Un jour, je naquis immortelle. [Post unique]

Un jour, il y a si longtemps, je me souviens que mon père m'ait dit une chose avec une froideur glacial. Il avait été si sombre et fermé sur lui même, que mon coeur se gela durant des années. Était-ce ce qu'il avait voulu? Le doute ne pouvait que m'éloigner de la réponse, toute fois j’espérais que ce n'était qu'une maladresse de sa part. Une maladresse venant de l'être le plus préparer à toute chose en ce monde... c'était qu'une futilité de croire une telle idiotie, mais l'espoir était encore dans mon être, ma chaire et même mon âme. Incapable de comprendre le véritable sens de ses mots, incapable de connaître la vérité qu'il emporta avec lui dans la mort, je n'avais d'autre choix que de vivre avec ces dernières paroles sur la conscience.

Un jour, oui un jour sombre, le soleil refusait de se lever, la lumière avait laissé place à un orage dévastateur qui détruisait les temples, brisaient les maisons et fondait la montagne. La colère de Zeus était la plus redoutable et ceux qui l'avait provoqué n'était autre que ces personnes face à moi. Ils étaient trois. Les plus grands guerrières jamais qui n'avaient jamais existé, leur vie avait été effacé de la mémoire de chacun, parce qu'ils avaient défier les dieux. Leurs existences même étaient un défit, vivre sans jamais mourir ne pouvait être accepté. Pourtant, j'ignorais encore, mais j'étais comme eux trois. Comme ces grands combattants qui avaient affronté les dieux pour gagner le droit d'avoir une vie aussi longue que la leur.

Un jour,  alors que je n'étais qu'une enfant, je vis la montagne souffler son halène noire, couvrant le ciel d'un manteau aussi sombre que mortel. Ce jour là, je vis tellement de monde périr alors que mon père tenait ma main, m'obligeant a regarder, m'ordonnant de ne pas trembler. Cette foi là je découvris que la nature était le plus grand danger des hommes, après nous. Le liquide rouge brillant qui coulait depuis le sommet de la montagne me fit instantanément penser à du sang et sans laisser mon père comprendre, je lâcha sa main pour m'avancer vers le danger. Cette chose me faisait envie, cette matière m'appelait, je pouvais sentir la chaleur venir en étant porter par le vent. Alors que tous fuyaient dans l'espoir de sauver sa vie, moi je marchais vers la lave.

Un jour, une étrange femme me tendit la main. Elle avait les cheveux blancs et son sourire ne comptait plus beaucoup de dents. Sa peau était vieille et usée, ses doigts trop fin semblaient avoir vécu trop longtemps. Toute fois je pris cette main avant de sourire et dévoiler ma véritable nature. La femme hurla en reculant, criant que j'étais un de ces monstres venue de l'empire voisin, l'un des ses êtres vivants la nuit et tuant pour survivre. Que voulait-elle dire? Je découvrais de plus en plus la nature de mes parents, mais surtout la mienne, si je n'avais pas tué, s'était parce que j'étais trop jeune. J'ignorais que ma mère prenait soin de me donner le sang qu'il me fallait, croyant sans cesse que ce n'était que de la nourriture normale.

Un jour, j'ouvris les yeux pour observer ce qui était non loin de moi, cette matière liquide et étrangement solide en même temps s'approchait. Ma chaire se tordait tendit que je tendais une main vers cette chose rouge qui venait de la montagne, je voulais savoir ce que c'était. Je voulais la toucher.

Un jour, trois hommes s'agenouillèrent devant moi. C'était bien des années après avoir appris ce que j'étais, bien des années après avoir trouvé le visage d'une femme en me regardant dans la glace. Ces trois chevaliers étaient les combattants des dieux d'autres fois. Ils avaient reconnu ma force comment étant supérieure à la leur, ils m'avaient reconnu moi comme étant supérieure à eux.

