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Deux loups, un sauvetage. [ L'autre loup]

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Deux loups, un sauvetage. [ L'autre loup] Empty Deux loups, un sauvetage. [ L'autre loup]

Message par Mélina V. Cress Mar 11 Nov - 14:36




Rome étrange mélange entre la vie, la religion, la mort et le paradis.
Un endroit où les humains font des expériences sordides sur les immortels, un péché si grave venait d'être appris et devait être corrigé.
Alors quand l'appelle d'un alpha se fait entendre qu'arrivera-t-il?


De l'air, de l'eau, l'odeur de la ville encore trop froid et acide. Rome, cela avait été un si grand classique, un si bel endroit, maintenant plus rien. Les humains avaient effacé la beauté qu'ils avaient laissé. Les ruines étaient presque aussi rare que la bonne foi. L'odeur du mensonge de la méfiance et la colère. Un autre petit paradis assez ressemblant à Paris, quoi que... Paris avait laissé une marque gravée dans ses souvenirs et sa main! Pauvre louve qui avait encore la main bandé d'un chiffon pour cacher sa plaie faite à l'argent. Même si elle serait bien restée plus longtemps avec cette Lorialet, elle devait se bouger. Les nouvelles allaient vite et cette nouvelle n'était pas plaisante du tout. Découvrir que les types qui avaient tué ses parents étaient des chercheurs qui en voulaient après Méli. C'était vraiment pas agréable et encore moins surprenant de découvrir que l'un d'eux est le sorcier qui lui a jeté cet horrible sort.

Un avion, pas le temps de traîner en prenant la route durant des heures. Un taxi, pas le temps de louer une voiture, direction le seul endroit où elle pouvait espéré avoir des indices. La place du Vatican. Cela semblait fois que les mortels aient cette foi vivace envers le Christe. Bien que cela soit désespéramment idiot. Mélina devait attendre, attendre la nuit pour pouvoir essayer d'appeler les lycans à elle. Elle en avait le pouvoir, mais elle n'avait jamais essayé de se faire entendre de la sorte. C'était une première et elle était déterminée à rallier à elle tous les loups qui avaient la force de faire sortir des ces prisons de fou. Des expériences, ces humains étaient possédés par leur propre folie!

Assis dans un bar, elle attendait, elle sentait les regards sur elle, malgré son oeil caché par un cache. Elle détestait se cacher, mais le temps que le soleil se couche, le temps que la vie se tasse un peu dans la ville. Elle avait quitté la place pour se rendre dans une petite rue plus loin. Elle avait suivit l'odeur d'un souvenir, celle de son père. Il n'était pas en vie, elle se souvenait trop des coups de feu que pour l'accepter. Elle avait aussi sentit l'odeur du sang de la peur, des hommes, non il ne pouvait pas être en vie. Elle refusait de le croire.

La nuit était arrivée, Mélina était monté sur un toit. Le vent était glacial, l'air chargé d'humidité, il allait pleuvoir, mais avant que l'eau tombe, elle devait le faire. La louve inspira, elle retira sa veste pour la poser. Elle ne savait pas trop, mais elle sentait chacun des loups, chaque odeur. Elle avait besoin de plus de hauteur, mais elle n'avait pas le temps.

Mélina cria, un hurlement puissant un appelle de loup alpha qui déchira le ciel, résonna à travers les rues. Elle reprit son souffle avant de serré les dents, elle était là pour eux, elle voulait le faire comprendre. La louve blanche inspira avant de repousser son cris, plus fort plus féroce, montrant sa colère sa douleur, appelant à la révolte et à l'union.

Elle baissa le visage écoutant, attendant une réponse. Elle ne savait pas si ces loups étaient fort, s'ils avaient la force de se battre avec elle, d'aider les autres. Mais les uns après les autres, leurs cris monta, s'unissant. Elle repoussa le sien, soulagée de les savoirs près à obéir a une louve qu'ils ne connaissent pas. Rassurée de savoir qu'ils lui donnaient sa chance.
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Message par Ryan Norrington Mar 11 Nov - 16:04

Ah, le confort d'un lit douillet dans un hôtel quatre étoile est sans égal. J'étais allongé sur ce matelas mou comme il faut. Je regardai à ma gauche où une fenêtre ornait le mur et m'offrait une vue magnifique sur les toits romains. Je ne m'étais pas privé pour le confort. J'avais commandé un buffet à volonté qui arrivera dans dix à quinze minutes. J'avais une douche de deux mètres carré, et j'avais la meilleure suite.
Je repensais au moment où je me suis rendu compte qu'Ayméric était parti en France alors qu'on avait notre tournée nationale dans un mois et demi. Au moment où je l'ai vu en train de faire ses valises et lui que je lui ai demandé ce qu'il faisait. Ce rêveur m'a répondu trente secondes après. Il partait prendre l'air en France, à Paris ! À Paris ? Il se foutait de moi ? Prendre l'air à Paris ? L'une des villes les plus polluées en France. Et en plus il partait trois semaines, trois ! Bon, bref il est parti, ça m'a embêté au début, ouais, les répètes, on en faisait quoi ? Bon, puis s'il part en vacances pourquoi pas moi ? Me suis-je dit. Et me voilà, dans ce lit, à Rome à attendre un buffet à volonté.
Le soleil se reflétait sur les toits, même s'il semblait se rapprocher de la ligne d'horizon. Il allait bientôt se coucher. J'entendis frapper. Je dis au type me dérangeant d'ouvrir. C'était le serveur qui me ramenait mon buffet. Je me suis levé, et je me suis rapproché des plats. J'ai payé le gringalet en uniforme. Et je me suis jeté sur le lit.
Je fixai le plafond. Je ressentais en moi une forte envie de sortir, de courir et de manger. J'avais faim et soif, mais non pas de nourriture ordinaire ou encore d'alcool ou de soda, etc... Je voulais de la chair. Je décidai donc de manger. Mais je reçus un e-mail et mon téléphone sonna. Je ne répondis pas pour ne pas user de forfait. Mais je pouvais consulter mes e-mails sur un ordinateur. Je sortis donc le mien de mon sac et je l'allumai. Je consultai ma boîte de réception. Un nouveau message de l'imprésario. J'ouvris le contenu. Il y avait juste un lien URL. J'allai donc sur ce lien. Et je suis tombé sur un article parlant du groupe. Il y était écrit ceci :

AYMELINE FREQUENTANT UN AUTRE BUSINESS ?

Nous commençons à connaître ce duo de rockeur, mais il garde encore beaucoup de traits sombre sur les affaires. Notamment lorsque Ayméline Duhasard, la chanteuse du groupe part en France en compagnie de son cousin, le compositeur du groupe, personne aurait pensé qu'elle irait se balader en de tel compagnie. La jeune voix prodige semble avoir de drôle de fréquentation. D'après l'un de nos reporter, elle aurait été vu en compagnie d'une femme simplement muni d'une veste et elles seraient allées toutes les deux à l'hôtel. Que devons nous en conclure ? La petite brune serait elle  friande des filles de joies ? Il y avait déjà des rumeurs sur sa bisexualité mais à présent, il faut se demander plutôt si elle n'est pas cliente d'un commerce peu avouable.

Je ne compris pas tout de suite ce qui se passait mais je compris vite que le groupe était mal, très mal. Alors d'une, elle part en France et me dit que c'est juste pour prendre un peu l'air, mais là, ça dépasse tout, elle va voir des prostituées ! Je ne sais pas si cela est vrai mais si c'est le cas je la tue ! D'une pour ne m'avoir rien dit, ni présenté une de ces charmantes demoiselles, et de mettre en péril le groupe surtout ! On va tomber bas si on arrive pas à prouver que cet article est ou faux ou mal tourné et s'il est vrai, on est mort.
Oh putain, et voilà qui n'améliore à mon envie de chair humaine. Je décide donc de prendre une douche. Je prépare un mot sur la porte, qui disait : « Do not Disturb ». Et j'ai posé une tenue de rechange sur le lit. En passant je regardai par la fenêtre et vis qu'il commençait à faire noir.
Je ressortis de la douche, je me sèchai les cheveux, pff ce que ça peut faire du bien. Tout en me rhabillant, je contemplais mes beaux tatouages.
Au bout de trois petite bières parties, soit environ une demi heure, j'entendis comme un appel au loin. Je sentis dans mes tripes et jusqu'au plus profond de mon âtre l'envie de rejoindre la personne ayant émis cet appel.
Presque instinctivement, je me mis à grogner, mes poils se hérissèrent et je me dépêcha d'ouvrir la fenêtre pour sortir sans que l'on me voit. Je courus vers le lieu où l'individu devait se trouver. Et au bout de trente secondes, je me mis aussi à hurler tel un lycan enragé. Cet appel , n'était autre qu'un cri de guerre. Seul un alpha aurait pu me pousser à me joindre à ce signal. Je sentais l'excitation qui se manifestait.
Deux minutes plus tard, j'étais sur le toit en compagnie d'une lycan qui semblait un peit peu plus âgée que moi. Je reconnus à son odeur et à ses airs de dominant, que ce ne pouvait qu'être elle qui avait hurlé. Elle m'avait appelé. Me voici, je suis là.

