concentre encore aucun résultats. Je ne sais pas ou ce changement de corps prend sa source émotionnellement. J'avale a une vitesse ahurissante le verre de lait et les petits sablé posé sur un autre coin de la table ( comme avant chaque représentation ). Mon esprit ce vide, dépourvue de toute pensées me voila parti loin dans le néant. Je suis sorti de ma rêverie par trois coup frappés a la porte. Je n'ai même pas le temps de dire entrer que déja la porte s'ouvre sur un jeune homme a l'air bien excité. Inconsiemment je baisse les yeux et a l'endroit ou ce trouvait quelques minutes plutôt les sein de Louna m'apparais le torse un peu plus viril de Seamus. Qu'elle soulagement.

- Salut l'ami ! Comment te sens-tu ?! Bonne chance ! Tiens, et pendant que j'y suis, t'aurais pas de l'Eristoff ?!  

Lance le jeune homme presque d'une seule traite, a cet instant précis je le reconnais. Il s'agit de Ryan, le guitariste du groupe Midnight désiré. Il me semble stresser j'ai a peine le temps de balbutier un leger

" Désolé je ne bois pas "

que déjà nous somme rejoins par sa jeune chanteuse, assez mignonne je doit dire, Je ne sais pas cenqui d'un ton presque génée me dit

- Excusez le ! Le stresse lui fait dire n'importe quoi !

Puis ce tournant vers son acolyte elle ajoute ...

- Non mais ça va pas ? Faut pas déranger les gens avec ça avant un spectacle ! En plus, on demande de la vodka à tout bout de champ !

Je souri alors, la scéne est assez burlesque et me rapelle certain passage de madame de Serfeuil

" Il a raison de venir demander aprés tout mais je ne bois pas d'alcool ... "

La jeune fille me coupe presque pour dire

- Encore toutes nos excuses ! Et bonne chance pour tout à l'heure.

Alors qu'elle s'aprête a sortir je me redresse et termine la phrase que j'avais commencer

" Tout ce que je peux vous proposer c'est du lait et des sablés. .... Bonne chance a vous aussi "

Je souri et les regarde attendant une réponse de leur part. Quand soudain, quelque chose me frappe. Ils sont sans doute venue la pour ce "moquer" de moi. Evidemment, je n'ai pas la notoriété de leurs groupe mais je trouve quand même cela pas très sympathique. Mon sourire s'estompe et je me rend compte que j'ai du passer pour une parfait idiot avec mon verre de lait et mes gateau quel quiche !

Je m'étais arrêté dans la pièce. Je voulais revoir cet acteur pour être bien sûr que ce soit lui. J'entendis Aymeline arriver. Puis ce fut au tour du comédien de se montrer et il balbutia un léger

" Désolé je ne bois pas "

Je pouvais entendre les pas de mon fidèle compagnon dans le couloir. Elle débarqua dans la chambre, essoufflée et sans doute agacée par mes petites folies. Elle s'excusa pour moi auprès de l'acteur.

Excusez le ! Le stresse lui fait dire n'importe quoi !

Puis elle se tourna vers moi.

Non mais ça va pas ? Faut pas déranger les gens avec ça avant un spectacle ! En plus, on demande de la vodka à tout bout de champ !

Seamus avait l'air de trouver ça un petit peu comique car il esquissa une petit sourire avant de nous répondre :

" Il a raison de venir demander aprés tout mais je ne bois pas d'alcool ... "

Et voilà qu'il prenait ma défense, en plus. On aurait pu faire plus ample connaissance autour d'un verre de vodka, mais il ne buvait pas d'alcool, tant pis. Ayméric non plus, mais pourtant on est de très bons amis. Je vis que Aymeline commençait à partir et sur le seuil de la porte, elle se retourna et s'excusa à nouveau :

Encore toutes nos excuses ! Et bonne chance pour tout à l'heure.

