Méli, la petite peste

*On dit que les yeux sont les fenêtres de l'âme. Alors quand est-il quand un œil est rouge sang, plus animal qu'humain et qu'il montre l'esprit d'une louve?
On raconte beaucoup de chose sur beaucoup de monde, mais ce sont ceux don on parle le moins qu'il faut le plus éviter. Moi je fais partie de ceux qu'on évite parce qu'on connait mon histoire. Mon caractère n'est pas bien beau, loin de là, je suis facilement jalouse sur-possessive... Et j'en suis même fière, c'est vrai quoi, si une fille à un bijou que je veux, je le lui prends, si elle n'est pas contente, je la tue et puis voilà. C'est aussi simple que ça, non?
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Mélina n'est pas une personne bien compliquée, elle est belle et elle le sait ce qui fait qu'elle est très sur et même parfois trop confiante. Pourtant elle connait aussi ses tords tel que la jalousie qu'elle utilise à double tranchant ou encore son égoïsme flagrant. Ce n'est pas tant qu'elle soit sur-possessive le problème c'est surtout le fait qu'elle trouve ça parfaitement normal, après tout elle est ainsi.

On peut aussi tout lui pardonnée, avec ses long cheveux blonds bouclés elle ressemble à une jeune femme très belle, séductrice même. Ses grands yeux charmeurs intrigue et font fondre n'importe qui, mais attention son oeil gauche rouge sang n'est pas juste un mauvais gène. C'est surtout une cicatrice qu'elle a gardé d'un mauvais combat, mais ça c'est une autre histoire.

Belle, oui certes elle est belle, mais son air rebelle et supérieure la rende intouchable, il vaut mieux garder certaine distances surtout quand elle lance ses petits regards froids et prévenant. Elle est colérique et elle supporte mal la compagnie d’autrui, surtout celle des êtres humains. Ces choses sont moins que la terre qu'elle foule, selon elle ils devraient tous mourir et laisser les non-humains reprendre ce qui leur appartiennent.

Anti-humain, mais aussi... anti-vampire et sorcière, elle n'apprécie aucune autre race que la sienne. C'est bien normal après tout, elle est méchante et intransigeante. Même si elle le pouvait, elle finirai par abandonnée l'idée de tous les tuer, ba oui faut bien qu'il y en ait pour la servir non? Un vampire est intéressant à avoir dans son camps, comme chaque individu différent.

Beaux cheveux, beaux yeux, mais aussi beau corps, mince et pourtant bien généreux. Aucune femme ne pourrait en avoir un aussi parfait dans les proportions, aucunes humaines du moins. Bien sur, elle n'est pas parfaite, elle ne le sera jamais, sa nuque est tatoué tout comme son épaule, mais ça n'enlève rien à son coté princesse, loin de là. C'est plutôt ces cicatrices, ces lignes parallèles dans son dos, ces marques de combats. Pour une princesse lupin, elle a déjà affronté plus de loup que d'autre n'aurai osé le faire. Un sacré caractère, une vrai guerrière, elle refuse de laisser la place aux mâles parce qu'ils sont un peu plus fort qu'elles.

Quand on parle des loups, quand ont les décris, on pense toujours a une chose, leur coté sauvage qui les rends si beau si attirant. Moi je n'ai pas trouvé ça beau, je n'ai pas aimé le fait de savoir que j'étais un monstre, car tout autour de moi, les humains me regardaient, ils me jugeaient parce que mes parents étaient différent. Ils ne savaient pas ce qu'ils étaient, mais les humains ce moquent de tout, dé qu'ils savent un peu en surface ils renfoncent les autres. C'est ainsi que je me suis mise à les haires tous...


Mélina avait a peine trois ans quand elle apprit à changer de forme, la première fois fut douloureuse, mais un profond sentiment de délivrance l'envahie. Malgré le fait que ses os se soient mit à se tordre, malgré le fait que ses muscles se soit étiré et malgré la douleur de sa chaire se déchirant, elle avait découvert qu'elle pouvait être libre. Et ces parents qui l'avaient observé avec affection, avaient choisi qu'ils devaient au moins profiter que leur enfant soit si rapide, pour aller se promener avec elle. Ils voulaient qu'elle apprenne vite et qu'elle soit forte, pour un jour diriger au coté de l'alpha. Plus qu'un rêve, les parents voulaient le meilleur pour leur douce fille, peut-être même pour eux aussi...