"-Dites-moi, que voulez-vous pour m'avoir fait quitté mes bières ? J'espère qu'on va s'amuser."
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Message par Mélina V. Cress Mar 11 Nov - 19:04




Rome étrange mélange entre la vie, la religion, la mort et le paradis.
Un endroit où les humains font des expériences sordides sur les immortels, un péché si grave venait d'être appris et devait être corrigé.
Alors quand l'appelle d'un alpha se fait entendre qu'arrivera-t-il?

Le souffle court, les yeux brillants. Mélina avait se regard affamé, elle était furieuse, mais elle n'allait pas crier une autre foi. Quand elle regarda en bas de l'immeuble, ce n'était pas des humains qu'elle voyait, c'était l'odeur de la peur. Certain avait compris d'autre avait sentit le danger, mais la fuite était la véritable chose qui les animaient. C'était un peu amusant de voir cette petite silhouette courir vers elle, un loup allait arrivé. Enfin un de ça race qui n'allait pas fuir.

" Méli... Mélina Van Cress... Mon nom pourra te protéger face à un lycan... alors n'hésite pas à le dire si l'un de mon espèce décide de te croquer un bout."

Elle avait encore l'odeur de cette Lorialet sur la peau, sur ses habits qui n'était pas les siennes, mais bien ceux de cette petite créature qui lui avait sauvé la vie. Cette jolie demoiselle qui avait prit le risque de se faire mordre. Franchement cela était étrange de se faire sauver pour rien. Il y avait si peu d'âme aussi pure en ce monde, et ceux qui en sont sauvé sont tout aussi rare. Vraiment cette personne avait marqué l'esprit de la louve blanche qui espérait la revoir un jour.

Mélina se tourna vers le nouveau venu, elle avait juste sa longue veste noire, le reste était Aymeline. Elle s'avança d'un pas calme, majestueux et imposant sa puissance. Elle était bien différente face à un loup que face à un vampire, mais le sourire qu'elle avait en coin dévoilait une prédatrice. La louve s'arrêta devant lui à quelques centimètre, elle posa une main sur son épaule. Un autre geste calme, confiant et sur. Elle regarda de plus près ce loup. Il avait plus l'air d'un musicien que d'un loup.

Elle arqua un sourcil en le regardant, pourquoi avait-il cette très fine odeur sur lui? Elle ne le connaissait pas, ni lui ni son coté artiste. Trop occupée que pour regarder la télévision en un an elle avait visité treize pays, franchit trois fois l'océan Indien et passé à tabac plus de deux cents humains. Elle avait aussi tué une centaine de vampire et deux loups. Pourquoi deux loups alors qu'elle avait une boite avec six crocs de lycan? C'était bien vrai, elle gardait toujours un croc de chacune de ses victimes, pas pour se faire un collier, mais pour se souvenir du monstre qu'elle est. Pas très gentille, les humains allaient le sentir.

" On va libérer nos frères... que ces humains gardent en prison. Alors je crois que oui, on va bien s'amuser. Le sang va couler."

Elle le regardait droit dans les yeux, un fin sourire sur les lèvres elle fit un vers lui, se retrouvant contre lui, son visage a coté du sien. La louve blanche examina l'odeur du bonhomme. Eau de toilette, shampoing. Ce jeunot sortait tout droit d'une chambre d’hôtel quatre ou cinq étoiles, il avait aussi se léger parfum de nourriture, mais pas l’haleine. Il n'avait pas eu le temps de manger.

" T'aurais pu apporter le poulet j'ai rien avaler dans l'avion depuis Paris. J'ai même laissé en plan mon amie!"

Mélina avait plus l'air d'une enfant grincheuse sur le coup, elle se laissait un peu trop aller, son estomac gronda ce qui la fit tousser en rougissant. C'était la honte pour une alpha aussi fière qu'elle, mais après avoir été sauvé par cette étrange personne.

Ryan

[Hors sujet: Je suis pas une putte è__é, quand je vais l'apprendre ça va mal passer! ]
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Message par Ryan Norrington Mar 11 Nov - 20:28

Se battre pour libérer des amis ? Cela aurait plu à Aymé. Mais bon, il était question de moi et de la jeune femelle lycan devant moi. Je ne m'étais jamais battu volontairement, je me suis toujours défendu. Je sentais l'excitation qui montait de plus en plus en moi et qui prenait petit à petit possession de mes muscles. Certes, je suis un musicien et non un combattant, mais mon coté lycan me guidera au succès de cette bataille. Je n'ai aucune idée de comment va-t-on faire pour les libérer, mais cette alpha n'aura qu'à me dire quoi faire pour je l’exécute.
Mais quelque chose attirait mon attention chez elle. Elle avait une mince odeur semblable à celle d'Aymé pour ne pas dire la même, et les vêtements qu'elle portait étaient de la même collection que ceux d'Aymé voire exactement les mêmes, exceptée cette longue veste noire que la jeune adulte portait par dessus.

Excusez-moi pour le poulet, mais une aussi bonne et nourrissante viande ne nous aurait que ballonner, et je ne pense pas que ce soit un avantage pour l'action qui va suivre.

Son odeur devenait plus flagrante encore quand elle approcha son visage du mien. Elle avait eu un contact avec Aymé. Non je me trompe. Dans ce cas était-ce une fille du studio m'ayant suivi car j'ai un physique irrésistible ? Non je me trompe ( pas sur la magnificence de mon physique, bien entendu). Etait-ce la « prostituée » dont parlait le paparazzi ? Non je me trompe. Et un peu de respect pour l'alpha. Enfin bon, mes bières devaient m'être monté un peu haut.

Dites ? Vous avez bien un plan ? Ou l'on fait ça au feeling ?

On pouvait voir des gens rentrer vite fait chez eux. Ils couraient dans le bâtiment leur servant de maison et fermaient à clef, les portes, fermaient les volets, et éteignaient les lumières. Dans les alentours, il n'y avait que les réverbères qui éclairaient l'endroit.

Et au faite, ils sont où nos potes prisonniers ? Quel bâtiment on attaque ? Et si ce n'est pas trop irrespectueux, quel est votre nom et puis-je vous tutoyer ?

J'aurais voulu avoir peur d'y aller et d'y risquer ma vie et la possible carrière internationale musicale qui nous attendait Aymé et moi. Mais j'espérais du fond de mon cœur qu'il y en aurait pas mal à égorger, à tuer, et à démembrer. Je voulais y aller. Ce désir meurtrier était chez moi aussi voire plus puissant que l'envie de gratter les cordes de mes guitares. Cela doit faire six mois que je n'ai pas couru librement, tué, mangé. Peu m'importe ce que cela peut être, je le truciderai s'il est un obstacle dans la bataille qui va suivre. Je le sentais, je devais tuer, sinon ça allait dégénérer et peut-être m'en prendrais-je aux membres du studio. Ou pire à mon meilleur ami c'te rêveur de poète d'Aymé.
L'odeur de celle-ci emplit mes narines, et je sentis que je voulais vraiment me battre, et que je ne fléchirai pas. Mais bon, après cette bataille, j'irai chercher ma vodka et je me bourrai la gueule. Je jouerai quelque riffs à la guitare et je me casserai la voix à chanter. Et j'irai peut être même faire un tour dans quelques boîtes de nuit qui sont remplies d'immortels. Mais avant de m'éclater, faut bosser, tuer. Cette foutue guerre servait quelque parts, à justifier ces meurtres que l'on allait s'apprêter à commettre. Ils emprisonnaient des lycans, des types de mon espèce, et personne ne sait quels tourments atroces et sadiques ils doivent leur faire subir. Si l'on devait aller les libérer et mettre hors d'état de nuire tous ces salauds d'humains, alors je serai heureux.
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Message par Mélina V. Cress Mar 11 Nov - 20:57




Rome étrange mélange entre la vie, la religion, la mort et le paradis.
Un endroit où les humains font des expériences sordides sur les immortels, un péché si grave venait d'être appris et devait être corrigé.
Alors quand l'appelle d'un alpha se fait entendre qu'arrivera-t-il?

