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Sous les vibrations du son et des basses ( feat Alya )

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Message par Véra Hïmlad Mar 25 Nov - 19:42


Sous les vibrations du son et des basses

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La nuit venait de commencer pourtant la piste semblait déjà se remplir. J'observai de l'étage des VIP, les immortels s'entasser et se défouler avec un plaisir presque décadent. Ils avaient bien le droit de se détendre avec cette foutue guerre, surtout si ça permettait de remplir les caisses du Crazy Night. Au moins, ça ferait plus de sous pour mettre en place notre élevage d'humain. J'avais hâte de mettre ce plan à exécution. Imaginez de la main d’œuvre gratuite qui pouvait être recycler comme biscuit apéro. N'était ce pas génial ?

Mais pour le moment la gestion du club était plus important, comme je n'avais pas reçu le feu vert. Ce qui ne me gênait pas, tenir une tel entreprise n'était pas déplaisant. En plus, j'appréciai ces instants où je venais inspecter le travail des employés et leur montrer qui était la patronne. Je ne haussai pas la voix mais montrait belle et bien qui tenait les ficelles et qui faisait les marionnettes.

J'avais encore vérifier l'entrée pour m'assurer du bon tri des clients. On ne pouvait pas laisser passer qui voulait. Déjà les humains non homologué comme friandise c'était dehors et la suite avait intérêt à soit être "connu" du milieu ou avoir les moyens d'entrée. Après, on acceptait d'être plus tolérant si la personne avait quelques atouts, mais bon... au final, la boite était toujours remplis et qu'avec le gratin de la société. C'est à dire les immortels. Comme cette nuit.

D'ailleurs, en jetant un coup d’œil, à l'horloge en néon, je vis qu'il serait peut être temps que je commence à mettre mon grain de sel. Je m'éloignai alors de la rambarde pour ensuite me diriger vers l'étage d'en dessus. Tout de suite, les basses résonnaient plus et faisaient vibrer votre entier corps. Les lumières volaient dans tout les sens transperçant l'obscurité avec furie. Le commun des boites vous diront certain, mais ici on proposait plusieurs types d'ambiance selon les soirs. Parfois rock, parfois techno et d'autre encore. J'avais même organisé une veillée nostalgique avec du classique. Bon... ça n'avait pas duré la nuit complète car les fans étaient assez peu mais ça prouvait qu'on essayait de satisfaire tout le monde comme tout bon commerce.

En tout cas, c'était sur de l’électro que dansait les immortels lorsque je m'approchai de mon DJ. Sur le rythme, je m'avançai doucement en me fondant dans la foule. Pas besoin de commencer mon show au milieu d'excités trop plein d'alcool ou de sang défraîchis, donc je faisais dans la discrétion. Je jetai un coup d’œil vers le bar. Un lorialet faisait l'imbécile avec un loup en essayant semblait il de changer de sexe. De l'autre côté, au niveau des tables, plusieurs couples se pelotaient sans gène, sûrement prêt à foncer vers les toilettes. Heureusement, j'avais posé un videur là bas pour éviter qu'il y ait des débordements. Non pas qu'il n'y avait pas de "rencontre du soir" au Crazy Night, mais il fallait avoir les moyens d'aller à la zone VIP pour réserver une pièce privée. Après, ça ne me regardait pas ce qui s'y passait.

En tout cas, une fois arrivée sur la scène ou le DJ m'organisa une entrée musicale comme il se devait, je pris le micro et offrit mon plus grand sourire à la clientèle. Alors, je commençais mon discours de ma plus belle voix. :

- Bienvenue a tous mes chers amis ! Quel plaisir de vous voir tous ici. J'espère que cette soirée vous plaît. Mais même si ce n'était pas le cas, je vous assure que nous allons y remédier. Mes chers vampires, loups et lorialets, pour vous faire oublier tous les problèmes que les humains vous causent, nous avons pensé à un petit remontant. Alors, je vous pris d'accueillir ces chers créatures de la nuit qui vont se faire un plaisir de vous ravir vos pupilles.

Cela dit, des danseurs que j'avais employé vinrent me rejoindre dans des costumes provocants. Homme, femme et même lorialet. Pas de jaloux. Pas de strip-tease prévu mais une chorégraphie qui pouvait enflammé bien des esprits. En tout cas, je l’espérais car j'avais payé le prix fort pour les recruter.

- Je vais donc vous laisser entre de bonnes mains, mes chéris. Et n'oubliez pas, amusez vous jusqu'au bout de la nuit.

Ainsi, je laissai la scène aux artistes qui commençaient à danser sur le rythme d'une chanson rock entraînante. Une bonne chose de faite, j'allai vers le bar, histoire de me prendre un verre et peut être discuter avec le charmant serveur et inspecter son boulot. Je m'asseyais et commandais un petit sang A+. Je savais que le donneur qui était en train d'agoniser derrière venait d'être mis à disposition et donc était très frais. L'avantage d'être la patronne.



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Message par Alya B. Runeldys Mar 25 Nov - 21:47

La nuit, aussi douce, aussi savoureuse, je ne pouvais pourtant pas la trouver agréable ce soir. Surement parce que je n'ai encore rien avalé ou peut-être est-ce les mauvaises nouvelles qui vont et qui va. Étrange mélange de folie humaine, qui avait dit que les immortelles étaient des monstres? Cet être futile, devrait avoir assez bon gout. Qu'importe sa race et son groupe sanguin, si un seul me dérange, il finira dans mon estomac. Est-ce que cela me démange de tuer? Depuis le temps que je ne me suis pas offert le caprice de massacrer sans sentiment, oui cela me démange. Il faut dire qu'avec ma place de chef religieux des vampires, lycans, lorialets et même de certains sorciers, je ne peux me permettre de tuer sans raison.

Autre fois cela était si facile, personne ne vous regardait ou se doutait de ce que vous êtes, mais depuis que les humains savent, tout est devenu si... compliqué. Certes excitent au début, mais je m'en suis lassé après la première année. Et puis ce n'était pas la première fois que les mortelles découvrent notre existence. En trois mille ans, cela devait bien être la quatrième, certes à ces moments là les êtres au courant furent exécutés.

Les souvenirs me revenaient alors que je sirotais un petit martini-sanguin dans le jet qui me conduisait tout droit pour New York. Quelle idée folle, mais il y avait un endroit dont les échos m'étaient parvenu au court de ce dernier mois. Il fallait donc que je sache et surtout que je goûte à cette vampire qui ose se faire connaître plus que moi. Que ce soit le roi, je comprendrais, mais là c'est une enfant qui joue sur la cours des grands. Je n'avais aucunement l'intention de l'effrayer, je voulais juste qu'elle sache qui est le chef, pas moi, pas encore, bien que mon influence se face très ressentir un peu partout. Les enfants de la lune, voilà le nom que je donne à ceux qui sont immortelles et ceux qui ont eu droit aux regards de Lilyth.

Mon avion se posa, ce fut mon chère Mathieux qui m'informa que ma voiture m'attendait. Une limousine avec à son bord, une flopée de vampires qui allaient me servirent de repas. Bien sur, pas question de tâcher mes si beau habits. Bien que je ne porte qu'un simple jeans noirs moulant et un délicieux corset en cuir noire avec des lacets qui laisse un espace de manière a voir mon nombril et entre mes seins. Ce petit air ravageuse, avait fait frémir mes gardes du corps, eux qui sont si habitués à mes grandes robes du XVIIème siècle. Ils furent drôlement émoustillé. Quand à mes cheveux, sauvagement lâché dans mon dos, l'un des vampires prit le risque de m'y faire une tresse alors que je dévorais farouchement son camarade.

Vous trouvez peut-être que je suis cruelle, pourtant sur cette terre, Lilyth m'a ouvert les bras, j'en ai donc tous les droits. Certes cela surprenant les jeunes vampires qui me voient me délecter de leurs sang comme si c'était celui des humains, pourtant la couleur de mes yeux tri-millénaire, leurs fait clairement comprendre ce que je suis. Une vampire, sans doute la dernière des plus âgées, plus proche qu'ils ne seront jamais de nos premiers nés.

Le véhicula s'arrêta, Mathieux m'ouvrit la portière pour me laisser descendre. C'était donc ça, le club de danse le plus célèbre parmi les immortels? Un gout presque décevant glisse sur ma langue, j'étais même triste de m'afficher dans cet endroit minable. La couleur des néons, les néons eux même, me répugnaient. Peut-être suis-je trop vieux jeu? Après tout j'ai dormis mille ans et mon réveille date d'il n'y a pas si longtemps que ça. Je ne regrette pas d'avoir laissé Snow à la maison, il aurait eut peur de ce lieu.

Plusieurs immortels qui faisaient la file me regardèrent, non as avec dégoût ni envie, mais avec crainte. La limousine noire nocturne repartit avec les quelques buveurs de sang que je venais de vider, j'avais eu le respect de leur laisser la vie. Mat et Ravner, mes gorilles me suivirent jusqu'à l'entré. S'assurant que je n'ai aucun problème, quand les types de la sélection me virent, ils eurent le réflexe de pousser les autres immortels pour me laisser entrer. Sage décision, je n'apprécie guère la foule.  

L'odeur du sang, des fauves, du sexe et de la vie. Tout cela était si étrange, ce mélange pas si déplaisant enfin de compte, s'accompagnait des vibrations de la musique. Toute fois, alors que je m'avançais vers le bar pour prendre la première boisson, qui n'est autre que du sang, un lycan m'aborda d'un air de don-jouant. Ce ne fut que quand il croisa mon regard, qu'il se retira, je suis bien trop vieille pour lui et sans doute trop dangereuse aussi.

Ma recherche ne fut guère longue, la jolie rousse aux airs de dominantes qui prenait à boire sans payer. Ca devait être elle, j'ignore bien que j'ai raté son joli discourt, mais soit je m'en passerai bien. D'un pas décidé je me dirigea vers elle, les danseurs enivrés me laissaient le passage. En moins de temps qu'il me paru en falloir, j'étais dans son dos. C'est alors que je fis une chose qui ne me ressemble pas, mais pas le moins du monde! J'appuyais ma poitrine sur son dos alors que mes bras venaient doucement l’enserrer, un autour de son ventre, l'autre, allant directement à son menton pour le prendre entre mes doigts.

"Bonsoir petite vampire... J'aimerai que l'on discute un peu, toutes les deux."

Ma voie se fit autoritaire, je l'étais bien plus, mes yeux devaient brûler d'un rouge sanguin enivrant, encore loin de mon état d'esprit. Ma boisson avait fini par resté sur le bar, dommage, je l'avais payé pour rien, mais ce soir l'envie de boire du sang de mortel ne se faisait pas sentir. Cette belle vampire me donne bien plus l'eau à la bouche. Je fis sans mal sentir ma puissante force due à mon grand âge en l’empêchant de bouger, si l'envie lui prenait. J'aurai pu briser en deux un humain, un lycan dans son premier age n'aurai pu me toucher et un vampire de son age, ne pourrais me blesser.


Car il faut le voir pour le croire:
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Message par Véra Hïmlad Mar 25 Nov - 22:40


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Tandis que je commençais tranquillement mon verre, des bras vinrent se saisir de moi et m'enlacer accompagnée d'une voix trop pleine d'autorité. :

-"Bonsoir petite vampire... J'aimerai que l'on discute un peu, toutes les deux."