Le comédien sourit à nouveau. Alors que je m'apprêtai à rejoindre la chanteuse, Seamus nous proposa ceci avec un grand sourire :

" Tout ce que je peux vous proposer c'est du lait et des sablés. .... Bonne chance a vous aussi "

Celui-ci croyait vraiment que j'allais boire du lait ? Non merci trop peu pour moi. Mais par contre, ses sablés me donnaient vraiment faim. Son sourire disparut, peut-être se sentait-il un peu idiot de nous proposer cela comme l'aurait fait une grand-mère, mais je dois avouer que ce n'est pas l'envie qui manque de déguster ces gâteaux. Je me tournai donc vers l'homme avec un grand sourire. Cette personne me paraissait différente des autres que j'ai pu croiser dans le couloir. Il avait une odeur différente, à peu près semblable à celle d'Ayméric.
Je me retournai et tirai sur la manche de la Lorialet, et je lui fis signe de ma tête de rester avec ce type nous proposant gentiment un peu de lait et des petits gâteaux. Je regardai maintenant à nouveau Seamus et ce fut avec un grand sourire que je lui dis :

Mais bien sur, j'ai super faim, merci mon gars, mais j'ai une envie pressante, donc je reviens.

Et sur ces mots je sortis et repartis vers notre loge. Je me précipitai dans la salle de bains. Je me regardai dans le miroir. Je semblais vraiment stressé. Pas d'alcool, ce concert à œuvre caritative, et ce mec qui empeste d'une odeur bizarre. Je sentais qu'il avait quelque chose de spécial. Était-il un immortel comme moi et Aymé ? Je n'en savais rien, mais plus j'y pensais, plus je me disais que c'était fort possible.

Je retournai donc dans la loge de Seamus. Et je lui dis amicalement :

Et bien, maintenant que je suis soulagé, mangeons.

Je pris la première chaise que je vis et m'assis. Je croisai mes mains entre mes jambes et m'efforçai de ne pas faire ressentir mes doutes. Seamus semblait assez angoissé. Je l'étais aussi. Je n'arrivais pas à cerner si Aymé sentait plus que d'habitude, ou si le comédien était un vrai Lorialet. Je commençai la discussion pour ne pas que l'on me croit stressé.

Dis moi Seamus, ça serait pas toi qui a joué le jardinier dans « Madame de Serfeuil » ?

C'était incroyable, je sentais en lui l'odeur d'un mâle et celle d'une femelle. C'était sur, il n'y a que les Lorialets qui changent de sexe. Il était comme Ayméric. J'en étais sur.

Je suis d'ordinaire quelqu'un d'assez stresser, il ne me faut pas grand chose pour être déstabilisé. Je me sens donc quelque peu mal a l'aise après cette entrée mouvementé des deux rockeurs en face de moi, la jeune femme est particulièrement jolie et je ne doute pas que son acolyte sois aussi sont amant (ou plus encore son conjoint). Je me demande combien de temps il me faudra encore avant de réussir a avouer a la personne que j'aimerais que je peux aussi bien étre homme que femme. La première fois que je me suis endormi homme aux coté d'une petite amie je me suis réveiller femme et j'ai fuis tellement vite que même mon ombre a eu du mal a me suivre. Toujours est il que ces deux la me semble assez proche pour former un couple. Le jeune homme me regarde d'un air septique dans le genre ' t'as vraiment cru que j'allais boire du lait ? ". Je souri pour donner l'illusion que je plaisantait mais il ne sembla pas le prendre comme cela

" Mais bien sur, j'ai super faim, merci mon gars, mais j'ai une envie pressante, donc je reviens. "

Ce type est vraiment ... surprenant, le regardant partir je me retourne vers la coiffeuse et tant le paquet de sablé a la demoiselle a qui je fait signe de s’asseoir.

- Oh, pardonnez mon impolitesse ! Je suis Aymeline Duhasard la chanteuse de Midnight's desire, un groupe de rock, je sais pas si vous connaissez.

Je connais le groupe bien sur mais je ne suis pas ultra fan de ce genre de musique. Je ne peu tout de même pas lui dire que je les connais juste de nom mais que je ne les ais jamais écouter alors je me contente d'un sourire et d'un hochement de tête positif pour lui répondre.