A écouter ~:
Il y avait une certaine brillance dans les yeux de la louve, pas qu'elle avait cette envie folle de tuer, elle voulait surtout trouver sa meute. La construire, la créer et choisir chaque individu, ce type pourrait bien en faire partie. Elle se tourna, passant un bras autour de son cou pour regarde un instant le ciel. Ce ciel était magnifique, orageux à souhait. Parfais. C'était tout ce don elle avait besoin, peut-être même qu'un vampire ou deux de passage allait eux aussi les suivre pour retrouver leurs frères, si c'était le cas, elle leur laisserai l'occasion de devenir ses jouets. Une armé, voilà ce qu'elle voulait, prendre un pays, un continent, régner en maître! C'était beau les rêves.

"Mélina, tu peux me tutoyer autant que tu veux. Après tout, tu vas mettre ta vie en jeu là non? On va pas se faire chier avec les formalités, mais sache, qu'il faut vraiment que je mange! J'ai rien avalé  à part le repas d'Aym. La pauvre franchement!"

Le nom était lâché, le surnom. Il était surement comme une bombe pour ce lycan, mais tout ce que trouva à faire la louve fut de marcher vers le bord du toit en sortant son portable. Elle avait enregistré le numéro et elle comptait bien lui envoyer un message. Mais avant, elle inspira l'air avant de hurler, se faisant entendre juste avant un éclaire qui déchira le ciel, la faisant passer comme un être divin. Elle n'en était pas un, elle avait la force d'un alpha, le caractère de merde le plus changeant au monde et une salle envie de manger de l'humain.

Une dizaine de voie monta depuis les boyaux de la ville, se faisant entendre comme un serment. Elle recula d'un pas avant de baisser les yeux sur son portable en chantonnant. Pas n'importe quoi voyons, un chanson qui allait avec l'état d'esprit. "Going to hell" de  "The pretty reckless", ce groupe avait un certain respect pour la louve blanche.

Father did you miss me?
I've been locked up a while.
I got caught for what I did but took it all in style.
Laid to rest all my confessions I gave way back when.
Now I'm versed in so much worse,
So I am back again.
And he said


Elle rangea son jouet avant de jeter un oeil au petit loupio. Il n'avait pas l'odeur du sang, mais l'envie se lisait dans ses yeux. Il allait surement faire un massacre avec ce concert. Le concert le plus puissant de sa vie. Mélina reculait, s'approchant dangereusement du bord, elle s'arrêta un pied avant le vie. D'un bras tendu tel un artiste d'un spectacle noir, elle montra le Vatican même.

"Nos frères ont bien trop souffert. Offrons leur la liberté."

Sur ses mots prononcés avec férocité, elle se pencha vers le vide, poussant un peu avec ses pieds pour s'éloigner du mur. En bas, des loups, cinq, les autres attendaient plus loin. Elle ferma les yeux en sentant le vent, son corps tourna, le sol se rapprocha dangereusement, trente étages passèrent en moins de trois secondes. Ses pieds touchèrent le sol, elle se plia un peu pour ne pas avoir mal. Surprise de cette arrivée si théâtrale, un grondement sourd monta. La partie était déjà commencé et jamais plus les humains allaient toucher à l'un des leurs.

Les lycans qui venaient d'arrivé levèrent les yeux, attendant le saut de l'autre loup. Il ne fallait pas craindre ces petites étages, une créature aussi puissante ne risquait rien. La louve sortit son portable, une réponse, non pas encore. Plus tard surement. Déçue, elle rangea son jouet alors que la vipère venait doucement s'enrouler autour de sa jambe pour aller se perché sur son épaule. La louve glissa ses doigts sur la petite tête d'écaille avant de prendre l'animal en main.

Vip était partant, elle voulait aussi tuer au moins un humain, peut-être deux. Les ennemis de la louve blanche était aussi les siens.

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Message par Ryan Norrington Mar 11 Nov - 22:21

Quoi ? Aym ? Soit Aymé ? Cette fille a mangé avec Aymé ?! Alors c'était elle, la « fille de joie » dont parlait le journaliste ! Elle a mangé avec cette fille et elle ne me l'a même pas présentée ! Tout partait en vrille, je savais que j'aurais du la retenir au studio, qu'on répète  nos chansons et que rien de tout ce bordel n'arrive ! Quand elle avait passé son bras autour de mon cou, l'odeur d'Aymé avait emplit mon nez. Mais la puissance de celle-ci aurait redonné l'odorat à un inodore. Qu'il se fasse plaisir OK, surtout que cette fille est vraiment superbe, mais qu'il ne s'exhibe pas devant un journaliste sous forme féminine ( la forme la plus célèbre ). Mais franchement ce qui m'énerve royalement, c'est qu'il ne m'en ait pas parlé. Enfin bref, je l'engueulerai dès que je le reverrai.
Décidément cette nuit, j'allais pouvoir me défouler. Avec toute cette histoire, je pense que les humains vont en pâtir. Voilà que la fille sortit son portable. À qui parlait-elle ? Aymeline ? Ayméric ? C'était fort possible. Elle le rangea peu après.
Je pouvais entendre des voix graves monter d'en bas. Prudemment je m'approchai du bord du toit et regardai au dessous. Cinq lycans nous attendaient. Pff, je n'avais jamais été en bandes durant une chasse, ça allait être différent mais je compte bien lui prouver ce que je sais faire.
Soudain elle sauta et défila d'étage en étage, tranquillement avec la grâce d'un chat. Elle atterrit visiblement sans aucun soucis. Je sens que ça n'allait pas être la même chose pour moi, avec mon vertige. Moi, j'ai l'habitude des forêts, des plaines, des surfaces planes quoi. Et voilà que je devais sauter de quarante étages. Et sans aucunes gouttes d'alcool à la clé en plus. Je l'aurai fait sans aucun problèmes avec un whisky, une vodka, du rhum ou n'importe. Mais là, je le sens mal.
Je pris mon courage à deux mains en voyant que tout le monde m'attendait en bas. Je commençais à percevoir quelques rires moqueurs venant de jeunes louveteaux de pas plus de 15 ans à tout casser. Je n'allais pas me laisser faire.
Je m'approchai du bord. Je regardai droit devant moi. Le ciel était beaucoup plus qu'orageux, c'était une véritable tempête. Je pris mon courage à deux mains et je sautai dans le vide. J'étais à l'horizontale. L'air fouettait mon visage et me coupait la respiration tant ma chute était rapide.
Je me redressai et restai tendu comme un bâton. Puis je me laissai aller, voyant le sol se rapprocher rapidement de moi. Je me laissai plier pour ne pas sentir de douleur qui pourrait me  handicaper par la suite.
Je relevai la tête et regardai droit dans les yeux l'alpha. J'étais tant impatient que je pouvais sentir mon cœur battre plus vite qu'un marteau piqueur. Je fis le tour des lycans qui me regardaient toujours d'un air moqueur. Le dernier, me semblait assez prétentieux. Il tenta de me regarder de haut mais je le remis vite à sa place en grognant aussi fort qu'un rugissement de lion. Je suis un bêta, ni plus ni moins.
Je me tournai ensuite vers Mélina et je l'interrogeais du regard sur la direction à suivre. En espérant qu'on passera devant un bar pour faire le plein.
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Message par Mélina V. Cress Mar 11 Nov - 23:27




Rome étrange mélange entre la vie, la religion, la mort et le paradis.
Un endroit où les humains font des expériences sordides sur les immortels, un péché si grave venait d'être appris et devait être corrigé.
Alors quand l'appelle d'un alpha se fait entendre qu'arrivera-t-il?

Elle regarda la loup descendre, tient il avait sauté? Durant la première minute d'attente elle crut qu'il le ferait, puis après plus. Elle était même prête à attendre plus longtemps. Les jeunes loups se présentèrent à elle avec une arrogance de chiot. Ils devait avoir quinze ou seize ans. A cette age là, Mélina avait déjà tué un vampire, elle avait sa férocité et son mauvais caractère déjà bien forgé. Ils n'étaient que des petits prétentieux. Leurs absences auraient été bien meilleur pour eux. Elle observa d'un peu plus près l'arrogant, il était vraiment con celui là. Il se disait capable de mettre à terre l'alpha le plus féroce.