Je n'avais rien contre une discussion mais par contre, les câlins improvisé par des inconnues ne me semblaient pas très polie. Puis ici, j'étais la patronne, donc un minimum de respect. J'essayai donc d'échapper à cette étreinte forcée. Non sans mal, elle avait de la force celle là ! Après quelques secondes, je parvins à me séparer d'elle et soupirai devant l'effort et la surprise. Pendant un ou deux instants, je m'efforçai de retrouver mon sourire courtois pour cacher la colère qui bouillonnait en moins.   Je me retournai donc vers la nouvelle venue et la dévisagea un instant. Blonde, mince, belle forme, vampire et pas une jeunette, même plutôt mon aînée de quelques siècles. Ça ne changeait rien au fait qu'ici c'était mon établissement et qu'il y ait un regard bouillonnant de je ne sais quel rage ou soif ancestrale, non plus.

Cependant, je pris quand même ma voix douce de pur commercial et répondit. :


- Non pas que je sois associable mais les câlins à la première rencontre, ce n'est pas mon genre.


Si Geoffrey aurait été là, il aurait foncé sur la vampire, ancienne ou non, et lui aurait fait sentir que je n'étais pas disponible. Mais ce n'était pas ce qu'elle cherchait, ça crevait les yeux qu'elle avait bien d'autre chose en tête. Quoi ? Je ne savais pas mais ça n'allait pas tarder.

- Vous souhaitez discuter ? Pas de soucis. J'espère juste que ce n'est pas pour un problème par rapport à notre établissement. Si tel est le cas, nous ferons le nécessaire, évidement.

La parfaite réplique de la commerçante. Sourire, courtoise et self contrôle. Je pris cependant mon verre pour boire quelques gorgées pendant la conversation. Parler n'allait pas m'empêcher de manger même si ce n'était pas dans le registre du bon marchand. J'en profitai d'ailleurs pour mieux examiner mon interlocutrice. Elle sentais le sang mais pas celui d'humain, mais celui de nos chers confrères vampires. Très sympathique comme goûter, j'espérais juste ne pas être vu comme faisant partie du menu car elle se trompait lourdement sur la marchandise dans ce cas là.

Je m'adossai au bar toujours souriante et fit signe au barman de servir un verre à notre cliente. Au moins, en espérant qu'il ne serve pas un sang de mauvaise qualité. Enfin... si il le faisait ça m'aurait donné une raison de le gronder qui n'était pas pour me déplaire.

Je fus déçu, l'odeur du raisiné était agréable. Sang de Lorialet à première vue. Il avait compris qu'il fallait la jouer fine dans cet instant, mais il avait aussi oublié de me préciser qu'on avait retrouvé un donateur volontaire et qu'il aurait du m'en proposer. Qu'il se prépare à une bonne remontrance façon Véra après son service. Au moins, que je ne demande à Geoffrey de s'en occuper. Il était doué avec les couteaux, mon amour...

Cependant, je repris la conversation. Avec une mine ravie, je tendis le verre à la blonde et déclarai. :

- Et sinon, à qui ai je affaire ? Car vous semblez me connaître mais ce n'est pas réciproque.

Il est vrai que je ne la connaissais pas bien que souvent les anciens étaient plutôt célèbres. Mais bon... à force d'être fourrée dans les labos d'expérimentations sur les humains, on ne gardait en mémoire que les immortels du moment. De toute façon, c'était le conseil Hïmlad qui s'occupait du relationnel avec les autres clans. Donc si le sujet était politique, je l'enverrai bien gentiment en Allemagne où le siège était. Moi, mon boulot c'était commerce et plan de guerre, rien d'autre. Du moins, pour le moment. Mes oncles et tantes prévoyaient de m'initier à la diplomatie un jour. Mais pour l'instant, je voulais juste profiter de la vie et transformer le peuple humain en esclave comme la nature le voulait.

Je sirotais donc mon verre avec un léger sourire et un regard plein de malice. Je me demandais ce qu'allait me dire cette vampire qui était si âgée. Je ne pensais pas qu'il s'agisse d'une plainte de client mais quelque chose de plus personnelle. Alors qu'elle serait donc les réclamations de cette doyenne.  


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Message par Alya B. Runeldys Mer 26 Nov - 19:11

Son visage, ce fut la première chose qui me frappa alors que je le laissais se délivrer de mes bras en reculant d'un pas. Ce regard, ses yeux, mais pourquoi elle?! Pourquoi deux millénaires plus tard faut-il que je retrouve le visage de la femme que j'avais pris sous mon aile?! La colère montait, mais je ne pouvais la laisser sortir, je devais l'étouffer et même, l'effacer. Pas question qu'une petite gamine comme elle vienne fourrer son nez dans mes affaires. Elle ne voulait surement pas non plus que je mette le mien comme je comptai le faire. Étrange dilemme, devais-je ou non parler à présent?

Après avoir pris ce verre qui m'était tendu, je choisi une solution simple, un regard plus calme, plus posé, cette fille jouait la professionnelle face à moi, il me fallait donc en faire de même. Bien que l'envie de la taquiner me monte au nez. Oui je suis chiante et alors, n'ai-je pas le droit d’emmerder mon monde?

Le nectar sucré n'avait pas mauvais gout, bien que le sang de vampire me lace pour ce soir, peut-être trouverai-je un loup a croquer, bien que son sang soit interdit aux autres vampires, il ne le sera pas pour moi. Grace à Lilyth et bla bla bla. Je radote, plus qu'un peu, pourtant cela ne m'ennuis guère. Je pourrai parler éternellement de ma déesse du sang enfermée dans la lune, mais ça risquait fortement d'endormir cette vampirette.

Un pas vers elle, mon pied se retrouva entre les siens, je n'eu cas tendre le bras pour poser mon verre, je n'avais rien bu, le sang me gavait, toujours ce même liquide vital, ce même gout... En approchant doucement mon visage du sien je pue sentir son souffle. Il ne me fallut plus qu'un regard dans ses yeux pour juger qu'elle devait avoir entre cent cinquante et cent septante ans. Bien que physiquement je ne lui en donnerai que dix neuf...

"Un endroit plus intime et plus calme serait plus prospère pour discuter."

Parler, oui il fallait que cette petite sache à propos du marché aux immortels. Son club fait tellement de bruit que je doute qu'il y reste très longtemps un calme apaisant loin des humains. Ces mortels allaient surement attaquer massivement les lieux pour faire une raflé et tous ses idiots enivrés de sang et de sexe ne seraient même pas capable de se défendre. Se serait mauvais, autant pour elle que pour moi, je n'accepterai pas de voir encore un seul enfant de la lune dans une cage et sous les coups de la jalousie. Selon moi, les mortels nous jalouse à un point pas permit, notre beauté, notre force, notre savoir et notre compréhension du prochains montre à quel point les humains sont futiles... C'est répugnant.

Après ma courte phrase, je me reculais d'un pas pour la regarder dans les yeux. Isis... ma petite Isis... Je devais surement porté un regard maternel sur cette gamine, c'était d'autant plus blessant que j'avais moi-même tuée ma précieuse protégée. Le gout de son sang me revenait en bouche, m'asséchant la gorge comme si je n'avais rien avalé depuis un millénaire... Cette sensation déplaisante m'énervait profondément. Il me faut pourtant résister à l'envie de tuer quelqu'un ce soir, un simple souvenir ne devrait pas être si difficile à gérer.
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Message par Véra Hïmlad Mer 26 Nov - 23:04


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Je haussai légèrement un sourcil lorsqu'elle posa son verre sur le bar. Bon... Le sang de Lorialet n'était pas à son goût. Je prenais note. Quel dommage de gâcher un tel délice. Enfin, je n'allais pas non plus en faire tout un plat, même si ce n'était pas l'envie qui manquait. D'ailleurs le barman me sortit un regard interrogateur. D'un coup d’œil plein de reproche malgré mon sourire, je lui fis comprendre qu'il devait retourner au travail.

Pas besoin d'un voyeur. Même si la proximité de cette inconnue dont je ne connaissais toujours pas le nom pouvait étonner. Que me voulait elle à la fin ? Elle souhaitait parler ailleurs. Bon soit, un endroit plus calme ça pouvait être raisonnable mais le intime me semblait un peu inquiétant. Mais comme l'avais rabâché sans cesse mon oncle, il était important de traiter les anciens avec respect car c'était souvent eux qui avait du pouvoir et donc des choses à offrir si on allait dans leur sens. Je gardais donc ma mine polie et lui répondis. :

- Bien entendu. Si vous voulez bien me suivre.


Je m'éloignai alors légèrement du bar tout en contournant avec prudence la doyenne. Cependant avant de réellement m'éclipser avec ma cliente bien mystérieuse, je me retournais vers le serveur qui allait bientôt morfler pour son incompétence.

- Hey ! Toi ! Préviens les autres que j'ai une affaire personnelle dans mon bureau et que je ne souhaite pas être dérangé sauf pour cas d'urgence ou par Geoffrey.


Oui, mon loup était le seul autorisé à venir se mêler de mes affaires. Et de toute façon, il ne venait pas souvent ces derniers temps. Vu ces occupations, cela n'avait rien d'étonnant. En tout cas, je guidai ensuite, mon invité vers le coin administratif situé derrière une petite porte gardé par un immense loup à la force gargantuesque. La seule pour laquelle je l'avais embauché d'ailleurs car ce n'était pas le plus dégourdi. Pourtant, en cas de soucis, il serait le premier à arracher les têtes des opposants sans trop de problèmes.

Ainsi, nous nous retrouvâmes dans un lieu bien plus clair et surtout bien plus silencieux. Vives les murs insonorisés. Nous étions dans un petit couloir blanc qui menait à différents bureaux sauf en ce qui concernait l'accès du fond. Celui ci menait à l'endroit où on s'essayait à quelques tests pour l'esclavage humain. Bientôt, cela serait plus que des essais, songeai je avec fierté. Puis j'ouvris la porte de mon espace personnel. Un pièce assez sympathique. Table en verre noir et fauteuils de cuir au forme design avec les meubles de la même collection. Un simple ordinateur bien que performant sur le secrétaire, mais aussi mon fidèle Prinz à ses pieds.

Le mignon chaton vint tout de suite me voir ronronnant pour se frotter à mes jambes. Qu'il était adorable. D'un coup, tout l'énervement de la situation s'envolait. Je le pris dans mes bras après avoir fait entrer la belle vampire millénaire en l'invitant à s'asseoir. Puis en gardant le chat dans mes bras, j'allai m'asseoir à mon bureau calmement.

- Il est vrai qu'on est plus tranquille pour parler ici. Mais bon, je suppose que ce n'est pas pour vous plaindre du bruit que vous voulez me parler. : dis je avec un ton léger que tout bon marchand faisait pour que le client se sente à l'aise.

Cela ferait il son effet ? Non sûrement pas. J'avais affaire avec une doyenne qui respirer l'énervement à des kilomètres. Pourquoi était elle sur les nerfs ? Aucune idée, mais je risquai de bientôt le découvrir. Au moins que ça soit un tout autre sujet qu'elle aborde. Bah... Peu importe, j'étais préparé à tout entendre.

- Donc, je suis toute ouïe, Madame...?


Oui, je ressayais de lui faire dire son nom. Il fallait bien ça pour commencer une conversation.



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Message par Alya B. Runeldys Jeu 27 Nov - 18:13

Elle accepta, elle n'avait pas vraiment le choix aussi. Certains disaient qu'ils valaient mieux obéir aux plus âges, par crainte de se faire tuer sans la moindre raison. Certes il m'était déjà arrivé d'arracher la tête d'un vampire ou deux qui ne souhaitait pas suivre mes instructions. A une autre époque, cela m'avait valu le surnom de la noble de sang Béatrice. Étrange coïncidence que mon surnom sous aussi mon nom. Tout cela remontait à avant mon sommeil. Les légendes naissent toujours d'histoires, qu'importe si les humains les calques sur les leurs ou s'ils s'en inspirent.