- C'est très gentil de votre part de ne pas vous être énervé contre mon ami. Il est un peu... excentrique. Mais je vous assure que c'est quelqu'un de très sympathique. Il faut juste savoir le tenir en laiss... Euh le tenir sur place.  Et ils ont l'air très bon vos sablées. C'est très généreux de votre part de faire partager. 


La je souri enfin une phrase sur laquelles je peu répondre

" Goutter en un c'est la recette de la cuisinière de mon grand-père, une femme que j'adorais tellement que je l’appelais babouchka, grand-mère en Russe ... enfin quand c'était elle qui les faisais ils étaient merveilleux "

C'est cet instant que choisi le jeune homme pour débarquer dans ma loge.

-  Dis moi Seamus, ça serait pas toi qui a joué le jardinier dans « Madame de Serfeuil »


Me tournant vers lui j'ouvre de grand yeux, il connais le nom de ma piéce ? J'en suis flatter mais je me dit toute suite qu'il etait sorti pour cela, ce renseigner sur moi. Je décide de le tester pour en avoir le coeur net

" En effet c'est moi, vous avez vue la pièce ?" , Puis avec l'air renfrogner de Philip le jardinier je met mon doigt sur mes lévre en signe de secret et commence la phrase culte de mon personnage " je perdrait tout si ... "

Je savait bien que si il avait vue la piéce il répliquerais la suite la phrase " ... ca venait a ce savoir"

Mais avant qu'il n'ai le temps de répondre la jeune Aymeline lanca

- Vous faites du théâtre alors ? Ça doit être vachement sympa d’interpréter un rôle ! ... Et vous allez jouer quel pièce ce soir ?

Je m'assois en attrapant un autre biscuit de babouchka et répond en prenant un air théatrale un peu surjouer je doit l'avouer

" C'est en effet intéressant ... Madame ... Ce soir j'incarnerais Pierrot de la lune je me suis dit que pour des enfants ca serais sympa "

Soudain j'ouvre de grand yeux, est ce une ombre masculine que je viens de voir passer sur le visage de la souce Aymeline ? Je doit avoir rêver. Elle ne peux pas être comme heuu ... comme moi ?

[hors RP : Ayme dit mois si ca te conviens ou pas ce que j'ai mis et merci de votre patience pour cette réponse^^]

Je pris un de ces sablés si appétissants, et le mit dans ma bouche. Je sentis alors le mélange de mille saveurs caresser mon palais. Ce fut le meilleur gâteau que j'ai mangé de ma vie. Et cela eut l'effet d'une drogue pour moi car, inconsciemment, je pris environ la moitié du plat pour moi tout seul. Et ce fut seulement après quand je m'en rendis compte, qu'au lieu de m'excuser, je pensais, et voilà, le retour de la graisse.
Alors que l'on discutait avec le comédien, je le sentis de plus en plus tressé. Nous cachait-il quelque chose ? Était-il en train de faire quelque chose de gênant quand nous sommes arrivés ? Ou bien cachait-il plutôt un secret que nous nous devons de garder, nous immortels en ces temps de guerre ? Nous cacherait-il le fait qu'il est pareil qu'Aymé ? Je pouvais en être certain que ce soit par sa dégaine penchant entre la féminité et la masculinité ou par son odeur de lorialet.
D'ailleurs celui-ci n'avait pas du tout l'air d'avoir confiance en lui là tout de suite. Et cela se concrétisa quand il commença à dire la phrase culte de son personnage comme pour tester si je lui avais menti ou si j'avais réellement vu la pièce. Et ce fut avec un grand sourire que je terminai sa phrase :

je perdrait tout si ... 
ça venait à se savoir. Je me retenais de rire à chaque fois que je t'entendais dire cette phrase.