Ryan arriva. Il était vraiment pas rassuré, avait-il peur du vide? Si c'était le cas, il était un peu con de prendre le risque de se faire mal pour rien, mais soit, ils n'avaient pas le temps de parler. Le vantard ferma sa gueule sous le grognement du musicien, parfait, cela clarifiait déjà l'ordre des choses. Méli offrit un sourire approbateur au loup un peu paniqué. Elle n'allait quand même pas lui donner la main, elle lui fit dos, montrant la marche à suivre.

Les loups pouvaient sentir les regardes des humains depuis les hauts étages, mais bien vite, le petit groupe gonfla. Deux lycans sortirent d'une ruelle pour les rejoindre, ceux ci étaient plus âgés et plus fort. La louve les regarda en approuvant avant de sortir son portable. Aymeline avait répondu à son sms! Rien qu'avec ça elle était plus joyeuse, ça se voyait tellement, elle sautillait presque.

Envoyé:
" Hello Aym, je voulais juste te prévenir que j'étais à Rome. J’espère que l'on se reverra vite, en ce moment je vais faire sortir de prison les loups qu'on enfermé les humains.
Il se peut que ça tourne mal. Je ne sais pas si je serai entière en sortant, mais j'aimerai bien que l'on prenne un café après.
Si tu restes à Paris je te retrouverai, ton odeur est encore encré sur tes habits, peu de chance que j'oublie un tel parfum.
Prend soin de toi. Bisous.
Méli"

Reçu:
"Tu vas libérer des loups ?! Je comprends mais fais vraiment attention à toi. Il est dangereux de s'exposer aux humains. En plus, j'aimerai vraiment prendre ce café avec toi. Tu peux savoir comme ça me fait plaisir que tu m'es contactée. Alors, s'il te plait reste en vie. Une jolie louve ne doit pas mourir même pour une bonne cause.
Bonne chance. J'espère sincèrement vite te revoir.
Aym' "


Bien qu'elle soit tout devant, la louve s'arrêta pour regarder après Ryan. Elle lui fit signe d'un petit mouvement de mains. Bas quoi, il était le premier arrivé, il avait bien droit à faire ami ami avec la patronne! En fait elle avait besoin de savoir une chose. Une chose très importante. Putain pourquoi avait-il l'odeur de la lorialet sur lui!!!! Même si jusqu'à maintenant elle n'avait rien dit, elle voulait savoir et ce n'était plus un simple désire! Elle se devait de savoir!

" Dis moi, tout à l'heure j'ai bien vu ta réaction. Tu connais Ayme si je me trompe pas. J'aimerai que tu m'en dises plus sur 'eux'. Vois-tu il n'y a pas quarante huit heures, j'étais dans une situation délicate et 'ils' m'ont sauvé la vie."

Et oui c'était tout frais cette relation, ça allait beaucoup l'éclairé sur le sujet, mais Méli voulait savoir. Alors qu'elle passait son bras autour de son cou pour avoir une certaine intimité au niveau de la discussion, les autres loups jalousaient bien dans leur coin que ce soi le " couillon" qui ait droit à ce geste. Même s'il allait arriver assez vite sur la place du Vatican et que les choses allaient commencer à bouger, surtout qu'elle prévoyait d'entré de front. Rien ne vaut mieux que la peur dans une attaque.
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Deux loups, un sauvetage. [ L'autre loup] Empty Re: Deux loups, un sauvetage. [ L'autre loup]

Message par Ryan Norrington Mer 12 Nov - 16:06

" Dis moi, tout à leur j'ai bien vu ta réaction. Tu connais Ayme si je me trompe pas. J'aimerai que tu m'en dises plus sur 'eux'. Voix-tu il n'y a pas quarante huit heures, j'étais dans une situation délicate et 'ils' m'ont sauvé la vie."

Donc Mélina n'était pas une fille de joie mais quelqu'un en difficulté qu'Aymé a gentiment aidé. Elle lui aurait sauvé la vie, tout comme moi. C'était tout Aymé. Et visiblement, ces deux là se sont bien rapprochées.
Voilà qu'elle me passa à nouveau son bras autour de mon cou et derrière nous, les adolescents bougonnaient à moitié car cette jolie fille voulait augmenter l'intimité de cette discussion. Donc elle connaissait Aymé, elle l'a connue tout comme moi. Elle était blessée et ce poète au grand cœur l'avait recueillie dans une chambre d'hôtel et lui avait filé des vêtements.

Ouais je connais Aymé. Tu sais qu'elle est chanteuse dans le célèbre duo Midnight's Desire ? Et bien moi, je suis le guitariste. Je l'ai connue comme toi, j'étais dans un état critique. Et ce rêveur est venu à mon aide et m'a soigné. Comme il était poète et moi guitariste, on a fondé un duo.

Voilà, c'était dit. Qu'allait-elle dire ? Je n'en savais rien. Mais j'espérais qu'on allait devenir ami et que, par chance, Mélina aurait un talent caché pour la batterie. Mais bon, soyons raisonnable. Et il y avait toujours cette vipère qui nous suivait tout doucement en rampant et en sifflant de sa langue fourchue. Je supposais qu'elle appartenait à Méli, car le reptile la suivait à la trace.
On avançait rapidement et au fur à mesure que l'on progressait, les volets se fermaient, le silence se faisait et l'orage grandissait.
L'un des adolescents se mit à siffler. Son sifflement était arrogant et moqueur tel un louveteau essayant de provoquer un mâle adulte en duel. Je me retournai. Et plongeai mes yeux dans les siens. Je soutenais son air prétentieux avec une telle hargne que celui-ci détourna son regard. S'il avait été en loup, il aurait rentré sa queue entre ses jambes, et aurait plié les oreilles, honteux. Puis ses camarades le charrièrent sur sa petite défaite. Puis, avec un sourire en coin je me retournai à nouveau vers la direction de la marche.
Bientôt on tombera sur le bâtiment, d'où les humains, alertés par cet étrange silence de mort, sortiront.

Ou bien, nous ferons un carnage ou bien nous mourrons.

Mince, j'étais presque sûr d'avoir dit ça à voix haute. Qu'est-ce que l'alpha allait dire ? Et si ça se trouve, quand on sera là-bas, on aura la bonne surprise de tomber sur Aymé, qui nous attendra et se joindra à la bataille. Ça pourrait être marrant, car je n'ai jamais vu Aymé se battre. J'espère qu'il ne se bat pas comme il boit, sinon il tomberait comme une mouche. Mais bon, soyons raisonnable, il est en France. Nous sommes en Italie. Il ne viendra pas. Et tant mieux, je ne sais pas si je pourrai me contrôler une fois dans la bataille, après tout, cela doit faire six mois, que je ne me suis pas battu.
Une bouteille en verre se brisa sur la tête du gars juste derrière moi. Il tomba, assommé. Je tournai la tête à gauche et je vis un prêtre avec des flacons d'eau bénite, un crucifix et la bible dans les mains. Visiblement, il nous a pris pour des vampires.
En réaction à cette attaque, je sentis mes muscles se contracter, mes poils pousser, mes dents s'étirer de plus en plus et quand j'ouvris mes yeux, je vis rouge. Je me mis à hurler, sans doute un réflexe de transformation. Je sautai sur le toit où se trouvait l'assaillant. Je le pris par la gorge, et le tua d'un coup de dents.
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Message par Mélina V. Cress Mer 12 Nov - 16:50




Rome étrange mélange entre la vie, la religion, la mort et le paradis.
Un endroit où les humains font des expériences sordides sur les immortels, un péché si grave venait d'être appris et devait être corrigé.
Alors quand l'appelle d'un alpha se fait entendre qu'arrivera-t-il?

Mélina souriait. Ce type n'était donc pas l'amant de la beauté à la voie d'ange. Tant mieux! C'était tellement plus agréable à entendre. Même si elle ne comptait pas jouer de la batterie, ignorant même ce que c'est, elle avait plutôt l'art, de tuer. Et c'était un grand art. Mais elle n'avait pas le temps de parler de son projet d'attaque, elle n'avait pas non plus remarqué la présence de vampire, pas encore. Elle sentait bien leur odeur, mais elle ne les voyait pas. Un jeune se fit claper le bec par Ryan, ce qui fit bien rire l'alpha qui était de bon ne humeur, vraiment, elle aurait presque épargné l'humain qui venait d'assommer un idiot. Mais Le loup fut Rapide, elle le vit partir a toute vitesse, sa transformation avait ce petit coté de rebelle refoulé. Il sentait la colère et la rage, bien, c'était très bien. Elle l'observa avant de rire encore en voyant le prêtre se faire tuer. Elle se tourna vers les loups qui ne bougeaient pas.