Ce qui me préoccupait était la forte ressemblance entre cette gamine et ma belle Iris. Pouvait-elle être sa réincarnation? Je doute qu'elles aient un lien de parenté, Isis n'avait aucune famille et son unique enfant, fut massacré avec elle. Alors qui était donc cette petite? A en juger par ses airs, elle avait quelques manières, assez que pour faire sagement ce que je lui dirais, mais aussi pour montrer les crocs envers ses employés. Bien, je l'apprécie un peu plus.

Ces pas nous guidèrent dans un couloir, l'odeur des mortels qui se trouvaient plus loin, où je ne peux hélasse le dire, m'arriva comme un vague parfum de rose dans un marécage. C'était surement la source de tout ce sang, bien que je songeasse un instant que cela soin pour plus de connaissance. Bien, très bien, les mortels sont notre nourriture, il serait mal venu que nous ne leur fessions point subir ce qu'ils font au notre. Toute fois, je n'avais pas songé à faire un laboratoire dans un lieu si peu caché. Un endroit tel qu'une cave ou une chambre dérobée, m'aurait paru plus correcte, surtout par les temps qui cour. De la discrétion voilà ce qu'il manquait à cette enfant.

La porte qu'elle ouvrit donna sur un bureau très... très moche, la décoration laissait vraiment à désirer, ce ce n'était de mauvais gout. Toute fois le chaton qui miaula amoureusement. Un magnifique petit félin qui ressemble à un siamois avec de long poils. Une petite boule aux grands yeux bleus, fort ressemblant à Snow, sauf que lui possède un pelage uni et que c'est un chien. Toute fois, la voir ainsi avec ce petite être me calma bien vite, Isis n'aimait que les tigres, puissants félins, plus grands et plus fort que tout. Cette gamine n'avait que l'apparence qui lui ressemblait rien de plus.

Bref, il fallait que je lui parle, de ce petit havre de paix qu'elle avait construit. Du danger surtout que cela pouvait provoquer, ce faire connaître alors que dehors gronde la guerre, la plus féroce de l'histoire, c'est de folie. Ca m'étonne même que ce lieu ne soit pas déjà dévasté par les humains. Une cible parfaite, une mise en garde magnifique.

"Cela va te paraître étrange, mais pour le bien de tes clients, il serait judicieux que tu fermes les portes. La guerre n'est pas à prendre à la légère, et réunir autant d'immortel en un seul lieu où ils ne peuvent se défendre a cause de la quantité de sang, d'alcool et de divertissement. C'est comme placer sur un plateau d'argent chacun d'eux pour les offrir aux humains."

D'un pas sur je m'étais avancé pour me placer derrière l'une des chaises, je n'ai pas envie de m'asseoir, je suis resté un millénaire dans une boite de pierre, cela ne fais que quelque mois que l'on m'a réveillée. Bien que je me sois faite discrète dans cette guerre, d'une certaine manière, je compte bien y mettre un terme le plus rapidement possible. Le sang à déjà bien trop coulé, comment les dirigeants ont-ils peu laisser les choses tourner ainsi. Il y a mille ans, le moindre mortel aurait été tué pour gardé le secret s'il n'était pas digne de confiance. Cela était désespérant. Toute fois il y a autre chose dont je dois parler avec elle, une chose qui m'est plus important que la guerre. Alors sans lui laisser le temps, je repris la parole en élèvant un peu la voie.

" As-tu... entendu parlé du marché aux immortels? Car vois-tu, il n'y a pas deux semaines, une louve accompagné d'une meute et d'un certain Ryan, ont gentillement détruit l'un des laboratoires de recherche du Vatican à Rome. Je suis à la recherche de cette louve Alpha qui a disparu, la moindre piste pouvant me conduire à elle me serait une précieuse aide."

Cette louve, cette Mélina, je connaissais ses ancêtres. Des loups alpha eux aussi, comme tout ceux de cette lignée. Je pense même que cette petite puisse être la descendante directe de l'aîné loup. Si telle était le cas, l'avoir de mon coté pour affronter les humains, serait la plus belle chose au monde. Et au vu des dires que j'ai eu sur elle, la petite Valéria Cress serait loin de refuser. D'ailleurs cette Véra m'intéresse beaucoup aussi. Une jeune vampire de cette époque pourrait m'apprendre tout ce que je ne sais pas.

Après un court instant je m'installa sur la chaise en la regardant attentivement, j'avais plus qu'oublié de me présenter et je compte bien le faire. Surtout qu'elle meure d'impatiente de savoir qui je suis. La compréhension peut se faire ressentir dans mon être.

"J'aurai du commencer par décliner mon nom: Alya Béatrice Runeldys. Appelle moi Alya. Et sache que je ne te veux aucun mal, je suis ici pour t'aider, bien que jalouse que mon réveille ne fut pas accueillit à grand bruit, bien qu'après un millénaire, il soit normal que peu d'immortel connaissent mon nom. Sache que j'ai plus de trois millénaire."

Même mon vieil ami Jules n'aurai pas fait plus chiant comme présentation... Brutus me l'avait déjà fait au combien remarqué, je ne me tais que quand il ne le faut pas, mais soit mon coté taciturne se taire pour le moment. Il pourra se montrer plus tard quand l'heure sera moins dramatique.
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Message par Véra Hïmlad Jeu 27 Nov - 21:47


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Cela faisait pas mal d'info d'un coup. Je pris un grand coup de respiration comme pour assimiler chaque détail et répondre à tout les sujets. D'un regard, je l'observai une dernière fois. Elle était debout derrière la chaise à croire qu'elle n'était pas disposé à s'installer. Bon si elle ne le souhaitait, je n'allais pas en faire tout un plat.

Ainsi avec encore un grand sourire, je repris la parole. :

- Je suis enchantée de faire la connaissance d'une personne telle que vous. Il est rare de nos jours de croiser de telle personnalité. Et je suis navrée que votre réveil ce soit si mal passé. Je serai ravi cependant d'en parler avec le reste de mon clan. Ainsi, il serait peut être possible d'y remédier et d'organiser un événement en votre honneur avec les autres grandes familles importantes.

Il est vrai que les Hïmlad était discret mais cela ne signifiait pas qu'on avait pas de contact avec les autres clans. L'idée n'était donc pas mauvaise. Cela permettrait de montrer notre bonne volonté pour établir une relation cordiale avec ce vampire ancestrale. Alya Béatrice Runeldys... Intéressant. Avoir une personne d'expérience comme elle pouvait être réellement avantageux.

- Par ailleurs, si je peux vous appelez Alya, je vous le précise bien qu'évident que vous pouvez m'appelez Véra. Par ailleurs, en ce qui concerne cet établissement, nous avons déjà réfléchi à ce problème.

Cela était évident, vu que cela faisait à peu près un siècle que les Hïmlads travaillaient cette perspective. Soit, notre plan devait attendre l'approbation du reste des grandes familles plus connues mais chaque détail avait était pris en compte et celui de la sécurité aussi.

- En ce moment même, nous avons des agents qui surveillent les mouvements des humains, des chasseurs et autres personnages à risques. Ainsi lorsqu'il y aura ne serait ce qu'une possibilité d'attaque, nous mettrons en place notre solution. C'est à dire, la fermeture temporaire du Crazy Night dit "immortel", cela nous permet de tromper les trop curieux. Nous l'avons déjà effectué une ou deux fois. C'est assez pénible car cela donne un mauvais coup pour le commerce. Mais il faut bien.

Il est vrai que je haïssais ces moments d'ailleurs. Lorsqu'on refusait la quasi totalité des créatures et recevait ces humains. Pouah ! Mais le conseil familiale en avait décidé ainsi et c'était plus raisonnable soit... Il fallait simplement fermer à double tour les dizaines de portes blindés qui menaient au centre de recherche situé au sous sols et condamner l'entrée via la boite temporairement.  Déjà que c'était assez long d'aller en bas à cause des codes d'accès, lorsqu'on rajoutait d'autres barrières c'était encore plus agaçant. Enfin... Il fallait bien. Notre base devait être protégé d'où cette méthode d'ailleurs. Couvrir un lieu important sous l'image d'une simple boite de nuit pouvait duper l’ennemi.

Par ailleurs, nous avions mis dans la surveillance des agents de premières qualités. Les disciples de Marcello Picorelli. Des vampires surentraînés qui avait comme maître un grand traqueur d'humain à problème. Bien que ce dernier devienne légèrement cinglé, sa main d’œuvre était irréprochable. Mais seulement pour leur domaine sinon, c'étaient de parfaits empotés pour les bonnes manières.

- Puis, même en cas d'attaque non prévu, nous avons installé quelques protections et embauché quelques soldats bien entraînés. Puis, finalement quelque soit l'endroit, il y aura toujours un risque. Alors mieux vaut être réunis à combattre en force qu'isolé et plus faible.

Je savais qu'on pouvait avoir du mal à croire en les voyant danser et boire ici, mais il ne fallait pas oublier que tous ces immortels étaient des créatures de la nuit. Et toutes créatures de la nuit possédaient un minimum de compétence pour se défendre. Cela était naturelle. Ainsi, même dans les pires situations, enivrés ou même drogués, ils pouvaient trouver une solution et j'avais confiance en eux pour se battre férocement contre l'ennemi au moment voulu.

- Enfin, pour ce qui est du sujet de la lycan que vous recherchez, nous avons notamment entendu parler de cet élément lors de cette opération des plus honorables. D'ailleurs, nous avons voulu retrouver la trace des personnes mêlées à ça. Ainsi, nous avons pas mal d'info sur Ryan Norrigton mais aussi sur un dénommé Ayméric Duhasard qui semble aussi lié à la louve qui nous intéresse. Cependant, nous n'avons pas eu d'info sur cette dernière. Nous aurions bien aimé approfondir nos recherches mais la surveillance de ce lieu est prioritaire et ne nous permets pas plus.

Cela me dérangeait légèrement de laisser cette affaire en suspend mais le centre d'expérimentation pour l'élevage d'humain était primordiale. Et je ne souhaitais pas utiliser notre dernière carte pour le préserver, c'est à dire le déménagement d’urgence qui comportait pas mal de risque. Cependant, je comptai envoyer mon Geoffrey sur le terrain pour capter plus d'informations. Il était expert dans la traque en tout genre, renseignement, animal, objet, individu, il vous le ramenait toujours quelques soit les contraintes.

- Mais je peux vous fournir une chose. Nous pouvons vous offrir les moyens d'entrer en contact avec Ryan Norrigton et Ayméric Duhasard. Il vous faudra cependant, les informer vous même de la situation car nous n'avons pas encore les contacter. Par ailleurs, je peux aussi vous transférer un dossier complet sur les deux individus. Leur position, leur compétence et leur faiblesse ainsi que d'autres détails importants.

J'aurai aimé lui proposer des troupes et plus, mais elles étaient déjà toute en fonction pour la plupart et les quelques restantes devaient rester en réserves au cas où. En tout cas, cette Alya m'intéressait grandement avec ses projets bien que ça ne soit pas dit, elle comptait faire avancer la guerre et s'était un point qui me plaisait. Je ne pouvais donc refuser de l'aider dans sa démarche. Cela nuirait sur ma réputation sinon.  