La nuit était à son comble, la lune brillait d'un éclat argent magnifique alors que le trio courait en plein air, profite de la vie nocturne, de la liberté. Sauf que tout allait changer. Les deux grands loups noirs avaient entendu un bruit, du mouvement et ils avaient ressentit le danger, pas assez tôt, ils étaient trop distrait avec leur jeune enfant, qu'ils se firent avoir.

Les hommes qui allaient les avoir n'étaient pas sans savoir que certaines légende transforme un village entier. Chez eux la bête ne pouvait être tuée qu'avec une balle en argent en plein cœur. La raison de leur haine n'étant que le fait que plusieurs pleines lunes d'affilées, le couple lycanthrope avait tué des habitants. Alors la colère n'allait pas être apaisés avec un quel conque sacrifice, les humains voulaient la tête de la bête meurtrière. Bien qu'ils ne savaient rien sur la créature qu'ils allaient affronter, ils savaient toute foi une histoire qui remontait à si loin que plus personne ne savait qui l'avait raconté. Toujours était-il qu'ils savaient que pour tuer un lycan il fallait de l'argent.

Les loups couraient, mais leur enfant les ralentissaient, bien que la mère choisie de la prendre en gueule pour pouvoir fuir plus vite, elle n'avait pourtant aucun avantage, aucune facilité que si elle avait été seule. Alors elle fit un choix difficile, elle cacha la petite louve dans un trou, lui faisant bien comprendre qu'elle ne devait pas bouger. La pauvre enfant resta là alors que les parents partirent dans une autre direction pour les détourner, pour les éloigner. Ce qu'ils firent fut plus du suicide qu'autre chose, ils savaient que les humains étaient plus nombreux qu'eux et armé... Ils leur faillaient pourtant, les empêcher de s'approcher de la jeune louve. Ils leurs... ils leurs...

Alors que la course ne semblaient pas s'arrêter, alors que les deux lycans croyaient avoir atteint l'autre coté du bois, être en sécurité. Quand trois coups de feu retentirent. Les pauvres créatures tombèrent au sol, reprenant leurs forme humains tendit qu'ils perdaient la vie.

La petite louve était restée cachée, attendant, durant des heures, des jours, quand vient des mains qui la trièrent de son sommeil. Elle dormait profondément alors qu'un jeune homme la sortait de là, trouvant juste étrange qu'une petite bête poilue soit cachée là. Alors il préféra la prendre, lui sauver la vie dans un sens, sans savoir ce qu'elle était. Bien qu'il n'allait pas tarder à le savoir.

Le jeune homme était le fils unique de la personne qui avait tué le père de la pauvre lycan. Il avait tiré deux fois parce que le loup avait bougé. Un sort bien cruel, mais loin de celui qu'il l'attend. Le garçon apporta sa trouvaille chez lui, racontant où il l'avait trouvé et l'homme trouva cela parfait, utiliser un monstre pour tuer d'autre monstre. Il voulait faire de cette chose le monstre parfait, l'arme qui allait rendre les hommes plus fort que jamais et prouvé existences secrète de ces êtres. Sauf que tout allait échouer.

Le silence, voilà ce qui dura quatre jours alors qu'ils avaient été si bon avec elle au début, avant "l'entrainement" comme ils disent. Cet entrainement était plus un dressage de force, ils comptaient la faire obéir comme bon leur semble et selon eux, attendre qu'elle ait dix ans était parfait. La pire erreur qu'ils pouvaient faire.

Quand la porte du sous-sol s'ouvrit pour laisser la lumière caresser le visage de la jeune fille. Le jeune homme la regarda de haut, il tenait un lapin dans sa main et dans l'autre un couteau à la pointe en argent. Le message semblait plutôt claire, sauf que le poil blanc se hérissa sur son dos. La louve ne comptait pas se laisser faire par ce mortelle ignorant. Elle grondait de plus en plus fort, plongeant ses yeux émeraudes dans le brun terreux de l'humain.

Le poils dressé, elle s'approcha d'un pas lent et lourd vers lui, pour une jeune louve elle était déjà très imposante. L'humain compris bien qu'elle n'allait pas attendre sagement qu'il lui donne a manger, elle bondit rapidement sur lui, le couteau glissa sur les poils sans toucher la peau. La lycanthrope lui mordit la gorge, la réduisant en morceau d'un coup rapide. Il eut à peine le temps de crier, de bouger qu'elle l'avait déjà tué. Le père non loin de là, juste derrière même, avait tout vu, il sortit un fusil, mais la louve recula d'un bon pour ne pas qu'il puisse la voir dans le noir.