"Réveillez vous bande de chien! Tuez tous les humains sur votre chemin! Que les humains! Je ne veux pas sentir l'odeur du sang d'un vampire! Ce soir! Ils sont nos alliers."

Elle n'avait pas parlé, ni hurlé, elle avait aboyé avec force, se faisant entendre. Pourquoi donc épargner les vampires? Parce qu'ils allaient les rejoindre, eux aussi avaient des frères prisonniers dans ces trous a rats. Et au nombre qu'ils étaient, toute aide serait la bienvenue. Mais surtout,elle voulait une chose plus que tout autre, tuer ce sorcier! Celui qu'elle avait vu, celui qui avait glissé l'os dans sa poche. Celui qui avait tué ses parents. L'idée lui suffit pour sortir les crocs, elle retira sa veste en regardant le serpent qui se coucha dedans, gardant ainsi les précieux objets de la louve en sécurité. Méli retira les habits que Aymeline lui avait donné, pas questions de les abîmer.

La louve était gonflée à bloque, la pluie tomba comme des couteaux sur le sol. Lourdes gouttes qui allaient couvrir le carnage. Le cris de l'alpha résonna, faisant vibre les loups qui n'étaient pas encore sous leurs formes lupines, ils s'y retrouvèrent en un rien de temps. Un grognement sourd monta dans sa gorge de louve, elle secoua son pelage neige avant de viser la porte d'entrée au dessus de trois marches. Et sans attendre elle courut, son crâne frappa le bois et l'argent, elle parcouru le kilomètre qui séparait la grand bâtiment de la ville en un rien de temps. La porte s'ouvrit, claquant contre le sol après avoir arraché les charnière au sol.

Les loups la rattrapèrent, moins rapide, les deux plus âges arrivèrent à son niveau alors que trois vampires les rejoignirent. Ils regardèrent un instant la grande louve avant d'approuver d'un signe de tête pour avancer. Mélina regarda derrière, Ryan traînait la patte, dommage pour lui, ou pas, une alarme se fit entendre, brisant les oreilles des loups. La louve jappa, elle n'était pas prête à un tel son, il fallait qu'un loup hurle pour calmer la douleur de tous.

Les humains allaient arrivé, armés de balles en argents, ils n'avaient pas encore vu les vampires qui les attendaient de pieds fermes. Les suceurs de sang avaient prit de l'avance, sachant parfaitement que la louve allait tous les tuer. Mélina grondait, elle hurla en frappant le sol d'une patte, brisant le carrelage, elle s'enfonça dans le bâtiment, il fallait aller au sous sol, c'était de là que venait l'odeur.

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Message par Ryan Norrington Mer 12 Nov - 19:14

Je dus redescendre vite fait du toit. Oh, ce que c'était bon de tuer quelqu'un ! Je sentais encore mon corps vibrer. Je vis l'alpha foutre la pression aux petits frimeurs qui fermaient maintenant tous leur clapet, impressionnés par la vitesse à laquelle j'ai ôté la vie à cet homme.
Il ne fallait donc pas tuer de vampires, tant mieux. Je n'avais rien contre eux, qui sont après tout d'autres immortels en guerre contre cette vermine d'humain. Je me souvenais encore de cette soirée où je m'étais fait tabassé par un groupe d'humains sadiques. Depuis, à chaque combats, je repense à la haine que j'avais éprouvée cette nuit-là, envers l'humanité.
Avant que je ne puisses toucher le sol, Mélina avait déjà enfoncé la porte en chargeant. Les premiers humains moururent et les vampires s'écartèrent. J'étais à la traîne. L'alarme retentit, ce qui veut dire que d'autres humains vont arriver. On va pouvoir faire la fête.
Me dressant sur mes deux pattes arrières, je courus rapidement vers le champ de bataille. Les adolescents criaient et jouaient. Un humain dans un dernier espoir sortit un poignard en argent et allait poignarder un lycan. Mais je me faufilai derrière lui avec une vitesse et une discrétion digne de celles d'une panthère. Et je le griffai de mes doigts. Il tomba en poussant un long râle. Le louveteau se retourna et me regarda apeuré. Il avait la queue rentrée entre ses jambes.
Je vis ensuite Mélina se diriger vers le sous-sol. Je lui criai de m'attendre. Je la rejoins tout en tuant les lâches cachés dans les recoins. Non mais c'est vrai quoi. Tout le monde sait que c'est dans les sous-sols qu'il se passent les choses les plus marrantes et où sont entassées toutes les bouteilles d'alcool. Et si jamais l'alpha avait soif, elle pourrait entamer une bouteille sans moi, après tout. Je me suis donc dépêché.
Le couloir était étroit, et la luminosité était faible. Plus on avançait, plus je pouvais sentir l'odeur de mes semblables souffrant, emprisonnés dans des cages forgées en argent. Cela devait faire une éternité qu'ils n'avaient pas vu la lumière du jour. J'entendais leurs gémissements. Au bout d'un moment, l'odeur était très forte sur la porte de notre droite. Ce fut en un bond que je passai devant l'alpha, et que, par galanterie, défonçais-je la porte pour lui éviter de le faire. Je lui ai ensuite laissé le passage. La porte se brisant, nous dévoila un escalier descendant vers le sous-sol.
On pouvait entendre les grognements de nos autres amis lycans, se faisant un plaisir de tuer cette vermine qui nous enfermait. Je commençais sérieusement à sentir la haine envers eux grandir en moi tel une petite flamme se transformant en brasier au contact de l'essence.
Un humain se pointa, une mitrailleuse à balles d'argent en main et se mit à tirer n'importe où. Je poussai Mélina sur le côté, pour la protéger des balles. Après tout, la cheftaine se devait de rester en vie. L'homme criait en même temps que les balles transperçaient les airs. Je bondis et atterris juste devant lui, et au passage brisa son arme avec mes griffes. Mais, voilà le problème, j'avais transpercé une balle en argent, et je sentis la brûlure de ce métaux un peu plus tard. L'attaquant n'ayant pas remarqué que son jouet était tranché en deux, continuait d'appuyer sur la gachette. Il ouvrit les yeux et vit mon visage devant lui. Il lâcha tout et se mit à hurler comme un bambin appelant sa mère après avoir fait un cauchemar. Sa voix arrêta de me briser les tympans quand je le décapitai d'un coup de mâchoire. Je jetai un coup d’œil à l'alpha, et lui balançai avec une voix grave :

Dis-moi, ne suis-je pas trop méchant avec eux ?
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Message par Mélina V. Cress Mer 12 Nov - 20:41




Rome étrange mélange entre la vie, la religion, la mort et le paradis.
Un endroit où les humains font des expériences sordides sur les immortels, un péché si grave venait d'être appris et devait être corrigé.
Alors quand l'appelle d'un alpha se fait entendre qu'arrivera-t-il?

Le sang, l'odeur primait sur tout le reste. La louve ne perdait pourtant pas la trace du parfum de l'assassin. Elle voulait le tuer, si bien que tous les autres ennemis n'avaient plus aucune valeur. Elle courait, fonçait sans faire attention, dévalant les escaliers. Les vampires lui ouvraient le passages, s'occupant d'ici et là des humains pour tare leur soif alors que les jeunes  loups se débrouillaient comme ils le pouvaient.

Mélina retomba sur terre quand elle se fit pousser, elle regarda le sol avant de se redresser. Ryan l'avait rattrapé, elle n'avait même pas remarqué que c'était lui qui lui avait ouvert la porte. La sensation qu'elle s'était faite avoir emplissait son ventre. Un gout amère lui arriva, regrettait déjà d'avoir foncé tête baissée. Qu'avait-elle fait? Il y avait cette odeur de sang, son pelage et était rouge vif. La louve secoua la tête avant de regarder Ryan qui se tenait un peu plus loin, un humain cria de peur avant de tomber au sol.

Trop méchant? Non pas assez, la louve blanche voulait qu'ils souffrent tous, mais surtout elle allait faire part d'un petit secret, la vrai raison de sa venue si soudaine en ce lieu. Pourquoi, c'était assez simple, un bout de papier et un os. Voilà ce qui avait poussé l'alpha à prendre le premier avion en laissant Ayme seul/e. Laissant cette nuit suave derrière, laissant l'espérance de se faire pardonner un tel départ.

" Non ça va... mais j'ai une faveur à te demander, si tu croises un sorcier laisse le moi! Il a tué mes parents, il m'a jeté un sort! Je veux sa peau."