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Message par Alya B. Runeldys Jeu 27 Nov - 22:27

La guerre, la guerre, que du sang versé inutilement, tout cela parce que certains furent incapable de tuer les humains problématiques au bon moment. Alors bien sur je ne pouvais avoir confiance aux jugements de cette petite vampire. Pas que je refuse de la croire, mais elle se trompe gravement, un vampire enivré par du sang et le sexe est bien plus fragile qu'elle ne semblait le croire et j'en sais quelque chose! Pour tuer un vampire il faut le prendre le ventre bien plein, sa force est à son apogée, mais s'il est trop gavé de sang comme le sont ces jeunes gens, il est une proie facile. Même les lycans le savent bien! Soit, si elle ne voulais pas le voir, j'allais donc proposer un quelque chose qui allait certainement lui plaire plus qu'elle ne pourrait jamais le désirer. Bien sur cela allait devenir quelque peu compliquer, par ailleurs je ne comptais pas le faire gratuitement, mais il me semble qu'elle aurait assez de temps pour me rendre une visite ou l'autre en échange.

" Je vois. Je ne refuserai en rien une telle fête, mais je doute qu'il y ait un seul endroit où tous mes convives puissent se retrouver. C'est pour cela que je ne me suis point fait remarquer plus. D'autant que mon existence est encore inconnue des mortels ce qui fait que je suis une arme secrète importante."

Je me levais gracieusement avant de tirer un peu sur les lacés de mon corset, ce que ça pouvait serrer, c'était désagréable. Je l'aurais bien retirer sur le champ, mais cela risquerait de déranger et puis tant pis. Sans même dire un mot, j'enlevais cet habit très beau mais trop serrant, me retrouvant ainsi dévoilé, je n'en éprouvais aucune gêne ni honte. Par ailleurs, mes cheveux m’exaspéraient eux aussi, d'un coup de main je leur redonnais la liberté sauvage de cette vulgaire tresse.

"Il se pourrait que j'ai une proposition qui affecterait votre club. Une protection que des sorciers de mon ordre pourraient placer pour empêcher ainsi tout accès aux humains. Cela ne demanderait pas plus des trois heures et je pourrais ainsi savoir mes frères de lune en sécurités."

Aux coins de mes lèvres se dessina un fin sourire tendit que je m'installais sur l’appui dos de l'autre chaise en méritant. Ainsi délivré du corset qui jonchait le sol, je pouvais mieux me mouvoir. Certes j'aurai bien profité de Véra, mais cela aurait risqué d'être mal pris et c'était bien la dernière chose que je désirais. Me battre avec les miens ne fait en rien partit de mes projets, il me fallait d'abord les unirs tous pour remettre les choses en ordre.

Cela me rappela un détail, il était bien vrai que je n'avais pas cherché partout après cette louve. Mes yeux se posèrent sur la vampire tendit que je portais à mon oreille mon téléphone après avoir composé rapidement le numéro de Catherine.

" Catherine c'est Alya. Dis moi si je me trompe pas, mais on n'a pas envoyé des fouineurs en Chine?... Oui.... Depuis deux jours. Pourquoi ne pas m'avoir prévenu?... Non Catharina c'est important!"

Je raccrochais, ce n'était pas bon, pas bon du tout, cela fait deux jours que nous n'avions plus de contacte avec l'un de nos meilleurs espions et elle ne m'avait rien dit. Cette petite louve allait avoir un sale quart d'heure, peut-être même me permettrais-je de la tuer, mais pas ce soir. La colère ne pouvait monter plus en moi, il me fallait me calmer vite avant que je ne dérape encore. Après tout, elle n'avait pas penser à mal, elle voulait juste attendre encore un peu avant de tirer la sonnette d'alarme. Je pouvais le concevoir, mais tout de même, deux jours!

"J'ai peut-être bien une piste à présent. J'accepte volontiers ses ' dossiers' quand j'aurai mis la main sur cette louve je les préviendrai. Je doute fort qu'ils savent où elle est..."

Où pouvait-elle bien être? Faire disparaître une louve comme elle ne devait pas être facile et encore moins discret. Ils devaient surement l'avoir capturé quand elle devait être faible, peut-être pas que physiquement... Cela m'intriguait de plus en plus. Si ce marché aux immortels existaient, pourquoi n'en avais-je que des murmures et des miettes?

Ces questions me tourmentaient si bien que mes yeux s'étaient posé sur mes pieds, je retirais mes chaussures avant de me redresser pour me coucher au sol. Cela me permet d'avoir plus de sang au cerveau et de mieux réfléchir. Et la couleur blanche du plafond était parfait pour me détendre. Rapidement je pu me concentrer. Si nous n'avions pas de nouvelles de la Chine, cela voulait dire qu'une chose, ce marché immonde se déplace, mais pas les captifs, cela aurait été trop compliqué. S'il n'y avait aucun signe d'eux, c'était évident, les immortels étaient soit mort soit endormit. Surement dans des cages d'argent pour les loups, mais avec les vampires... des vitres, une cage ronde ne peut être brisé facilement.
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Message par Véra Hïmlad Ven 28 Nov - 18:52


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J'étais bien d'accord avec elle. Bien que ces deux individus aient été en contact au de cette louve, rien n'indiquait qu'ils en aient des nouvelles. Mais bon, ils étaient en relation  avec elle les dernières heures avant sa disparition donc peut être avaient ils des infos ou du moins, souhaitaient aussi la retrouver. Ce n'était évidemment que des suppositions car nous n'avions pas eu le temps de prendre connaissance avec les deux intéressés.

Cela mis à part, je dus avouer que je restai quelques instant scotchée lorsqu'elle retira son corset devant moi, sans gêne. Était ce une coutumes de son ancienne époque ? Je ne fis pas de commentaire mais ma surprise devait se lire mon visage. Elle n'avait pas à avoir honte de son corps, il est vrai mais même qui était fière de mon allure, je n'aurai pas fais de même.  

Pour essayer de me concentrer sur autre chose, je pianotais sur mon ordinateur pour chercher les dossiers en question. Tout en faisant cela, je me tournai vers mon invité et lui répondit. :

- Bien, je vais voir ça. Pour ce qui est de cette idée de cet événement, même si cela risque d'être compliqué pour une raison de place, nous pourrons toujours prendre la liste de vos convives et voir ce qui est possible. Après, je ne peux moi personnellement garantir quelque chose ni même mon clan car nous sommes très penchés sur des détails de la guerre, mais je pense que cela devrait être possible pour d'autres familles qui pour le moment ne se mouillent pas trop dans le conflit. De toute façon, je l'évoquerai à notre prochaine réunion.


Celle ci qui allait vite arriver, malheureusement. Comme, d'habitude, elle se déroulerait en Allemagne au manoir familiale, récemment reconstruit. Je détestais revenir dans ce lieu maudit où j'avais vu les traces de l'horreur humaine. Ma haine monta d'un cran à cette pensée. Prinz, le sentit d'ailleurs. Il me jeta un regard compatissant en poussant un léger miaulement. Adorable petite boule de poil qu'il était. Mon cher sacré de Birmanie. D'une main, je vins lui frotter la tête en espérant que ça calmerait mes flash back.

- Pour ce qui est des sortilèges, je ne pus qu'accepter. Et je suis enchantée de votre aide. Je sais que cela peut vous paraître risquer, mais les gens ont besoin de ce genre de lieu pour se défouler. Sinon, certains craqueraient. En tout cas, je ne cracherai sur aucun moyen de sécurité supplémentaire. Ainsi, nos frères de lune comme vous l'avez si bien dis, seront à l'abri tout en gardant ce moyen de décompression.


J'avais déjà fait placé beaucoup de matériel, mais encore rien de magique. Non pas que cela ne nous intéressait pas cependant, notre clan se méfiait beaucoup des sorciers car certains semblaient trop proches des chasseurs. Donc évidemment, si Dame Alya Runeldys en avaient sous ses ordres, je me doutais que ce n'étaient pas des espions ou autre ennemis. Aucun chasseur de vampire ne pouvait espérer duper ainsi un vampire d'un tel âge avec de tel procédés. J'avais bien vu ce que ça donnait au contact de quelques doyens de ma connaissance. Puis ce n'était pas les méthodes des tueurs d'immortel de toute façon.

Puis, je n'avais aucun doute que bientôt ça ne serait plus nécessaire. Oui, nous allions tout faire pour que cette guerre cesse et que la vie reprenne un juste cours, c'est à dire, ces petits imbéciles d'humains à notre botte ou dans nos assiettes. C'était là leur place naturelle, or la nature a toujours le dernier mot. Un peu comme moi, enfin... Là, je devais faire profil bas en présence d'une vampire de son rang. Je le sentais dans mes veines, bien que ça m’agaçait. Mais cela n'empêchait en rien que j'étais merveilleuse et qu'un jour, je pourrai m'imposer sans soucis. Ce n'était qu'une question de temps et d'ambition, or ça j'en avais de l'ambition.

Un petit bip, se fit entendre sur mon pc. Il avait fini de chercher les informations complémentaires. Ainsi j'avais à l'écran les dossiers des deux musiciens. Après, elle avait parlé de la Chine au téléphone, donc j'avais aussi noter toutes nos observations de ce secteur. Je pris aussi la peine d'introduire quelques contacts de là bas. Pas de grand combattant, malheureusement mais des gens qui pourraient toujours les renseigner sur les lieux. Des vieux vampires chinois qu'on surnommaient Jiangshi à cause des légendes populaires de là bas. Les renseignement des personnages locaux pouvaient toujours donné un plus, puis un coup de main pouvait aussi servir.

Alors, d'un clic je fis imprimer les documents. Vu la quantité, ça allait prendre un moment bien que le matériel soit hight tech. Je me reportai donc sur la vampire en essayant de ne pas faire attention à son insolente poitrine nue. Je songeai à la tête de Geoffrey quand il saurait ça. Il grognerait que je n'aurai pas intérêt à me mettre aux femmes. Il n'avait pas à craindre là dessus. Je n'étais pas du style à aller voir ailleurs.

En tout cas, je souriais à cette provocatrice avec un air courtois. :

- Par ailleurs, sachant que je vais vous offrir quelques informations, pourrais je avoir moi aussi quelques détails sur cette affaire ? Cette histoire de trafic ne me plaît pas du tout et j'apprécierai si je pouvais agir dans mon secteur.

Il était évident que si cela était arrivé en Italie et que cela allait jusqu'à la Chine, les risques pour cette histoire arrive au États-Unis étaient réels. Peut être pas autant que l'Allemagne dont j'envisageai déjà l'envoi d'un mail pour les prévenir. Enfin... si ça se trouve, ils avaient déjà eu l'info, ils ne me disaient que ce qui concernait les recherches et ma zone d'intervention principale. Sinon, tout le debriefing était fait une fois par an, seule moment où nous n'étions pas cantonné à nos activités propres.

En plus, vu comment Alya s'était perdue dans ses pensées, il était évident qu'elle avait au moins des hypothèses.



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Message par Alya B. Runeldys Ven 28 Nov - 21:13

Des loups, pourquoi n'y a-t-il que des loups qui ont disparu? Est-ce parce qu'un loup de race pure est plus intéressant? Aucune idée, cela me tourmentait quelque peu, certes ce n'était pas la première fois qu'il y avait une rafle de loups dans ce monde. Les raisons étaient différentes et il est vrai que nous y avions aussi mis notre grain de sel, mais cette fois, cela ne pouvait durer. Les lycanthropes sont nos frères et soeurs plus qu'aucun autre, je ne peux laisser cela durer. Surtout que je ne pense pas qu'il n'y ait aucun vampire impliqué ou enlevé aussi. La certitude monte en moi, tous nous sommes pris au piège.

Mes pensées sont arrêtés par les dires de la petite Véra. Je me redressais un peu avant de me relever pour m'étirer en retenant ma respiration. Elle avait eut l'air si surprise quand je m'étais dévêtue, me cela ne me dérange pas, qu'elle profite donc du spectacle.