Je vis sur son visage une petite pointe de joie et de fierté à l'idée que je lui ai balancé la suite exacte de la réplique de son personnage. J'avoue avoir moi aussi éprouvé de la satisfaction à voir ce petit sourire sur son visage. Mais ce sentiment s'évanouit vite quand je voulus prendre ma bouteille de bière et constatai qu'il n'y en avait pas.
Je me replongeai ensuite dans mes pensées en me demandant comment savoir si celui-ci est un lorialet ou non. Je pourrais l'ouvrir et regarder à l'intérieur, mais non, ce serait un peu trop barbare et intime pour le jeune ami en face de nous. Je pourrai lui faire peur en me changeant en loup, mais ne prenons pas de risques inutilement. Imaginons que celui-ci est un humain, il contacterai la sécurité nous serions expulsé Aymé et moi, notre concert tomberait à 'eau ainsi que nos carrière et plus d'emploi : plus d'argent : plus d'argent : plus d'alcool. Et aussi, éventuellement, nous serions traqués par des chasseurs d'immortels et serions tués, éventuellement. Mais ça ne reste pas pire que de manquer d'alcool à tout jamais.
Je me mis donc à réfléchir et à me remémorer combien de fois Aymé s'est transformée involontairement. Quand elle avait peur ou avait une émotion forte ; quand elle saignait (des fois); quand elle avait mal;etc. Je savais pas trop quoi choisir entre lui faire peur, l'ouvrir, ou lui faire peur, ou le faire saigner ( un petit peu ), ou lui faire mal.
J'eus soudain une idée ! En parler avec Aymé ! Je suis un vrai génie parfois moi ! Mais je devais faire diversion pour ne pas faire stresser d'avantage. Je fis donc tomber mon verre par terre, en plus, du lait se renversa sur Seamus ! Jackpot ! Pendant que celui-ci nettoyait et que je m'excusais, je me penchai vers l'oreille d'Aymé et lui chuchotai vite fait :

Je crois que ce type est un lorialet ! Comme toi !

...Ca venait à se savoir.

Il avait donc bien vue la pièce j'en fût flatté et surpris. J’étais toujours euphorique d'apprendre qu'on avait retenue mon nom ou qu'au moins on m'avait remarquer dans une pièce. Les gâteaux de la baba semblais plaire aux guitariste, je fût rassurer de voir que le plat ce vidaient si vite je n'était donc pas passer pour le parfait abruti que j'avais imaginé. La jolie Aymeline repris alors

- Pierrot de la Lune ? Ça m'a l'air sympathique ! Je ne connais pas grand chose de la pièce. Mais vous saviez que le vrai était un Lorialet ? Enfin... Un enfant de la lune et d'une femme d'après les légendes, mais je suppose que ce sont des mythes.

Mon dieu ! mon dieu ! Non, ce mots si souvent interdit a la maison,le mots secret que je ne devait jamais prononcer. Comment ce fait il qu'elle connaisse ce mots ... ATTENDEZ a moins que cet aspect masculin que j'avais entrevue sur son visage ne sois pas une illusion ? A moins qu'elle ne sois comme moi ? Au quel cas elle serais la première que je rencontrerais. Je décidait de continuer mon enquête.

Je me demande quel est la vraie histoire de ce Pierrot... Si il existe vraiment bien sur !

Ajouta elle. Je me laissais glisser sur le devant de mon siége pour rapprocher un peu mon visage du sien puis je dit doucement

" Il existe si vous avez encore une âme d'enfant "

Je souriais quand mon verre de lait tomba. Je ne peux dire si c'était Ryan qui l'avait renverser ou je ne sais toujours est il que je reçu pas mal de lait sur mon jean heureusement que je ne portait pas encore mon costume de scène. Alors que je me levait pour aller me nettoyer un peu. La jeune fille qui aidais Ryan a ramasser le verre ce redressa en lançant

- T'es en sur ?!

Je la regardai d'un air de lui demander de quoi elle parlait puis je compris que le verre de lait n'avait été qu'une diversion, Aymeline avait manquer de discrétion. J'eu donc le tact de faire semblant de ne pas avoir remarquer.

" Vous ne vous êtes pas couper au moins ? "

Lançais je, avant de me rendre vers le lavabo ou je donnais un coup sur mon jean. Guettant les réactions a travers le miroir je lançais alors

" Vous saviez que les Lorialets on, selon la légende, la capacité de changer de sexe. Si ces créatures existait il ne serait pas simple pour elle de ne pas ce faire prendre"

Puis je revins m'assoir avec une éponge a la main et un sourire au lévre. Attendant les réponses.