L'homme entra un peu plus dans la cave, descendant de la dernière marche pour se retrouver à la lisière du noir. Elle marchait d'un pas lent, d'un pas lourd, la rage bouillonnant en elle, la lycan n'allait pas tarder à sauter sur ce type pour le mordre, le tuer. Elle ne voulait pas qu'il en réchappe, elle voulait juste qu'il meure, qu'il souffre.

Alors elle sauta, arrivant sur sa gauche, il tira dans le vide en se tournant, il ne peu rien faire. Ses puissantes mâchoires lui écrasèrent l'épaule, avant de l'arracher, elle cracha la chaire au sol pour bondir à nouveau sur sa proie. Le sang teinta sa fourrure alors qu'elle lui ôtait la vie.

Le sommeil, lourd profond, agréable. Le loup blanc dormait couché dans la paille au coeur d'une grange. C'était l'abris improvisé que l'animal avait troué pour la nuit froide de l'hiver qui venait de commencer. Aucun fermier n'aimerai trouvé une telle créature chez lui sauf, un autre Lycanthrope. Et ce fut le cas, l'homme qui entra au levé du jour pour aller nourrir son bataille, trouva à coté des cylindres à blés, dans la paille, le magnifique loup endormis.  L'homme le regarda un long moment surpris de voir que l'animal ne se réveillait pas. Il s'approcha d'un pas avant de retourner dehors avant aller chercher son épouse. La femme aux cheveux rouges cru d'abord à une blague, car aucun loup blanc ne vivait dans les environs et aucun lycan n'entrerait discrètement sur le territoire d'un autre sans demandé la permission.

La femme s'approcha en prenant sa forme de loup, son pas silencieux la laissa s'approcher du loup blanc qui dormait toujours. Elle poussa sa truffe contre le front de l'étranger avant de se coucher. Les perles bleus océans s'ouvrirent doucement, un grognement monta alors que le lycan se redressa pour regarder celle en face de lui, en face d'elle. La peur, voilà ce que vit les deux propriétaires des lieux. Cette jeune louve blanche avait peur de tout, elle souffrait d'être seule et sa haine ne faisait que grandir avec le temps. Pourtant, ils y avaient quelque chose qu'ils avaient reconnu, ses yeux, son poil, elle était la fille Cress, ses parents avaient été de grands Alpha. Les deux lycanthropes avaient fait partit de leur meute, ils savaient bien qu'ils ne pouvaient blesser aucun humain.

Par contre, les parents de cette louve avait passé un marché, un certain marché, pour que la meute soit plus forte. Pour qu'une alliance entre deux familles se face. La jeune fille des Cress qui n'étaient qu'un bébé avait été promise à Andreas W A D. Kaam. L'alpha le plus fort pour le moment. Autant dire que la louve blanche n'apprécia en rien cette nouvelle. D'abord parce qu'elle n'aimait plus aucun contacte, ensuite parce que tout le monde était son ennemi.

Elle voulait se battre, elle voulait devenir la plus forte, elle voulait prouvé que elle aussi elle peut diriger une meute. De cette idée elle en fit sa force, cherchant un endroit calme pour s’installer, une île de préférence. Elle due réapprendre à changer de forme, à prendre sa forme humaine qu'elle n'avait plus côtoyée depuis des années. Le plus difficile fut de marcher comme un être humain. Elle n'aimait vraiment pas leur démarche, leur capacité de se tenir sur deux pies était si désagréable.

Pourtant, elle apprenait aussi vite que possible, la lycanthrope à la robe blanche était forte. Elle comprenait comment prendre son apparence, comment tromper les humains. C'était encore loin de tout ce qu'elle désirait, le mieux pour elle était d'avoir un vampire à sa botte, mais surtout, elle voulait détruire ce prétendu fiancé qu'elle ne voulait pas avoir. Aucun homme n'avait le droit de la toucher sans qu'elle ne le désire. Ce message, elle voulait le faire comprendre à tous.

Pour ça, elle allait devoir montrer les crocs et mordre sans coeur.
Mais cette histoire, n'est pas encore écrite.
Mélina Valéria Cress, que vas-tu faire maintenant?