"Je ne fais rien gratuitement, tu dois bien comprendre que chaque chose à de la valeur. Il est donc normal que je t'informe de ce que je sais, du peu que je sache pour l'instant. Ce marché noir à prit forme il n'y a pas longtemps, mais ce que je sais c'est que tous les loups et vampires disparues, sont entre leur main. Ce qu'ils en font ne doit être guère agréable. Esclavages, tortures, découpages en morceaux, violes et tout ce qui s'en suit. Toute fois, je pense que tous les prisonniers sont au même endroit et que seul ceux qui sont acheté sont déplacé pour aller aux acheteurs. Surement en vie, peut-être sous tranquillisant. Bien que je doute que pour toutes les enchères ils doivent l'être."

Cela m'intriguait de plus en plus. Et s'il y avait des ventes d'organes, pourquoi ne pas avoir réussi à retracer un seul de ces morceaux? Je ne comprends pas, quelque chose m'échappe. Pourquoi donc faire ce...la?! Mais oui, pas seulement des rats de laboratoire, mais aussi une armée. Si les pris au piège sont suffisamment conditionnés, ils pourraient devenir nos propres ennemis... Ils pourraient retourner contre nous nos frères et soeurs...

En rond, je tournais en rond dans ce petit bureau, certes je n'étais pas ici pour me creuser les méninges mais pour faire affaire, toutes fois il y avait un détail qui m’inquiétait. Je remettais mon corset avant de sortir mon portable. S'ils trouvaient un moyen de les manipuler cela sera notre perte.

"Isis, je ne saurai tout expliqué en une fois, mais je pense savoir où aura lieu la prochaine vente. Et je doute que l'endroit te plaise, mais je pense que c'est dans cette ville. Comment bien cacher le passage d'un véhicule plein de loup si ce n'est sous notre nez. Plus c'est voyant, moins l'on y prête gare. Bien sur cela ne se fera pas demain car ça c'est passé il y a deux jours en Chine. Cela devrait se dérouler plus ou moins... dans deux ou trois mois."

Mon regard son plongea dans celui la vampire, je ne me rendais pas compte du nom avec lequel je venais de l'appeler. Cela allait arriver, mais pas tout de suite, mes pensées étaient encore trop torrentielles pour que je puisse m'en apercevoir. D'autant que j'écrivais un sms en même temps.

Quelques seconds plus tard Mathieux frappa à la porte, je lui avais demandé de venir. Pourquoi, qu'importe, mon chère lycan avait besoin de prendre contacte avec cette gamine. D'abord pour une raison que je lui dirais plus tard. Ensuite, parce que je voulais qu'il la protège dé mon départ. Mon meilleur homme, mon garde personnel.

"Mat entre. Véra voici Mathieux, dé cet instant il sera votre garde du corps jusqu'à ce que je sache quand aura lieu le prochain passage de ces immondes mortels. Je n'accepterais pas qu'il t'arrive quelque chose entre temps."

Et voilà que je jouais encore à la maman sur-protectrice, mais que me prenait-il? Qu'importe, une protection supplémentaire n'était pas mal venu. Ce fut plus Mat qui me fixa un peu de travers. Un regard que je lui rendis comme un jeu avec l'air de dire " Je sais très bien m'essuyer le cul sans ta main!" Peut-être aurai-je due être plus gentil et lui demander son avis. NON! C'est bien le seul avec qui je peux jouer aux cartes et me saouler tout en sachant qu'il n'en profitera pas pour essayer de me montrer son attelage...

Serait-il homo? Cela expliquerait l'absence totale de tentative envers moi. Soit, il peut faire ce que bon lui semble quand il est en congé. Je devrais surement penser à prendre un peu plus l'air moi. La plage me faire un bien fou sans parler que de me trouver un amant d'un soir serai divertissent aussi. Quoi que... Je ne suis pas certaine que cela soit une bonne idée...
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Message par Véra Hïmlad Sam 29 Nov - 14:42


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Plus d'une fois, mon visage avait du exprimer de la surprise, tout d'abord à cause de cette allusion à la loi du commerce que je connaissais par contre. Pas de don, juste des échanges avec un calcul de valeur. Par ailleurs, ce point n'était pas si important du moins pas autant que ces infos sur le marché noir. Esclavage, vente d'organe, viol... Les humains avaient mal compris la donne. Ils pouvaient bien essayer d'aller sur cette voie là, ça serait bientôt l'inverse. Et je me ferai un plaisir de les y précipiter dès que l'occasion se présenterait.

Puis, soudain, mon invité semblait avoir un éclair dans ses pensées. Une évidence qui tombait à point nommée ? Déduction qui vous faisait frémir ? A son air, ça paraissait presque indiscutable. Alors, elle commença à m'expliquer que tout ne pouvait être résumer en une fois mais qu'elle en tête un potentiel point de vente. Et n'importe quel point de vente. Ici ! A New York ! Eh bien ! Quel culot si c'était le cas ! Une certain rage s'empara de mon être, cette fois j'avais perdu mon sourire commercial. Personne n'avait le droit de faire tel offense.

Si j'en avais l'occasion, je ferai torturer chacun de ces humains. Et ils ne feront pas partie du menu, non ça serait un trop grand honneur, ils seraient servi en plat de divertissement. Mis à la disposition de tout immortel pour qu'ils se défoulent, qu'ils laissent parler leurs envies les plus noirs et sordides. Et moi même j'organiserai ce bal sanglant. Prinz à nouveau attira mon attention avec l'espoir de me calmer. Cependant, entre les souvenirs douloureux et les massacres du présent, il y avait une différence. Bien que je caressai la tête de mon félin, la colère ne descendait pas.

J'essayai donc de me concentrer sur autre chose, notamment le nom qu'elle avait employé pour s'adresser à moi. Isis ? Bon, je savais que j'étais splendide, mais je n'avais aucune ressemblance avec une déesse Égyptienne, du moins à mon avis. Quel étrange lapsus... Une connaissance de mon invité ? Va savoir... Une simple question à poser.

C'est alors qu'on frappa à la porte, une certaine odeur de loup en émanait. Sûrement un ami d'Alya sinon, mon garde ne l'aurait pas laissé entrer. Ainsi un lycan entra dans le bureau. Ça ne semblait pas être un homme à se laisser marcher sur les pieds. Il me rappelait Pierre Chardraux, mon beau frère avec son air renfrogné. On aurait dit qu'il ne voulait pas être materné. Cela me rappelait qu'il allait falloir contacter le boxeur pour lui demander d'arrêter de me taper le système. Enfin... un détail pour l'instant qui n'aidait en rien à la situation et rajoutait de l’énervement à ma colère.

Puis, Alya fit rapidement les présentations et m'informa que dès lors ça serait mon garde du corps. Je crois que c'est à ce moment là que j'eus la plus grande expression de surprise. Alors, je ne pus qu'éclater de rire. pas de moquerie, non loin de là. Ça me flattait qu'on veuille mon bien être. Cependant, combien de garde du corps avait je à mon service ? Je ne les comptai plus. Le soucis était juste qu'ils m’exacerbaient tous au bout d'une semaine. Enfin... peut être celui ci serait la perle rare qui ne m'agacerait pas ou ne ferait pas grincer des dents Geoffrey. Du moins, je me devais d'expliquer mon éclat de rire pour par politesse. Alors en me calmant un peu, je lui pris la parole. :

- Excusez moi. Je n'ai rien contre vous Mathieux, ni contre vos intentions Alya, mais c'est que je ne m'attendais à ce qu'on m'offre les services d'encore un autre garde du corps. C'est assez surprenant et rapide comme décision. Mais vu le contexte de notre époque, personne n'a rien contre une autre protection, cependant je me dois de vous prévenir Mathieux, je suis plutôt quelqu'un d'exigeante.

Ce n'était pas de l’exigence niveau sécurité dont je faisais référence mais plutôt comportement. Je n'aimais pas qu'on me dise quoi faire ou qu'on me colle comme un parasite. Mais bon... vu sa réaction en entrant dans le bureau, ce loup devait avoir à un peu près les mêmes tendances. De toute façon, il y avait d'autre point à éclaircir.

- Mais bon revenons, sur un sujet plus important, vous dîtes qu'il va avoir une vente de nos confrères ici ? Non pas que je ne vous crois pas mais j'aimerai avoir plus d'informations pour prendre les mesures nécessaires et exterminer cette bêtise, non, cette immondice invention que ces vermines d'humain ont mis en place. Sachez que bien que nous ayons un grand projet en perspective, celui pourra bien attendre car je voudrais vous porter mon aide pour cette affaire. Surtout si cela se passe sur mon territoire.

Je savais que mon clan ne serait pas réellement d'accord pour qu'on se mêle de ce genre de chose et dirait que notre "plan" était de toute façon la solution suprême. Pourtant, je flairai une menace qui me déplaisait réellement. D'ailleurs ma colère revenait. Je voulais prendre ma revanche sur ces humains et ça pouvait bien être un moyen pour y parvenir. Par ailleurs, il avait un dernier point à régler. :

- J'aurai aussi une question à vous poser. M'auriez vous confondu quelqu'un d'autre car vous m'appelez Isis, or mon nom est Véra. Alors à moins d'une confusion ou d'une référence étrange à la mythologie Égyptienne, je dois avouer que je ne comprends pas.


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Message par Alya B. Runeldys Lun 1 Déc - 19:21

Mathieux n'était pas pour, je l'avais clairement vu dans son regard. Il ne voulait pas me laisser sans me savoir en sécurité. Celui, une fois chargé de protéger quelqu'un il le ferait jusqu'à la fin de sa vie, sans dire un mot et sans se faire remarquer. Même si avec son air de gros chien de garde, il était plutôt gentil dans ses bon jours. Ce qui m'étonna fut la colère grandissante que je vis sur le visage de cette jeune vampire. Elle ne devait pas se rendre compte de ce qu'elle représentait. Une cible plus que jamais importante, si les humains voulaient frapper fort, elle était la proie parfaite.

Un soupire s'échappa de mes lèvres, pourquoi cela ne pouvait-il pas être simple? Un jour, je tuerai le premier qui ose contesté et cette envie bouillonnait déjà. Mon regard se voulait plus noir que jamais, mes yeux d'un rouge sang la détaillaient avidement. Mes crocs auraient bien goûté sa chaire, sa jeune et si fraîche, son sang aurait suffit à calmer mon palet de cette douce brûlure de colérique.

Elle n'était pas la seule à rager de cette situation catastrophique, beaucoup de vampire avaient été massacré. A chaque mort, elle en avait versé une larme, à chaque sang d'immortel coulé, elle avait juré les venger. Ces humains n'étaient rien, ce qu'ils faisaient ne méritait que de leur être rendu. Plus que tous, j'ai vu mon peuple sous les coups de ces mortels. J'ai vu la douleur et la mort et cette gamine croyait pouvoir me donner des ordres. Comment osait-elle?

Mon loup s'y attendait, mais il n'eut pas le temps de réagir que j'attrapais la gorge de cette Véra pour la plaquer contre le mur. Pour qui se prenait-elle? Cette enfant incapable de se moucher le nez et de manger sans laisser de sang! A son age je savais où était ma place, mon père me l'avait bien fait comprendre. Les enfants doivent obéir sans poser de question.

"Comment oses-tu penser que ton aide me sera d'une quel conque utilité! Tu n'es qu'une enfant! Sache où est ta place et restes y le temps que je règle les choses! Ce que vous n'avez pas fait durant trop de temps."

La main qui se posa sur mon épaule fit monter ma colère et sans même le vouloir, je donna une violente gifle à Mathieux qui recula. La surprise m'envahie d'abord, je ne l'avais jamais frappé, ni lui, ni aucun des autres. Ce premier acte de violence depuis trop longtemps. Je le regrettais, mais il était trop tard pour des excuses.