La colère brillait dans ses yeux bicolores, celui qui était rouge avait la marque dévoilée de sa cicatrice que brisait l'oeil verticalement. Son poil était hérissé comme jamais elle se redressa sur ses pattes arrières avant d'avancer en passant à coté de lui. Elle ne voulait pas de mort dans son camp, elle voulait leurs anéantissement complet et pour bien faire passer le message, elle comptait faire exploser les bâtiments. Aucun survivant, aucune trace, une seule idée qui passera telle un murmure sur la vérité.

La louve le dépassa, sa carrure d'alpha lui donnait un certain look très masculin malgré elle. Elle grondait férocement avant d'entendre des pas au bout du couloir, avant même de voir les humains elle leur sautait déjà dessus. L'argent semblait rien lui faire, elle arracha la tête de l'un des mortel alors qu'un autre lui tirait dessus, ce fut a coup de griffes qu'elle en tua trois avant de regarder vers Ryan. La gueule tenant la tête, elle serra la mâchoire, brisant le crane en morceau avant de le cracher au sol.

Plus loin, un étage autre étage plus bas, il y avait des loups qui hurlaient. Ils étaient là, les vampires se mirent aussi à crier pour faire savoir leur présence. La louve descendit les dernières marches avant d'attaquer la seconde volée. Mais elle s'arrêta, une porte plus loin sur la droite, il y avait cette odeur, celle de ce sorcier.

"Ryan! Sort les de là. J'ai mon compte à régler."

Ryan
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Message par Ryan Norrington Mer 12 Nov - 22:20

C'était vraiment le chaos. L'odeur de sang et de mort régnait dans l'air qui se propageait autour de nous. On pouvait entendre les cris des lycans et des vampires. Alors que Méli et moi nous empressâmes de leur porter secours, celle-ci tourna à une porte en m'ordonnant de continuer cette mission seul. Bien que cela ne me plut qu'à moitié, j'obéis à l'alpha, avec la certitude qu'elle allait combattre ce fameux sorcier noir, bossant pour la vermine humaine.
Lorsque j'arrivais en bas, je pus voir l'horreur de cette pièce, qui ne faisait qu'agrandir ma haine et ma soif de vengeance. Mes semblables étaient brûlés gravement sur plus de la moitié de leur corps, et j'entendais leurs pensées. Ils étaient ou devenus fou, (et encore ce mot est faible), ou alors ils allaient tuer tout le monde. Des instruments de tortures en argent étaient posées sur une table en bois à quelques mètres de la dernière cage se trouvant au fond de la pièce. Leurs gémissements et cette odeur de brûlé me montaient à la tête. Je me dirigeai vers la première cage et posai, après avoir soufflé, mes mains sur les barreaux argentés. Je me mis à pousser, essayant d'ignorer la douleur horrible qui était infligée à ma peau. Au bout de dix secondes, je n'en pouvais plus. J'appelai alors les vampires à l'aide. Ceux-ci débarquèrent en trombes et détruisirent les cages en deux temps trois mouvements.
Les coups de feu avaient cessé, laissant la place aux cris et au grabuge de l'énorme baston qui se déroulait à l'étage. Mélina, l'alpha ! Elle ne devait pas mourir, sachant qu'à mon avis, elle devait beaucoup plaire à Aymé, je me devais de l'aider. Pour la première fois que je suis en meute, j'allais déjà désobéir à ma supérieure. Et pas pour une vodka en plus ! Décidément, rien n'allait plus ! J'ordonnai donc aux vampires et aux ados restant de repartir avec les anciens détenus en dehors du bâtiment. Ne connaissant plus le chemin, à cause de l'odeur omniprésente du sang, les vampires étaient désorientés. Je décidai donc de les raccompagner et de venir ensuite au secours de l'alpha.
Les couloirs étaient jonchés de cadavres saignés à blanc, décapités, poignardés, mutilés ou même démembrés. Malheureusement, il n'y avait pas que des humains qui gisaient raide morts. Quelques lycans avaient été sévèrement brûlés à maintes reprises par les balles en argent, et moururent sans doute dans d'atroces souffrances. Quand j'eus finis de les raccompagner et que je fis demi-tour, un vampire m'interpella et me demanda de dire à Mélina qu'ils enverront les évadés en Angleterre, à l'intérieur de Big Ben. Je lui répondis que j'allais lui dire et je repartis vers la dernière étape avant la fin de la bataille, et avant le début de la séance picolage à souhait.
Je marchai à nouveau dans ces couloirs, mais je m'aperçus vite fait que quelque chose avait changé. Il manquait la tête de plusieurs lycans. Je sentis aussi une odeur qui n'était pas là à mon dernier passage, l'odeur de la pisse. Quelqu'un avait uriné à l'endroit où normalement les têtes auraient du se trouver. Je pus identifier un humain grâce à cette odeur.
Soudain, j'entendis le tintement de la chaîne métallique qui entourait la cuisse l'homme se trouvant derrière moi. Je me retournai et observa un homme qui devait avoir la quarantaine. Il gardait une main cachée derrière son dos. Puis en me regardant droit dans les yeux d'un air sadique et arrogant, ce type tendit la main dissimulée et fit se balancer les deux têtes de lycans qui pendait de sa main. Je pus reconnaître l'un des deux arrogants à qui j'avais clouer le bec.

«  - Salut, toi aussi t'es un lycan à ce que je vois. Pas de bol pour toi, tu m'intéresses. Tu es très fort et tu es un combattant hors pairs, rapide, discret, efficace, bref un soldat parfait pour l'armée des immortels. C'est pourquoi, moi Michael Gran, chasseur de lycan depuis mes seize ans. »

Cet homme devait mesurer plus de deux mètres. Il était borgne et était habillé en tenue de camouflage avec une chaîne s'enroulant autour de son torse jusqu'à sa cuisse gauche. Je présumais que sa chaîne était faite en argent, bien entendu. Il manquait plus que lui pour me saouler et remettre à plus tard la séance picolage. Enfin bon, il fallait que je règle ça en vitesse.

«  - Écoute mec, si tu veux on peut prendre un verre. Enfin ça serait mieux pour toi, car je vais te trucider illico. »

Et sur ces mots, je commençai à combattre. Je me faufilai rapidement derrière, au dessus et même sur sa gauche, toujours en essayant de le frapper, mais il réussissait à parer mes attaques en me fouettant avec sa chaîne. La douleur de ces brûlures n'arrêtaient pas. Je me mis à hurler avant de charger sous la douleur de ses attaques. Je le chargeai et, je réussis à le toucher. Avec la puissance de mon offensive, je l'ai envoyé contre le mur qui s'effondra sous le choc. Puis je bondis sur lui, brandis mon bras gauche et lui crevai son dernier œil d'un coup de griffe. Il hurla de douleur et fis voler sa chaîne dans les airs. Il pressa son œil avec sa main libre aussi fort qu'il put. Le sang coulait entre ses doigts, et chutait jusqu'au sol. Puis, il reprit petit à petit son calme et m'insulta de plus en plus vulgairement. Il arrivait à me percevoir quand même grâce à ses quatre autres sens. Il me chargea mais je l'esquivai encore et encore. Et dans un élan de rage envers cet homme qui m'avait infligé brûlures sur brûlures, je frappai sa chaîne et l'envoya valser. Il était maintenant apeuré. Je le saisis par la gorge et l'achevai avec un coup de griffe placé sous la mâchoires inférieures qui transperça son crâne. Et ce fut à ce moment que je vis débarquer Mélina. Je ne saurai dire dans quel état, car j'avais la vue brouillée par les douleurs subies.
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Message par Mélina V. Cress Jeu 13 Nov - 12:57




Rome étrange mélange entre la vie, la religion, la mort et le paradis.
Un endroit où les humains font des expériences sordides sur les immortels, un péché si grave venait d'être appris et devait être corrigé.
Alors quand l'appelle d'un alpha se fait entendre qu'arrivera-t-il?

L'odeur du sang et de la mort, mais aussi cette odeur de poudre noir, de safran et de terre. Cette odeur composée bien étrangement de chose qui plaisait à la louve, lui déplaisait au plus grand point, car ce parfum menait tout droit au sorcier qui avait tué son père. Et il se trouvait derrière cette porte, attendant sagement son heure venir. Mais autre chose la préoccupait, quelque chose de plus subtile, comment cet homme avait-il pu faire vivre l'odeur de son père sur ce morceau d'os?  Il était mort, quand un être meure, son odeur s'efface avec le temps, mais elle avait été si vive, si forte, qu'elle ne comprenait pas.