Un jour, la vieille dame qui me tendait la main me frappa en hurlant que je devais mourir. Ce jour là, ce fut elle qui perdit la vie quand je sentis la colère monter en moi. Mon regard de feu la pénétra et sans vraiment comprendre comment, je lui arracha la tête avant de la jeter au sol. La foule autour de moi cria de panique avant de s'enfuir tendit que des soldas arrivaient pour m'entourer. Tout c'était passé si vite.

Un jour, la peur me serra le coeur si fort que je ne pouvais plus dire un mot. Cette foi là, je vis mon père se faire décapité sous mes yeux. Lui qui venait de me dire avec tant de froideur que je n'étais pas digne d'être née immortelle et que j'aurai mieux fais de ne jamais venir au monde. Lui qui venait d'affirmer qu'il avait si honte de moi à chaque foi qu'il me voyait, lui qui avait été mon exemple, me traitait comme si je ne valais rien.

Un jour, je releva la tête pour regarder un éclaire fendre le ciel, me souvenant à jamais que les mots qui furent prononcer autre fois, étaient encore graver en moi. Étais-je digne d'être une reine? Je voulais y croire. Je voulais prouver ma valeur en tant qu'immortelle.

Un jour, un homme m'apprit à rire de la vie et à pleurer les morts. Bien que cela n'avait aucun sens pour moi, il me fallait comprendre que vivre était déjà ce moquer de la mort, ma simple existence était une farce faite à la Mort. Et que dans ce jeu, elle seule pouvait exister jusqu'à la nuit des temps, car sans vie il n'y a pas de mort et sans mort rien n'a de valeur.

Un jour, je devins reine, je deviens celle qui dirigeait les miens pour les mener au combat. Sur le front j'étais l'enfant de la Déesse de notre race. L'épée à la main je me battais avec trois hommes plus vieux que moi. Le sang sur mon visage était celui des hommes morts face à moi, le sourire qui était sur mon visage était celui de la victoire.

Un jour, l'être qui m'avait donné vie me promis de me protéger, il jura que si je n'avais pas peur je pourrais devenir une personne forte. Il était tout pour moi et en même temps, il m'était étranger. Il avait prouvé que la mort ne lui faisait pas peur en plongeant son bras dans les flammes, il m'avait prouvé qu'il était quelqu'un de très fort. Pourtant ses cris furent déchirer de peur en me voyant si proche du sang de la terre qui dévastait tout. Il avait vu ma mort arriver et il ne peu que l'empêcher de se montrer à cet instant.

Un jour, des lances me pointèrent comme les doigts d'une foule m'accusant d'avoir tuer cette vieille femme. Je n'étais qu'une enfant encore, mais derrière ce visage angélique et ignorant, un monstre s'éveillait en moi. Ce monstre était celui qui allait détruire ce village, ces personnes, ces soldas. Ce monstre qui attrapa l'une des lances pour la tirer avec une force diabolique, il se retrouva transpercé de toute part, mais malgré ça, il les tua tous.

Un jour, le corps couvert de sang, je prit la vie d'un homme que je n'aurai pas du. Ce fut la pire erreur de mon existence car, cet adversaire n'était pas un ennemis. Sa vie ne m'appartenait pas et furieux d'apprendre ce que j'avais fait, le père de cet homme qui était le roi de mon père exigea ma tête en compensation. Cette foi là, l'horreur se produis sous mes yeux, la tête de mon père toucha le sol avant de partir en cendre.

Un jour, je fus la reine d'une comptée, je régna comme une enfant, ignorant les principes même et défiant qui conque. Ma force avait fait s'agenouiller tellement des miens que je ne les comptais plus, mon pouvoir avait pris tant de vie de lycan que je ne m'en souciais plus. J'étais celle qui était crainte et respecter pour avoir eu un don de Lilyth.

Un jour, je viens au monde en étant une immortelle. La promesse d'un avenir dans le sang, l'espoir d'un monde meilleur, mais aussi le danger de détruire toute vie, car j'ai ce don pour tuer ceux de mon espèce.