Après l'avoir lâché, je me tourna vers elle en soupirant furieusement. Les dents serrés, une main passé dans les cheveux, il me fallait reprendre mon sang froid. Cela revient vite, je vérifiais mon corset avant de tousser pour me dégager correctement la gorge. Le regard que me donnait mon loup, n'était que mérité, il y avait une marque de peur et de soumission, mais aussi une vague colère. Il savait bien que cela ne me ressemblait pas.

"Isis était ma fille et tu lui ressembles énormément... trop même."

Sur ses bref mots je lui faisais dos pour faire mine de partir. Je ne pouvais accepter de regard son regard sur moi. D'un pas calme j'approcha Math pour regarder sa joue avec regret. Il n'y avait rien a dire, il savait et comprenait que ce soir, n'était pas le mien.

"Je te tiendrai au courant. Je n'ai que trop peu d'information pour affirmer mes hypothèses. Jusque là, tâche de supporter Mathieux. Il sait se faire discret, mieux qu'un fantôme."

Il n'y avait plus rien a dire. Cette vampire en savait déjà trop et pas assez en même temps. Toute fois, elle ne devait rien savoir de plus pour le moment, il serait dommage qu'elle se face tuer en essayant d'une manière idiote de montrer qu'elle règne dans ce bousier qu'est devenu le monde.
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Message par Véra Hïmlad Lun 1 Déc - 22:16


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Comment osait elle ? Je n'arrivais pas à y croire ! Je n'avais jamais aimé ce genre de comportement ! Je proposais une aide ! Et ainsi on me traitait !? Un minimum de courtoisie était de mise dans ces cas là ! Si ma colère avait monté avant, à présent, elle explosait. J'avais du mal à contenir ma rage, serrant mes crocs à m'en faire saigner. Le sang coulait dans ma bouche mais pas de cette façon si délicieuse que j'appréciai tant. Celui ci avait le goût de la rage et de frustration. Je la fixai avec des yeux noirs et un léger grondement dans la voix. Je n'avais aucune chance en cas de combat mise à part en cas de fuite. C'était mon seul don de vampire sur lequel je pouvais compter sans inquiétude. Cependant, je m'efforçai à rester sur place en essayant de calmer mes nerfs.

Quand elle évoqua ma « place », je faillais cracher à la manière d'un chat. Qu'est ce qu'elle insinuait ?! Que je devais rester assis à observer les humains détruire le monde par leur puanteur et intentions primitives d'insecte !? Peut être que j'avais pas plus de deux siècles mais contrairement à beaucoup de vampire plus vieux que moi, je ne croisais pas les bras en laissant nos ennemis se jouer de nous.

Lorsqu'elle m'expliqua qu'elle m'avait confondu avec ma fille, je faillis répliquer que ce n'était pas une raison pour me faire subir un tel traitement. D'ailleurs, si elle avait élevé son enfant de cette manière, cela n'avait pas du rendre cette Isis bien dans sa peau. Et pourquoi cette haine dans ce cas là ? Enfin était ce vraiment de la haine ? Une idée passa dans ma tête. Une façon sur-protectrice d'agir ? Va savoir. Même ma propre mère n'avait jamais eu un tel comportement. D'ailleurs m'avait ils seulement punis un jour ? Non, la gestion du clan leur importait trop, alors autant laisser les sujets s'en occuper. Enfin... Je les avais aimés quand même, n'est ce pas ? Oui. L'amour entre un enfant et ses géniteurs va de soi. Sinon, pourquoi aurais senti de la mélancolie à leur mort ? J'eus un doute un instant.

Par ailleurs, ça ne changeait rien au fait que me traiter ainsi n'avait rien de civilisé et de constructif. Et même frapper son sujet m'avait semblé déplacé. Une gifle quand elle me sautait alors qu'elle venait de lui demander d'assurer ma protection, c'était très contradictoire. Pourtant, je senti comme des regrets. Un peu tard. Joli maîtrise pour une ancienne vampire, failli je m'exclamer. Je gardai cependant ma langue dans ma poche. Je savais que le projet risquait de mettre retirer si je faisais une boulette.

Elle commençait à repartir tout me disant que j'aurai des informations et que je devais me faire à la présence de ce Mathieux. Je devais le prendre comment ? Et, elle partait sans les dossiers ? A quoi ça servait de me les demander si c'était pour ça ? Je m’éclaircissais donc la gorge bruyamment pour me faire remarquer. Puis, je repris la parole. :

- Peut être que vous ne voulez pas de l'aide que je propose, mais à la base, c'est à votre demande que j'ai imprimé les dossiers. : dis je en pointant du doigt les feuilles qui avait fini de s'imprimer.

Mon ton gardait une marque d'énervement créant un étrange mélange entre la douceur de ma voix et  la retenue que j'avais.

- Par ailleurs, si vous n'êtes pas d'accord avec moi, pourriez vous l'exprimer seulement par les mots ? : fis je remarquer d'un air plus blessé en me massant le cou encore douloureux.

Je haïssais me retrouver dans un telle situation. Faible et obligé d'obéir. Je n'avais qu'une hâte, vieillir pour prendre de la prestance et éviter que ce genre d'accident n'arrive. Ce sentiment d'être une gamine face à elle me faisait rager et cela devait crever les yeux. De toute façon, cela avait du se faire sentir.

Pourtant, une question restait dans mon esprit embrumé par la colère. :

- Puis je me permettre une simple question ? En quoi ma sécurité est si importante, si je ne sers que si peu ?

Y avait il encore de la frustration dans ma voix ? Oui et c'était ce qu'il y avait de plus désagréable. La sensation d'être une mioche qui bougonne face à un adulte qui de toute façon allait avoir le dessus. Si il y avait un soupçon d'assurance au départ, il y avait disparu, ce n'était plus que les mots d'une jeunette qui venait de se prendre une trempe.

Je jetai un coup d’œil vers Mathieux. De toute façon, c'était ainsi alors autant s'en accommoder. Tant qu'il restait discret ça m'allait. Et puis, ce n'était pas ça qui m’offusquait de toute façon. Mais comment je devais me définir à l'instant : une misérable vampirette humiliée.

 



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Message par Alya B. Runeldys Sam 6 Déc - 10:52

L'espoir, la désire, un jour lointain j'avais eu le rêve d'offrir à ma fille le droit de diriger Les fils du sang, cette avenir si prometteur fut détruit quand je due la tuer. Cette jeune femme que j'avais transformé en vampire pour lui sauver la vie, cette mortelle qui avait eut droit à tous les plus beaux soins. J'avais eu tant d'espoir en elle... Ho ma Isis...

Mathieux me fixait, je sentait son regard sur mon dos, comme celui de cette Véra... La fierté qui me disait de garder la tête haute était plus forte que moi, je n'avais qu'à tendre la main pour que mon garde du corps me donne à la fois les dits documents et mon arme qu'il avait jusque là gardé. Je ne lui dis pas merci, toute fois un fin sourire m'échappa ainsi qu'un petit hochement de tête tendit que j'attachais mon arme à ma taille.

"Véra, un jour quand tu auras vu des dizaines de vampires sous tes ordres mourir, tu sauras que c'était trop tôt pour toi... Sourit! Fais-toi aduler par tous, fais en sorte que tout le monde même les humains, veillent que te toucher pour pouvoir s'en venter et seulement a ce moment là. Je pourrais peut-être envisager ta force comme une aide, d'ici là devient leur idéale."

J'avais cet art de parler de manière à motiver les troupes, plus que je ne l'étais moi-même... En réalité je voulais tellement plus qu'un simple visage politique, au fond j’espérai retrouver cette enfant que je m'étais permise d'avoir. J'en attendais trop de cette vampire, j’espérais beaucoup trop venant d'elle. Toute fois avec un peu de chance Véra parviendra à combler mes attentes, si jamais cela venait à arriver, je serais prête à lui offrir tant de chose.

Stupidité, je me leurrais comme jamais, il me fallait partir avant de perdre pied. UN bref regard vers la vampire avant de me tourner pour m'incliner poliment, peut-être trop, mais soit, malgré mes sautes d'humeurs depuis mon éveilles j'arrivais encore à être polie...

Après une courte pose dans cette position, je me redressais pour regarder un instant les yeux de cette jeune vampire. Il n'y avait aucune raison de la protéger de la sorte, pas si je n'avais aucun plan aucun projet, bien qu'une partie en soit dévoilée, il y avait tant à dire.

"Je te recontacterai pour les sorciers et la protections. D'ici là, n'hésite pas à passer me voir."

Ce n'était pas une demande, si elle passait pas loin de la Suisse je serai plus que furieuse qu'elle ne vienne pas me voir. Et cela même si j'étais occupé à quelque chose.
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Message par Véra Hïmlad Dim 7 Déc - 11:23


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Elle ne daigna pas se retourner ou même dire un mot pour récupérer les documents. A croire que ça n'en valait pas la peine, je me senti à nouveau toucher dans ma fierté. Cependant, elle reprit la parole pour autre chose. Cette fois, plus calme, elle me fit savoir que je n'étais pas prête et que je devais me faire idolâtrer des autres avant d'espérer avoir une aide d'une quelconque valeur.

Je ne voyais pas le rapport. Ma force et mes moyens auraient été égales que je sois aimé ou non. L'argent, je l'avais, les hommes de mains, je l'avais, la détermination, je l'avais. Pourquoi avais je donc besoin de soutien. Je faillis à nouveau le demander quand, je me rappelais de sage parole de mon oncle. « Lorsqu'un ancien dit quelque chose et que tu n'es pas en position de force, écoute seulement. Si revanche, il doit avoir, tu l'auras plus tard » Je ne savais pas si il devait avoir revanche, mais de toute évidence, ce n'était pas le moment de contester cette doyenne. Je retenais donc un soupir d'agacement.

C'est alors qu'elle me lança un bref regard. Je n'eus pas le temps de déchiffrer son expression qu'elle s'inclinait déjà pour me saluer de façon si courtoise. Cela contrastait avec son élan de colère précédent et me donna une impression étrange. Je n'avais pas l'habitude de voir des congénères changer aussi vite d'humeur. Je décidai de ne pas en faire de remarque. Quelqu'un qui peut passer aussi vite de la rage à la politesse pouvait avoir des réactions très inattendus que je ne voulais pas tester.

Elle fit part du faite, qu'elle me recontacterai pour la protection magique. Chose qui m'était sorti de la tête. Il faut dire qu'avec une telle conversation... Puis elle me fit savoir qu'elle souhaiterai ma visite si jamais, il m'arrivait d'aller vers chez elle. Ne sachant pas encore où elle habitait, je supposai qu'il allait falloir faire mes recherches. Mon clan devait forcément avoir des informations là dessus. Je prenais note. De toute façon, il allait bien falloir que je garde contact avec Alya.

Par ailleurs, je me demandais surtout ce qu'elle avait en tête. Elle n'avait pas répondu à ma question. Je ne savais pas en quoi j'étais si importante. Mais cela signifiait qu'elle avait des plans pour moi. Lesquels ? J'en avais aucune idée. Par contre, Mathieux, lui était peut être au courant. Il allait falloir que je lui demande beaucoup de chose à ce lycan. Ça allait fait grimacer Geoffrey tiens ! De toute façon, c'était comme ça. Je voulais avoir ces fichus informations et je comptai bien les avoir.

Je répondis donc d'une voix neutre pour cacher ma frustration et ma curiosité comme je pu. :

- "Bien, lors de ma prochaine sortie hors de la ville, je verrai pour venir vous voir."