Mélina tourna doucement la poignée en reprenant sa forme humaine, le sang la couvrait, la rage était son unique manteau de survie. Les impactes de balle lui faisait mal, l'argent brûlait sa chaire, mais cette douleur semblait venir d'ailleurs. La porte s'ouvrit doucement tendit que Ryan partait. a louve entra avant de refermer derrière elle. Ce n'était pas un bureau, mais un autre couloir. Il y avait de la lumière au bout, plusieurs vitre brillaient le long des murs. De l'autre coté elle sentait l'odeur de la mort, de loup et de vampire. Ces humains, que cherchaient-ils à faire? L'idée d'un hybride lui fit mal au coeur, les deux espèces étaient tellement différente, comment pourraient-ils mélanger leur sang? Elle n'en savait rien, mais elle pouvait qu'espéré qu'ils n'y arriveront jamais. Un faux espoir. Elle s'arrêta devant une vitre, l'odeur n'était pas celle d'un être mourant derrière cette glace. Elle força sur ses yeux pour découvrir un être informe, minuscule, un enfant!  Il avait la tête d'un homme, la peau noire comme la cendre, brillante comme la lune reflétait le soleil. Ses yeux étaient d'un noir profond, cerclé de rouge sang, ses mains ressemblaient à griffes de lycan, ses mouvement étaient maladroit. Pauvre chose...

"Sublime n'est-ce pas?"

La voie l'avait surprise, alors que la lumière explosait dans le couloir de l'horreur, dévoilant les créatures dans chacune de ses cages de verre. Le regard de la louve se porta sur cet homme qui venait de pousser sur interrupteur. Il avait cette blouse blanche de médecin ou de chercheur, ses lunettes lui tombaient au bout du nez. Ces cheveux poivres et sels avaient plus une nuance vers l'argent. Sa mâchoire carrée, sa posture militaire et sa manière d'observer Mélina qui était nue. Un humain, non un sorcier,le sorcier? Non, lui ce n'était qu'un fou des science, il sentait l'ail et le persil.

"Vous avez fait beaucoup de dégâts en entrant aussi sauvagement. Cela ne nous étonnes pas de votre espèce, mais de la a voir des vampires avec vous. Nous avons été prit de cour. Toute fois, le fait de laisser plusieurs chien s'enfuir pour nous permettre de vous capturez vous, cela en vaux la peine.  Vous saviez que votre mère faisait partie d'une des plus vieille lignée?"

La louve l'observa, restant à cette distance elle pouvait entendre un léger accent suédois. Pourquoi ce type était-il ici? Il lui bloquait la route, elle voulait passer. Elle fit un pas en avant et l'homme sortit son fusil, un neuf mini mètre à premier vue. Une balle, une seule la toucha à l'épaule. L'alpha recula, la douleur, elle posa une main sur sa plaie avant de regarder son sang qui la brûlait, il avait cette nuance argenté. La surprise se lisait sur son visage, c'était quoi ces balles? Du nitra d'argent. La douleur la fit tomber à genou, elle cracha du sang au sol, son corps brûlait de l'intérieure. La dose devait être infime, mais l'argent était une telle faiblesse. Elle posa son regard sur son épaule, sa chaire était rouge brûlante, elle se tordait affreusement. Alors qu'un cris lui échappa, elle entendit les prisonniers sauter en hurlant. Tel de singe ils frappèrent sur les vitres.

La douleur, elle s'écroula, se croyant déjà fini, mourante par se poison que son corps essayait de rejeté. Elle ferma les yeux en serrant les dents, son corps lui faisait mal, chaque inspiration d'air la torturait, elle avait besoin d'aide, mais qui l'aiderait dans ce combat.

Une jolie louve ne doit pas mourir même pour une bonne cause.

Aymeline... Elle, elle avait tendue la main à la louve, cette main qu'elle voulait sentir encore sur sa peau, cette main qui lui donna assez de force pour se redresser. L'humain c'était approché, il recula d'un pas en la voyant se redresser. Il la voulait vivante, de manière a pouvoir l'étudier, alors il se refusait de tirer. Il pointa son arme sur elle, mais quand il vit ses yeux, il recula en tremblant. Les perles bicolores brillaient d'une force, d'une rage venue d'ailleurs. Mélina grondait sourdement alors qu'elle retrouvait sa forme de loup, elle sauta sur lui pour lui arracher la gorge et la mâchoire inférieure. Elle avait mal, mais cette douleur devenait une force. Les morceaux solide d'argent qui étaient encore dans son corps, tombèrent au sol, expulsé hors d'elle par l'endroit où ils étaient venu. Elle cracha le morceau de chaire au sol avant d'avancer. Le silence avait reprit place, les êtres enfermés s'étaient éloigné des vitres, ils tremblaient de peur, elle de colère.

Mélina se redressa reprenant forme humaine, c'était moins douloureux pour marcher. Elle cracha du sang au sol avant de serrer les dents en enfonçant ses doigts dans la plaie pour retirer la balle. Sur le retour elle se jura de rependre l'arme pour essayer d'étudier ces munitions. Elle regarda le morceau, la balle était une capsule fragile, juste assez solide pour pouvoir filer à travers l'air. La louve laissa tomber le petit morceau avant d'ouvrir la porte du fond. Il était là. Attendant sagement comme elle l'avait imaginé. Son arme pointé vers elle, assis à coté de lui, un homme lui faisait dos. Ce n'était pas un homme, cette personne c'était...
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Message par Ryan Norrington Jeu 13 Nov - 21:45

Je laissai tomber le corps inerte du chasseur et courus vers Mélina, qui, avait l'épaule brûlée et qui semblait en état critique. Je déchirai un bout de tissue traînant et pressai l'épaule blessée de l'alpha avec. Je commençai à sortir, toujours en pressant le morceau de T-shirt. Certes, elle n'avait peut-être plus mal, mais son sang continuait de couler. Sa bouche d'ailleurs, ainsi que son menton étaient encore tâchés de ce raisiné.

" - Allez, t'inquiètes pas, on est bientôt sortis, juste après je t'emmènerai voir un médecin. Mais lâche pas. Au fait, tu l'as tué cet enfoiré de salaud qui t'as fait ça au moins ? Sinon je te jure qu'après t'avoir mise entre de bonnes mains, j'y retourne et je le butes d'une manière bien sadique. Je commences à en avoir ras le cul de cette saloperie d'humains ! "

Et sur ces mots, on sortit dehors. J'appelai en urgence le premier vampire que je vis et lui demandai de m'aider à la hisser sur un toit. Il la prit sur son dos tout en enroulant le pseudo-pansement et on bondit de balcons en balcons avant d'atterrir sur le toit. On la posa délicatement sur le sol. Je m'accroupis en face d'elle et la regardai droit dans les yeux. Je vis la haine et la douleur brûler dans son regard.

" - Écoutes moi Méli. Je vais retourner dans le bâtiment et tenter de le faire exploser, pendant ce temps, tu vas rester ici et les vampires vont stopper ton saignement. Si j'arrive à le faire exploser, je te jure que je m'arrangerai pour que tous ces salauds d'humains soient carbonisés et qu'il n'en restent aucune trace. Quant à nos semblables, je vais les ramener et on les enterrera. J'y tiens."
Sur ces mots, malgré mon vertige je bondis du toit pour retomber brutalement sur le sol et courir chercher la trousse de secours dans le sac d'un des suceurs de sang. Lorsque je trouvai la pochette verte ornée d'une croix rouge dans un carré blanc, je la balançai avec rage sur le toit de l'immeuble.
Je repartis ensuite vers le centre ville. Je passai devant les bars presque déserts et silencieux et surmontai l'envie de prendre un verre. Je voulais arriver le plus vite possible sur une station d'essence pour ramener un bidon et incendier la bâtisse.
Au bout d'une minute, je débarquai dans la station. Je courus dans le garage où ils stockaient leurs pièces de voitures, leurs bidons de carburants, etc... Je pris dans mes bras deux barils et partis en courant sans que personne ne s'en aperçoive.
Lorsque je fus devant le champ de bataille, j'étais exténué, à bout de souffle. Et ce ne fut qu'en regardant vers le toit où se trouvaient actuellement la « troupe » et sa cheftaine qui devait souffrir, que je repris des forces.
Je débouchai le baril et commença à verser l'essence partout, sur les murs, les corps et portes, les meubles, les cages, etc... Et alors, en débouchant à toute allure dans chaque pièces, je découvris le couloir que Mélina avait emprunté, ou plutôt, cet enclos. Un corps de scientifique gisait inerte à terre. Un fusil à pompe traînait plus loin, mais pourtant, il n'avait aucune balle dans le chargeur. Et ce fut alors que je fis le lien entre l'absence de munition et les mains fermées qui semblaient tenir un tas de choses. Je vis alors ces bêtes immondes. Et je décidai, aussi horriblement que cela puisse paraître de les brûler vifs. Je sais, que c'était terrible, mais je devais le faire, on ne savait pas ce que ces humains avaient pu faire comme expériences sur eux. Peut-être étaient-ils dangereux pour la race des lycans.
Une fois tout le bâtiment inondé d'essence, j'allumai alors une allumette et la balançai dans le hall. Ce fut immédiatement un brasier énorme. Je courus vers la ville et sortit dehors. Presque inconsciemment je remontai à une vitesse sur le toit pour voir Mélina. Je ne pus cependant m'empêcher de me retourner et de contempler ce bâtiment et ses horreurs brûler. Ces flammes étaient gigantesques, elle étaient le théâtre du commencement de la fin de l'emprise des humains sur le monde.
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Deux loups, un sauvetage. [ L'autre loup] Empty Re: Deux loups, un sauvetage. [ L'autre loup]