Ce qui n'allait pas tarder comme le conseil des Hïmlad allait bientôt arriver. J'allais devoir d'ailleurs ramener quelques fruits de nos expériences. Cela me fit sourire, nous avions bien travaillé. Les humains captifs étaient arrivés au but voulu. Soit, nous n'avions pas pu prendre plus d'une vingtaine de spécimen pour le moment, mais si notre plan venait à s'étendre, nous pourrions mettre réellement mettre en place ce nouveau régime qui faisait rêver.

Rêve qui s'était développer lors de de fameux jour. Un frisson parcouru mon dos. Le souvenir de cet instant morbide me revint. Le manoir en ruine, l'odeur du sang mêlé à celui de la poudre et du feu, les corps en miettes éparpillés en tout lieu. Des visages déformés mais qui m'étaient familier qui gisaient au sol. Les traces étaient encore fraîches, au loin on entendait les poilus hurler et tirer comme de vulgaires imbéciles. Mais j'étais seule à croupir dans la boue et le raisiné qui coulaient dans les tranchés. Ma vie venait d'être dévastée. Je n'avais jamais su à quel point j'avais aimé ma famille, pourtant à ce moment, j'aurai tout donner pour revenir en arrière et réclamer un peu plus d'amour de mes défunts parents.

Je secouai à nouveau ma tête pour sortir de ce souvenir. Je devais rayer le passé de ma mémoire pour songer à l'avenir. Je me tournai à nouveau vers Alya et lui dit. :

- "Je vais demander à l'un de mes hommes de vous raccompagner par une sortie plus calme. Ça vous évitera la foule."

De toute façon, c'est la seule chose qui me restait à faire. Je jetai un coup d’œil vers mon téléphone. J'avais une envie folle d'appeler Geoffrey pour un peu de réconfort. Peut être le ferais je après, j'avais encore des choses à faire. Par ailleurs, Prinz venait déjà à la rescousse. Le chat vint sauter sur mes genoux à nouveaux pour frotter son museau contre moi. Adorable animal. Je me mis à le caresser avec délicatesse tout gardant un regard vers Alya.

 



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Message par Alya B. Runeldys Dim 7 Déc - 23:44



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Mes plans étaient secrets, même Mathieux les ignorait, alors qu'il est l'être le second plus proche de moi, après Snow. Mon petit Berger Allemand blanc. Ce bébé je l'avais trouvé après avoir tué ses premiers propriétaire. Folie de la faim, dirais-je pour me justifier d'un tel massacre, dérisoire besoin de réalité et de prendre une vie ou deux... ou quatre. La cinquième ne peu arriver, le petit animal m'avait regardé avec de grands yeux en aboyant de peur. Cela m'avait donné un tel sentiment de pouvoir surpuissant que j'en eu presque peur. Le temps avait joué avec moi comme si le ciel ne pleuvait plus, comme si la terre avait cessé de tourné. L'espace d'un instant entre les premières années et le moment où la lumière me toucha, le monde avait fait un bon de mille ans. Un temps fou que je regrettais presque d'avoir perdu, mais vivre cette période là ne m'aurai pas plus. Et ressasser les passés par la suite m'était impossible, Véra était donc la seule à savoir qui était Isis, même Mathieux l'ignorait.

Je gardais mon regard posé sur cette vampire, laissant le vide s'emparer de mon être, laissant le silence revenir avant de saluer d'un signe de tête ce loup qui m'avait protégé jusqu'ici. Enfin c'était de grands mots, aucun humain n'avait jamais eut à me défendre, j'étais bien plus rapide que lui, les armes a feu n'avaient eu aucun secret pour moi si bien quand quelques semaines je parviens à toucher une cible en plein cœur à deux cent mètres.

"Véra, prenez soin de vous. Personne ne pourra jamais le faire à votre place."

Sur ces mots je me tournais vers cet homme qui était venu pour m'aider à sortir sans passer par l'endroit emplis de bruit où dansait certains jeunes avec une fierté inconnue. Mathieux avait surement prévenu Ravner que je logerai en ville, mais une chose me tenait plus que tout à coeur. Je voulais rentrer pour prendre soin de Snow et oublier les souvenirs de ma fille. Cette femme n'avait rien de moi... pourquoi l'appelais-je encore comme si c'était mon enfant, mon sang n'avait était un temps dans ses veines, mais c'était de ma main qu'elle était morte.

Je suivais cet homme don j'ignorais tout, mais je m'en moquais, qui qu'il soit. En un sms je résumais la situation à Ravner qui fit le tour du bâtiment pour m'attendre avec la voiture, je lui fis aussi comprendre mon besoin urgent de rentrer sans préciser pourquoi. De toute façon il n'avait pas à savoir ni pourquoi ni comment et la moindre question serai mal prise en tout point. Il garda le silence en m'ouvrant la portière, je remercia le guide avant de monter dans mon véhicule. Pas de limousine, trop encombrant, une petite voiture de luxe bien calme, la marque m'était bien inconnue et il n'y avait que peu de personne qui avait du mérite, selon moi, à citer les marques de moyen de transport.




[Hors rp= Désolé de la petite taille de mon post =$ ]
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Message par Véra Hïmlad Lun 8 Déc - 21:16


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Ainsi, elle me laissa comme seule consigne de prendre soin de moi et suivi mon employé sans autre parole. Je me retrouvai donc avec ce fameux Mathieux et pas mal de mystère. Je ne savais ce que je devais en penser. Une énigme sur le tapis alors que j'avais tant à œuvrer. D'un air las, je regardai le dossier des résultats de nos dernières expériences. Tout semblait aller dans le droit chemin mais le travail restait à flot. De la paperasse et encore de la paperasse. Non, je n'avais pas le temps de me pencher sur cette question pour le moment... Sauf si j'arrivais à placer l'un de mes subordonnés sur le sujet, mais était ce raisonnable ? Ça me permettrais d'au moins, réfléchir à cette rencontre tout en continuant à gérer moi même le Crazy Night.

Non, ce n'était pas raisonnable. D'un soupir, j'activai la diffusion des vidéos surveillances sur mon ordinateur. J'avais la vue de toute la boîte sur mon écran et un clic, je visionnais les images des laboratoires où les futures esclaves humains expérimentaient diverses choses peu agréables. Tout paraissait normal et pourtant, la guerre faisait rage à l'extérieur. Je n'avais qu'une hâte, pouvoir mettre mon grain de sel dans le conflit. Mais tout le monde semblait ne pas vouloir que je m'en mêle tout de suite. Mon clan qui ralentissait les manœuvres, Geoffrey qui s’inquiétait de ma sécurité et à présent cette fameuse Alya qui me couvait sans explication. J'allais réellement commencer à m'ennuyer. Seule la gestion du Crazy Night me divertissait.

Le ronronnement de Prinz me fit aussitôt mentir. Heureusement que je l'avais ce petit félin qui lui aussi amusait mes journées. Mon lycan d'amant se demandait parfois si je n'en faisais pas trop et je lui répondais que se serait lui qui serait chouchouté si il n'était pas parti à droite et à gauche. Lui au moins, il avait le droit de bouger. Il partait et venait au gré des missions qu'on lui donnait. Chanceux... Cela m'agaçait tant. Même mon voyage pour la réunion des Hïmlad me semblait dérisoire. Enfin... si j'en profitais pour un détour chez cette doyenne vampire, cela mettrait du piment à la chose. Avec un léger sourire je me tournai vers Mathieux. :

- Tu sais, je crois bien que l'on retournera bientôt voir ta maîtresse, mon cher ami.

Sécurité ou non, je comptai bien ne pas laisser l'ennui s'emparer de moi. Sans attendre, j'envoyais un mail à l'un de mes oncles pour avoir plus d'info sur Alya. Puis, je me mis à réfléchir à une prochaine escapade. Après tout, entretenir son moral faisait parti des choses importantes pour prendre soi de soi, non ?  



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Message par Alya B. Runeldys Sam 13 Déc - 14:40



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Tendis que je m'installais dans ma voiture plus discrète, je me demandais ce que pouvait bien faire Mathieux. Lui qui ne voulait voir personne s'approcher de moi, il allait bien avoir du mal à garder une distance respectable entre les étrangers et ma personne. Je ne lui en voudrais pas s'il revenait en disant que j'étais plus importante que cette jeune vampire, mais je sais aussi qu'il n'oserait me désobéir, c'était pour cela que je l'avait choisis lui. Ce loup spécialisé aussi bien dans l'espionnages que pour garder une personne en vie. Cette Véra allait très vite découvrir ce qu'était qu'être invisible.

Le lycan regardait la jeune vampire, il ne savait pas trop s'il devait rester sur place et attendre qu'elle parle. D'autant qu'elle semblait être occupée, il n'osait la déranger si comme Alya elle avait mauvais caractère. Enfin pas vraiment mauvais il ne dirait pas ça, il sait combien il est difficile de faire tout ce qu'elle a fait en peu de temps et avec une discrétion en or. Même si cela ne faisait que trois semaines qu'il l'avait rejoint. Elle ainsi que tout le clan qui s'était formé autour d'elle, les fils de la lune. Il en était un comme tous les immortels, mais le fait de savoir ce que cela implique et d'entendre la parole retranscris par Alya de la déesse Lilyth avait une valeur peu commune. Ce n'était pas la seule chose qu'elle avait fait, pour se faire sa place dans le monde, la vampire était devenue mannequin et actrice.

Mathieux retenu un soupire de déception. Cette petite vampire n'arrivait pas à la cheville de la grande Alya, alors pourquoi devait-il s'occuper d'une gamine? La raison, il l'ignorait tout comme Véra, même Ravner n'avait pas eu droit a savoir, ça lui était tombé dessus sans crier garde et s'était surement le cas pour Alya.

Le lycan arqua un sourire en coin en approuvant les dires de la vampire. Revoir vite sa 'maîtresse' quelle étrange manière de voir les choses, mais soit.

"-Je dirais plutôt qu'elle est un guide, plus qu'une maîtresse. Si vous avez la moindre questions ou exigences et désire n'hésité pas à me le dire, je m'appliquerai pour que tout vous convienne."

Voilà qu'il se montrait fort aimable et chaleureux, ces mêmes mots, il les avait dit à sa guide spirituelle. Elle avait juste eu un grand rire avant de lui répondre qu'il ne pouvait rien faire sans qu'elle le lui demande aussi simplement que cela, mais surtout,  qu'il devait faire part de toutes ses impressions. Ravner avait eut droit aux même exigences, dire la vérité et sans détour, elle le verrait trop vite de toute façon. Même si elle n'affichait qu'un sourire blessé qu'en l'uns d'eux ose lui mentir. Elle n'avait jamais vraiment été violente jusqu'à ce qu'elle gifle le lycan. Cela l'avait plus blesser intérieurement que physiquement, sa joue n'en était plus rouge, mais ses yeux portait encore cette blessure bien ouverte.

Il ne voulait rien en dire, il ne comprenait pas d'où venait cette violence et cette froideur. Cela lui donna un frisson, mais il avait bien sa petite idée derrière tout cela. Le visage de cette vampire lui disait quelque chose, mais quoi, il ne pouvait mettre le doigt dessus. Mathieux ne l'avait pas rencontrer en chaire et en os, mais il connaissait ce visage.



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Message par Véra Hïmlad Sam 13 Déc - 17:06


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Au moins, il était courtois. Cependant, je sentais bien que je n'avais pas encore un grand intérêt pour lui. Passer d'une vampire de grand âge qui avait eu le temps de montrer ces preuves à une jeunette qui commençait ses premiers pas devait lui paraître agaçant. Peu importait, avec le temps, il verrait bien que j'en avais à revendre. Une question de temps. Une simple question de temps.Les Hïmlad avaient beau être resté discrets, ils en avaient en ressources et moi je comptais bien les mettre à profit comparé au reste de ma famille.

Lorsqu'il m'expliqua qu'Alya lui semblait plus être une guide qu'une maîtresse, ma curiosité s'accentua. Il me proposait ses services et ses réponses, tant mieux, car j'avais bien l'intention de le questionner. Peut être que mon oncle me renseignerait comme il faut, mais quoi de mieux que les mots et surtout l'expression qu'il en ressortait pour comprendre le sujet visé, ici Alya Runeldys. Avec un grand sourire, je lui répondis. :

- Je vois. J'ai justement une petite demande pour toi.

Puis un instant, j'essayai de le sonder. La marque de la gifle avait disparu pourtant, je sentais encore lui le claquement de la paume contre sa joue. J'avais fait bien pire pour avoir désobéi mais est ce que poser une main sur son épaule était suffisant pour mériter ce traitement ? Ce n'était pas à moi d'en juger, les Hïmlads étaient sans pitié face à leurs sujets. Cependant, il l'avait dis, elle était plus une guide qu'une maîtresse. Donc cette violence était elle permise ? Je n'en savais rien, mais ça m'avait passé l'envie de punir mon barman. Je verrai avec Geoffrey pour qu'il s'en charge.

Je continuai alors sur un ton tout aussi polie. :

- J'aimerai que tu me dises tout ce que tu peux sur tes infos concernant le conflit. J'aimerai avoir le maximum de rapport la dessus pour analyser et comprendre notre situation. Et bien que nous ayons une grande bases de donnée, tout témoignage est important pour savoir quel comportement prendre avec ma position actuelle.

Cela était important en effet. Peut être que l'on ne voulait pas de mon aide mais ça ne m’empêcherait pas de continuer mes activités. Or pour bien gérer ce club, il fallait surveiller en tout temps la situation extérieur et de même pour les projets du plan. Cependant, ce n'était pas ce dont j'avais le plus envie.

- Mais surtout, j'aimerai en savoir un maximum sur ton guide comme tu l'appelles.

Je me demandais réellement quelle était sa position, son rang, sa fonction dans notre société. Pourquoi tant de mystère ses décisions ? Pourquoi une telle violence face à celle qui ressemble à sa fille ? Pourquoi...? Soudain, mon téléphone vibra. D'un coup d’œil, je vis que c'était le laboratoire. Ah... ils voulaient sûrement mon avis sur l'un de nos cobaye humain. Je soupirai donc en espérant  que ce dernier avait un véritable intérêt pour m’interrompre dans mon entretien.

- Je dois descendre en sous sol...
: dis je simplement en me levant de mon bureau. : Pourras tu me faire un rapport écrit de ce que tu peux me dire sur tout ça ?

Tout en lui demandant j'enregistrai mes dossiers avant d'éteindre mon ordinateur en tapant tout les mots de passe habituels. Une sécurité haute de gamme qui prenait du temps mais nécessaire. Enfin, il fallait bien lorsqu'on s'occupait d'une entreprise telle que celle ci.  


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Message par Alya B. Runeldys Lun 15 Déc - 10:56



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Il y aurai tant a dire et si peu de chose en même temps. Mathieux avait vécu trois semaines auprès d'Alya. Elle l'avait aidé, sauvé même, comme elle le faisait avec beaucoup d'autre, comme elle faisait toujours quand une personne l'intéressait.

Sur la demande il approuva silencieusement avant de la regarder partir. Un rapport, c'était encore facile à dire, mais se serai plus un récit de sa rencontre avec cette vampire tri-millénaire. Un être si mystérieux et fascinant que cela peut en devenir dangereux.

Le lycanthrope prit une feuille avant de s'asseoir pour se mettre à écrire après avoir sortit son bic. Il commença par le début, sa rencontre avec elle, lui qui était perdu dans la guerre. C'était trois mois au part avant qu'il avait perdu sa femme et sa fille, et durant tout se temps il n'avait que vagabonder sous sa forme de loup. Tuant sans raison, cherchant le calme comme la nuit. Il était tout simplement perdu et déboussolé. Puis elle arriva, calme et silencieuse,  traversant la forêt pour chercher quelque chose, un autre vampire surement. Son odeur l'avait attiré à elle, près à tuer, poussé sur son instinct pour lui sauter à la gorge. La créature de glace ne broncha pas quand la loup gronda, elle le regarda calmement avec une certaine peine avant de tendre la main. Un geste qui était dénuée de sens, alors Mathieux bondit, près à la tuer, mais avant même de la toucher, il se retrouva au sol bloqué et sonné sous sa rapidité. Mais ce fut une autre odeur qui pica le loup, un autre vampire venait de se montrer et il s'approchait déjà de la femme qui laissa le loup avant de regarder vers le noir dans la forêt. Ce que vit Mathieux, il ne pourra jamais l'oublier, l'autre vampire tout aussi agé s'agenouilla face à la dame avant de parler dans une langue étrangère. Et là, pour toute réponse, Alya lui arracha le coeur en versant une larme. Pourquoi cela? Parce que c'était son devoir, la mission qu'elle s'était infligée, donner la mort à ceux qui le désire.

Deux jours plus tard, le lycan avait retrouvé sa forme humaine. La vampire lui avait alors parlé, durant des heures avant de partir en voyage, l’emmenant à l'autre bout du monde dans les lieux les plus reculés. Il avait vu aussi bien le ciel que la lune sous toute ses formes, mais aussi les pierres oubliées. Des tombe faite de pierre, des dizaines chacune avaient un visage gravé et l'un d'eux était celui d'Isis. Un visage si doux, si paisible qui fit pleurer Alya. Elle ne parla pas de sa fille pas une fois, mais elle parla des autres personnes qu'ils croisèrent. Un vampire de sept cent ans demanda la mort, elle le lui offrit. Et la guerre parue s'éloigner du chemin de la dame. Un avenir paisible se traçait telle une possibilité, même si beaucoup d'humain se mettaient à travers de sa route, elle ne leur offrit pas une seule once d'attention avant de les massacrer. Aussi belle que mortelle.

Et deux semaines plutôt, la vampire acheta une demeure en Suisse, elle se fit connaître comme mannequin et actrice, bien qu'elle n'offrait pas beaucoup de temps aux deuxième métier, trop préoccupée par la couleur de la lune. Chaque soir elle s'agenouillé pour prier une déesse que Mathieux apprenait à connaître; Lilyth. Et les jours qui suivirent, l'immortel ramena les vampires et lycan blessé pour les soigner et leur offrir un abris.


Mathieux s'arrêta d'écrire, en fait il savait que peu de Alya mais tellement plus de Lilyth. La vampire n'avait jamais que traduit les paroles de la déesse pour tous ceux qui ne pouvait la comprendre.
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Message par Véra Hïmlad Mar 23 Déc - 11:48


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Je parcouru le long couloir, pour finalement m'arrêter à la fameuse porte. Je rentrai tout d'abord le code puis fit passer ma pupille au scanner. Ainsi, la première entrée s'ouvrit. Je fuis accueilli par une légère brume. Un poison mortel pour les humains mais tout à fait potable pour les immortels. Dans cette atmosphère dont l'odeur bien que meurtrière pour certain dégageait une fragrance sucrée et agréable, je marchai vers la prochaine étape avec le claquement du précédent passage. Un autre portails à déverrouiller, et encore un autre et un autre. Puis à chacun des pièges dont seul les homo sapiens pouvaient être victime. Il n'était pas simple d'accéder à ce niveau.

C'est alors que je descendis dans un ascenseur pour atteindre le lieu voulu. Le laboratoire C. L'endroit où l'on testait du matériel sur le cerveau des humains. On avait eu de tout. Des mixtures qui les réduisait en une espèce de goule obéissante, certaines qui les mettaient à l'état de légumes et même quelqu'unes qui les persuadait qu'ils étaient du bétails depuis déjà des siècles. A chaque fois, ils tombaient dans un ridicule à se tordre de rire. En temps normal, j'adorais venir voir ce qui se préparait de nouveau mais j'avais la tête à d'autre divertissement. Je m'arrêtais tout de même à la salle 52 où l'on m'avait demandé puis tapait le code spécifique à cette pièce. L'acier blindé s'ouvrit alors.

- Bonsoir Lady Hïmlad : m’accueillis un vieux vampire habillé de sa blouse blanche. : Ravi que vous ayez pu venir. Je pense que notre nouvelle expérimentation va vraiment vous plaire.

Professeurs Vidros, un génie dans son genre. On disait qu'il avait aider nombre de scientifique dans l'ombre. Mais mis à part ces rumeurs, il montrait dans ce laboratoire beaucoup de talent. Pourtant je me doutais bien que la présence de ces gardiens, ces immortels postés dans tout les coins du sous sols aux allures baraquées et agressifs, ne le mettait pas à l'aise. Je mettais promis que lorsque la guerre serait finie, je lui offrirais un lieu de travail adéquate. Il est vrai que sentir le regard de ce grand lycan aux yeux méfiants et aux bras puissant ne devait pas forcément être un plus pour la concentration. Enfin, c'était ici qu'on plaçait les meilleurs gardiens. Les recherches étaient trop importantes pour qu'on les mettes pas en sécurité. Je me tournais donc vers le professeur qui s'était avancé vers une cage transparente mais si solide. Même un vampire de quelques millénaire aurait du mal à la briser alors un humain...

D'ailleurs celui qui y était enfermé semblait trop calme. D'habitude, ils se montraient soit paniqués ou désespérés et si ils étaient victimes d'un de nos produits on voyait les effets du premiers coup d’œil. Je m'approchai alors et observait le sujet avec curiosité. C'est à ce moment la que Vidros prit un micro et dit. :

- Approche de la vitre.

Aussitôt l'humain se leva et se mit devant nous de façon presque automatique. Un peu comme nos espèce de zombie qui traînait dans une autre cellule mais le filet de bave et l'air sans vie dans le regard. Cela me fit sourire, on approchait de quelque chose de très bien. Mais je laissai le scientifique finir sa démonstration.

- Fait nous signe.

Le sujet fit signe.

- Tourne sur toi même.

Le sujet tourna sur lui même.

- Dis nous ton nom.

Le sujet ouvrit la bouche et présenta son matricule qui était cousu sur sa robe blanche.

Cela était très bien. Très très bien. Le conseil allait être ravi de voir ça. Mais allait il le mettre tout de suite en place ? Je ne pensais pas. Ils allaient vouloir faire d'autres tests mais surtout chercher une logistique et une stratégie digne des Hïmlads. Enfin... Peu importe. Je trouvais ce début prometteur et avait hâte de voir la suite.

- Quels sont les défauts ? : demandais je comme toujours car il y avait toujours des inconvénients.

- Pour le moment, l'effet ne dure que quelques jours et le sujet meurt juste après. Mais nous travaillons sur la durée du produit.

- Très bien. Il me faudrait une démonstration enregistrée avec des codes bien évidement. Ne traînez pas, le conseil aurait bientôt lieu et je compte leur montrer nos progression. Sur ce je vous laisse.

Cela dit, je repartis vers mon bureau, en passant à nouveau par les nombreuses portes blindées et pièges. Puis lorsque j'entrai dans le bureau, je vis Mathieu sur le bureau, une feuille un stylo devant lui. Il avait commencé son rapport. Je me penchai vers le document et lu le contenu. J'hochai la tête en signe de contentement. Cela était peu, mais un rien peut faire la différence. Je me redressai et déclarai. :

- Bien. Dès que j'aurai fini les préparatifs pour le conseil ce qui ne saurait tarder. Nous irons dans cette demeure en Suisse. Mais pour le moment, j'ai du travail. Après tu peux en profiter pour rédiger ce que tu sais sur Lilith.



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