Message par Mélina V. Cress Jeu 13 Nov - 22:34




Rome étrange mélange entre la vie, la religion, la mort et le paradis.
Un endroit où les humains font des expériences sordides sur les immortels, un péché si grave venait d'être appris et devait être corrigé.
Alors quand l'appelle d'un alpha se fait entendre qu'arrivera-t-il?


Cet homme, cette créature qui se tournait vers la louve, c'était l'être qu'elle aimait le plus en ce monde, cet être qu'elle avait cru mort. Son père, ce lycanthrope alpha qui l'avait promise à un autre loup, qui avait essayé de la protégé. Le sorcier eut un grand sourire de victoire en voyant l'air catastrophé de la louve. Elle qui avait entendu les coups de feu, qui l'avait pleuré durant des jours entiers. Elle qui l'avait presque monté au grade de dieu. Il se tenait là fièrement souriant tendrement à sa fille avant de s'approcher pour la prendre dans ses bras. Elle ne bougea pas, les larmes roulèrent sur sa peau, effaçant la crasse.

"Mais... tu étais mort..."

Le loup se recula, prit le visage de la blonde en main pour l'observer, lui sourire doucement. Il était si fière, si heureux de la voir, mais ce n'était pas partagé. Le sorcier se leva pour s'approcher, heureux de voir la famille réunis, mais la blonde était perdu, le sang coulait la faisant grimacer avant de les repousser tous les deux. La colère brula dans ses yeux, elle bondit sur le sorcier avant de ramasser un coup qui l'envoya contre le mur. La louve secoua la tête avant de gronder pour regarder son père sous sa vrai forme. Le grand mâle aux poils gris se mit entre elle et le mortel.

Un combat, un massacra, la louve gagna, tenant le coeur de ce qui fut son géniteur, en bouche. Elle reprit forme de femme avant de regarder le pactisant de la lune. La douleur était gravé dans ses traits, ses yeux pleuraient des larmes qui lui faisaient mal. Mélina baissa les yeux sur le corps du loup avant d'aller prendre un des crocs, l'arrachant en souvenir. Sa plus belle victoire, les plaies de ce combat se refermait déjà, son épaule se portait mieux, mais la guerre n'était pas finie.

"Magnifique! Une louve qui surpasse son père! Un chef parmi les chef!"

"LA FERME!!!"

La louve posa des yeux de loup sur le mortel avant d'avancer vers lui, paniqué le sorcier attrapa un fusil à pompe, il tira encore et encore, les billes d'argents s'incrustèrent dans la chaire de la louve. Elle avançait encore, attrapant son épaule de ses crocs, son arme de ses griffes, le jetant loin derrière elle. La rage brûlait la douleur, étouffait les hurlant du mourant qui s'écroula à ses pieds. Le sang le recouvrit rapidement.

Elle avait mal, si mal alors qu'elle faisait demi tour, prenant le fusil en main avant de remonter les marches. Chaque pas infligeait un douleur qui lui semblait mérité. Elle venait de tuer son père, elle espérait à présent que sa mère le soit depuis cette nuit lointaine. Elle se remémorait les seuls mots qui lui donnaient chaud au coeur, ceux d'Ayme.

Bien vite, ses yeux se posèrent sur Ryan qui tenait un homme en main, le cadavre tomba au sol, elle se sentit partir alors que le loup l'attrapait. Avait-elle perdu l'esprit? Risqué ainsi sa vie au lieu de protéger les loups, c'était lui qui ressemblait à l'alpha et non elle. Il lui parla, la calme, les larmes ne coulaient plus, il n'y avait plus assez de liquide lacrymal. Quand il lui posa la question fatidique, elle n'eut pas assez de force pour sourire, son corps s'engourdissait. L'argent qui circulait dans ses veines la rongeait de l'intérieure.

Elle vit le ciel, des voies la rassuraient encore. Combien, combien avait survécu. Combien était sortit de là? Le contacte de la peau froide des vampires la réveilla, ses ennemis de toujours ne l'étaient plus ce soir... ils ne l'étaient plus cas moitié depuis la veille. Mais ce fut le bruit sourd d'une explosion qui la fit se redresser pour réussir à se tenir debout et regarder les flammes monter dans le ciel noir. La pluie s'était tue depuis longtemps, mais l'air humide avait un gout de victoire.

Un sourire fière se glissa sur ses lèvres, elle se tourna vers ceux qui étaient encore là, croyant qu'ils étaient les seuls a avoir survécu. Elle se sentait quand même heureuse de voir autant de monde, des vampires pour la plus part. Ryan arriva, elle le regarda fièrement. Elle pouvait compter sur lui, c'était une bonne chose. Durant un court instant, elle perdit connaissance, ce fut une seconde, elle revient à elle en poussant son cris d'alpha.  La peur émanait de partout, mais ce n'était pas la peur des loups ni des vampires, mais celle des hommes.

"Sentez! Sentez cette odeur! Leur peur est notre victoire! Ce soir nous sommes tous frères! Vampires! Lycan! Nous avons vaincus notre ennemis ensemble! Nous avons délivré nos frères! Nos soeurs! Nos enfants! Nos amis! Ce soir cette victoire n'est pas mienne. Mais celle de Ryan."

La louve le désigna du bras, elle acceptait sa propre défaite, sa vengeance personnelle avait prit le dessus. Et dégustant le moment où tous allèrent vers le lycan, elle en profita pour se reculer. Le rideau de gloire ne lui revenait pas, il était le seul qui avait droit au acclamation, mais elle, elle avait autre chose de plus glorifiant. Elle regarda le crocs de son père et l'arme qu'elle tenait encore en main. Le chargeur étaient plein, il ne manquait qu'une balle, celle qui avait été logée dans son épaule. Et tendit qu'ils félicitaient tous le très bon combattant, la louve s'installa au bord du vide.

La douleur était profonde, les perles d'argents étaient encore incrusté dans sa chaire, mais doucement elle se sentait libre et délivrée. Son père était mort, le sorcier qui avait presque réussi à la tuer, aussi. Ce monde était un peu plus potable, mais une chose devait encore être faite. Mélina se pencha vers le vide, se laissant tomber, elle n'eut que le temps de se redresser pour tomber au sol maladroitement, une roulade de rattrapage et elle fut debout. Ses affaires, elle devait les retrouver. Vip n'allait pas les lui apporter, trop lourd. Et puis une bonne cigarette lui ferait du bien aussi. Le tout avant de certainement prendre l'avion pour retourner vers son aimé.

La louve retira les bandages, les balles tombèrent hors de sa peau, ses plaies se cicatrisèrent rapidement, elle retrouva sans mal ses affaires. Le serpent siffla froidement, furieux d'avoir attendu aussi longtemps. Qu'il était bon de respirer un peu. Elle prit sa veste, la posa sur son épaule avant de fumer une cigarette, que cela lui faisait du bien. Elle regarda son paquet, il n'en restait que deux. Dommage.

Vip s'agita, montrant ses dents avant de cracher à coté de la louve. Elle n'eut le temps de se tourner qu'un choque la fit tomber au sol. La morsure de l'argent l'attrapa au coup alors qu'un produit se retrouvait injecté dans ses veines. Mélina regarda son agresseur, mais très vite son visage s'effaça de ses souvenirs... et le noir tomba.

Ryan


[HRP: Voici qui clos mon passage dans ce rp~ Merci de ta participation! Vivement que l'on se recroise~
Comme tu as surement compris, Mélina se fait enlevé]
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